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    Twin Peaks - Fire Walk With Me
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    216 critiques spectateurs

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    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 décembre 2015
    Reprenant définitivement la main sur sa série, dont la production avait hâté la fin contre son désir de la poursuivre, David Lynch achevait une bonne fois pour toute Twin Peaks avec Fire Walk With Me, un film si marqué par ses obsessions qu'aux présences démoniaques que son intrigue continue de creuser semble se mêler l'ombre du réalisateur lui-même. On attendait, à l'époque, une conclusion au romantisme échevelé, certes marquée par la folie propre à Lynch mais non sans une portée plus simplement percutante, celle d'une tragédie puissamment émouvante dont Laura semblait être la figure toute trouvée. On s'attendait à un climax progressif, la conclusion à rebours d'une histoire longue de trente épisodes dont tous les nœuds dramatiques devaient se dénouer pour éclater en une émotion limpide et orthodoxe derrière les mystères qui la sous-tendent, comme la révélation, derrière les arcanes impénétrables de Twin Peaks et de Laura Palmer, d'un cœur accessible, qui à défaut de se livrer totalement, laisserait le spectateur l'étreindre. Mais Lynch n'avait visiblement aucune envie de simplicité et d'un final à faire pleurer dans les chaumières. Tout ce qu'on attendait est là, mais dans une version froide au glauque impitoyable, un décalque chirurgical qui en offrant la dramaturgie espérée tout en gardant une certaine distance avec elle, semble nous tendre un miroir, comme en mettant le spectateur au défi de retrouver dans le long-métrage l'esprit de la série, et d'y puiser, de façon quelque peu sadique, la même émotion qu'à l'ordinaire. Twin Peaks version petit écran tenait en équilibre grâce à son humour hystérique et kitsch, qui maintenait en équilibre la balance de l'horreur et du rêve et tenait le récit à distance, comme on tiendrait à bout de bras un livre effrayant et tragique dont on espère tirer des sensations sans jamais les éprouver vraiment. Avec Fire Walk With Me, fini ce genre d'entrée réservée, de séjour trois étoiles : l'histoire de Laura Palmer, vous la vouliez et vous l'aurez, dans sa version la plus à vif, dans sa version inside Laura Palmer. L'onirisme de la série n'est plus, et du cauchemar qui se trame à l'écran, on ne peut plus s'en préserver simplement en se rappelant qu'il n'est qu'un simple rêve. Les cauchemars, désormais, sont ceux d'un seul personnage, ceux de Laura, et ils ont une réalité d'autant plus pétrifiante qu'on comprend, en les voyant de si près, qu'on s'est servi de leur version bénigne pour se divertir, pendant que Laura, elle, les vivait réellement. Le monde de Twin Peaks est ainsi renversé : dans la série, tout tournait autour de Laura, ici, c'est du point de vue d'une Laura confinée à elle-même et à son funeste destin qu'on découvre cette bourgade dont on se rend compte qu'on a rien connu. Les décors se découvrent selon de nouveaux points de vue, les personnages récurrents du show entrent et sortent du récit comme de vulgaires satellites, isolant Laura dans sa terrible réalité. La longue introduction aux côtés de nouveaux personnages, d'ailleurs, annonçait déjà la couleur : cette première demi-heure répliquait dans ses nouveautés les anciennes bizarreries du show, mais sans en rire une seconde. Tous ces petits nouveaux auraient très bien pu enrichir la série, mais on comprend très vite qu'on a ici affaire qu'à une version dévitalisée, ou plutôt ramenée à la réalité brute et sans vernis. Ce parti pris choisi, Lynch s'engouffre à nouveau dans un dédale psychologique qui sait reprendre les éléments fantastiques du show en les ré-arrangeant comme des édifices mentaux dans un grand vortex intérieur où se mêlent pureté et salissure, amour et désespoir. Les événements, déjà explicités dans la série, déroulent leur banalité glauque, et le film se donne comme à regret des airs d'une paraphrase inutilement voyeuse, se recentrant progressivement sur une gravité de requiem et le retour au pouvoir du mystère tel qu'on l'avait connu chez Lynch bien avant la série : d'un gouffre indistinct de sentiments emmêlés et d'excroissances tentaculaires. Je dois bien l'avouer malgré tout, je rêve encore avec mélancolie du film que j'espérais, de cette résurgence fantomatique de la série, d'un grand moment d'émotion échevelée et libératrice. Mais ce parti pris du retour à une réalité douloureuse n'en est pas pour autant contestable, loin s'en faut.
    Arnooz
    Arnooz

    3 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 janvier 2011
    Tout simplement débile...et une histoire, finalement toute bete
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Sans être un spécialiste dans le domaine, je connais un peu la série télévisée (vu peut-être il y a trop longtemps pour réellement apprécier ce film dans sa pleine mesure ???), et je pense que ce gloubiboulga d'images bien dans le style David Lynch (que j'admire beaucoup considérant même "Mulholland Drive" comme le meilleur film de sa décennie !!!), qui parfois touche au ridicule à l'instar du délire du personnage joué par David Bowie, peine vraiment à captiver dans la première heure mais heureusement se rattrape considérablement dans la seconde quand enfin on se focalise vraiment sur les derniers jours de la victime, là ça devient nettement plus fascinant ; et on a même le droit à un moment d'érotisme hyper-fort (décidément Lynch est le grand spécialiste du truc !!!) qui tue incroyablement avec Sheryl Lee et Moira Kelly, et qui arrive (dans plein d'autres séquences aussi !!!) à nous mettre face au poisseux qui est en nous (autre grande spécialité lychienne !!!).
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Tourné après la série, « Twin Peaks - Fire Walk With Me » raconte malgré tout les sept derniers jours de la vie de Laura Palmer. Où Lynch s’amuse joyeusement à damer le pion à ses protagonistes englués dans une spirale sans fin. Une fois la police sur le terrain, le réalisateur délaisse totalement l’enquête pour cerner au plus près la personnalité et les relations de son héroïne abandonnée dans ses fantasmes et ses angoisses nocturnes. Ça tient du cauchemar, mais la fabrication maison opte entre le fantastique et son contraire pour rendre un peu plus hermétiques certaines scènes qui ne demandaient qu’à se taire. On fait le tri, on reprend le montage, on coupe, ou bien on passe à autre chose…
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Carne
    Carne

    83 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comme tous les films de David Lynch, Twin Peaks est un chef d'oeuvre.
    Lynch pousse très loin la folie meurtrière en nous faisant rentrer dans la tête de ses personnages, tous aussi tordus les uns que les autres.
    Mise en scène excellente, interprétation parfaite, scénario machiavélique, musique envoûtante... Enfin bref, c'est du Lynch quoi !!!
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2020
    La pièce aux rideaux rouges, la musique envoûtante d'Angelo Badalamenti, le nain qui parle bizarrement, l'apparition paranormale de David Bowie, le personnage effrayant de Bob, la déchéance et la mort de Laura Palmer… Autant de décors, de sons, de personnages et de scènes qui marquent la mémoire et l'imagination au fer rouge. Rouge feu. Rouge sang. Ce prequel de la série TV est parfaitement conçu et filé pour nourrir les trames à venir. La tonalité y est très sombre, mélange de surréalisme, de fantastique et d'horreur, d'inspiration glauque, cauchemardesque et macabre, de lyrisme névrotique, hypnotique et tragique. Tonalité bien plus sombre que celle des saisons 1 et 2 de la série qui oscille entre angoisse et humour décalé. On peut voir et comprendre le film même si l'on n'a pas vu la série, mais on ne jouit pas autant de son labyrinthe narratif et de sa galerie incroyable de personnages. Hallucinant.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2020
    Ce film est une icône, tout le monde le connait ou en a entendu parler, à un moment ou un autre, même si tout le monde ne l'a pas vu.
    Tout le monde connait aussi le fameux theme musical de Twin Peaks.
    Il y a quelques années, j'avais essayé de regarder la série mais j'avais abandonné au bout de quelques épisodes.
    Je me suis dit que le film était plus facile d'approche, car cela dure moins longtemps.
    Et c'est vrai, mais il n'est pas facile à suivre.
    Il faudrait faire son explication de film comme on fait une explication de texte à l'école après avoir lu un livre.
    Il faudrait pouvoir décoder tous les personnages et codes du film pour vraiment se plonger dedans.
    J'étais aussi de découvrir que le film, qui est venu après la série, est un prequel.
    A mettre devant des yeux avertis.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2015
    Bon, Twin Peaks le film fait partie de ces métrages que je n’avais jamais vu de peur d’entamer la légende que je me suis construite autour d’eux (à l’instar de Tess et du Silence des agneaux). Finalement la curiosité l’a emporté, et je me suis lancé, et malheureusement, pas tout à fait avec le résultat génial que j’espérai.
    Je vais commencer par les bons points. Déjà la musique est excellente, la bande son dans l’ensemble, qui apporte vraiment une belle ambiance au métrage. Là-dessus rien à redire, même si les deux thèmes les plus réussis sont ceux du début et ceux de la fin.
    Ensuite Lynch ne manque pas de talent, et propose un métrage souvent très soigné avec une ambiance très travaillée, mais un peu trop changeante. Le film choisit l’éclectisme de ce côté-là, et ce n’est peut-être pas le meilleur choix, mais enfin Lynch travaille ses images et le rendu est convaincant. Il y a quelques plans très beaux, dont celui de la fin, et dans l’ensemble la mise en scène montre qu’on n’a pas à faire à un branque, mais à quelqu’un d’intelligent qui a de l’idée.
    Je relève aussi quelques très bonnes prestations d’acteurs, comme celle de Sheryl Lee et de Ray Wise, qui compensent des prestations assez inégales pour le reste, mais surtout des personnages sans grande construction. Gros souci du film, il empile les personnages pendant 2 heures, mais n’en laisse entrevoir le plus généralement que des caricatures ou des enveloppes bien trop creuses. Peut-être que Lynch est d’ailleurs victime de son travail trop léchés, qui empêche au film de dégager, par le filtre vaporeux qui l’enveloppe, toute la sensualité, l’émotion, la force qui aurait dû être la sienne. L’épilogue de Laura Palmer en est un bon exemple, pour ma part c’est un des gros ratés du métrage.
    En effet le film reste malheureusement bien trop froid, bien trop distant. Là où Sailor et Lula à l’inverse respiré la sensualité torride, là ce n’est pas le cas du tout, et le souci c’est que le film manie les sentiments et les émotions, mais tout est noyé dans une sorte d’onirisme surréaliste mal approprié. Du coup je suis resté assez indifférent à ce qui pouvait se passer de dramatique ou de joyeux dans ce film. Le scénario n’est d’ailleurs pas vraiment à la hauteur. Si la première partie est accrocheuse, la seconde en revanche est faible. Déroulé très lent, manque de piquant, onirisme qui verse trop dans le délire pur et dur, on a droit à un joli catalogue d’images papier glacé, mais avec un fond qui aurait réellement mérité plus d’approfondissement, plus de relief, quelque chose qui vienne saisir le spectateur, et ne le laisse pas dans une forme d’engourdissement. Un film qui n’arrive pas à me toucher après un meurtre, en m’ayant montré pendant toute sa durée ou presque la vie de la victime, je suis désolé mais je reste critique.
    En sommes, Twin Peaks fire walk with me ne m’a pas complétement déçu quand même malgré mon opinion assez critique. Visuellement singulier avec une esthétique travaillée et avec un réalisateur concerné, on louera encore la bande son et la prestation des principaux acteurs. C’est déjà un beau bagage. Mais c’est un Lynch, c’est un métrage tout de même très ambitieux, avec un casting en or, bref, c’est le genre de métrage qui se doit quand même de mettre une baffe, et ce n’est pas le cas véritablement. 3.
    stebbins
    stebbins

    507 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 décembre 2009
    Ouf ! Un dédale sensoriel duquel on ressort totalement subjugué. David Lynch - l'un des artistes les plus géniaux de l'Histoire - nous entraîne avec Twin Peaks dans les hautes sphères du cinéma. L'oeuvre est dense, difficilement racontable et encore moins explicable : elle fonctionne par affects, par images mentales d'une beauté somptueuse. On retrouve les figures symboliques de la série d'origine : Laura Palmer, le nain du labyrinthe, les paysages montagneux... Et pourtant, ce long métrage peut-être abordé indépendamment des deux saisons télévisées dans la mesure où sa temporalité se situe en amont du premier épisode. Incroyable de constater ( encore une fois ! ) un tel degré d'harmonie visuelle chez le cinéaste américain : Twin Peaks, pourtant fabriqué de toutes pièces, ne prend jamais la pose. Sa poésie s'affirme comme une évidence anéantissant toute forme d'artifice maladroit. Bref, c'est d'une maîtrise et d'un naturel grotesque sidérant, habité par une Sheryl Lee paroxystique rappelant la Sue Lyon du Lolita de Kubrick. Cerise sur la gâteau : Angelo Badalamenti est encore de la partie. Hallucinant et pénétrant.
    Itaelle
    Itaelle

    79 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2010
    "Twin Peaks Fire Walk With Me" est décevant car c'est assurément l'un des films de Lynch les plus opaques. Non pas par l'abstraction des idées et des actions, dans tel cas le film est relativement simple voire simplet vis-à-vis de la filmographique lynchéene, non, c'est le manque de raisonnance cohérente qui obscurcit le tout. En effet "Twin Peaks Fire Walk With Me" n'est pas un huis clos de Lynch où les séquences se répondent entre elles, où le cloisonnement de l'univers nous appe et où chaques séquences est le reflet de toutes les autres, dans ce film tout semble converger vers un aillers, la série sans aucun doute. "Twin Peaks Fire Walk With Me" n'est pas appréciable à sa juste valeure sans sa série cadette, d'autant plus que Sheyl Lee (Laura Palmer), héroïne du film ne possède pas l'alchimie parfaite avec Lynch, comme le posséde Patricia Arquette, Naomi Watts ou bien sur Laura Dern. Hormis "Dune" (USA, 1985), "Twin Peaks Fire Walk With Me" est peut-être le moins bon film de Lynch. Cependant, ce film semble être l'écho de "Eraserhead" (USA, 1977) en ça que le premier long du cinéaste parle du rapport père-fils/bébé et que "Twin Peaks..." traite du rapport, sous un ciel assombri et incestueux, du rapport père-fille/adolescent. Pour conclure, "Twin Peaks Fire Walk With Me" (USA, 1992) est une déception lynchéenne, qui ne sursaute de génie que lors des scènes psychédéliques d'onirisme, frustrante parce que bizarrement, elle reste cloisonnée à être ouverte.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2009
    Je crois qu'avec une oeuvre comme "Twin Peaks", il faut aller au-delà des 4 étoiles que je lui attribue sans hésiter et chercher bien plus loin que dans cette critique reprenant les quelques points essentiels de ce film qui m'avait tant terrorisé plus jeune. Au sommet de son art, le très spécial David Lynch réalisait en 1992 de très loin la plus névrosée, dérangeante et suprenante plongée onirico-cérébrale de toute sa carrière. Parvenant à se défaire de tout souci technique imaginable (sa maîtrise confine au sublime), il offre à son public la synthèse de bien des maux psychologiques hantant son univers cinématographique en approfondissant ceux-ci à l'extrême. Il n'y a quasiment aucune notion d'espace-temps, seulement des protagonistes décérébrés en phase avec leurs pulsions les plus radicales, animales dont ils ne parviennent à se défaire qu'au cours de passages particulièrement crus et provocants. S'ensuit alors la terrifiante introspection d'une adolescente de 17 ans qui mourra sauvagement assassinée (on le sait à l'avance) au terme d'une expérience mentale aux frontières de la folie la plus totale. Les allers-retours entre rêves, cauchemards, aspirations, désirs, phantasmes, confrontations auto-destructrices oscillent dans un climat ayant la force de jouer sur un double registre : la beauté à son paroxysme avec les peurs les plus simples. Lynch, magicien et virtuose de la caméra a pour toile de fond une enquête dont il se fiche complètement : lui préfère la dilatation du temps, la destructuration de son récit, la narration en apparence la plus insensée qui soit mais en réalité complètement justifée au vu de l'ensemble, introduit des personnages ayant tous une fonction métaphorique de notre esprit et se permet des audaces tant visuelles que psychologiques époustouflantes tant l'émotion transmise au spectateur s'avère puissante. Très largement supérieur à d'autres films plus adulés, "Twin Peaks" est l'apothéose d'un artiste torturé.
    peter W.
    peter W.

    44 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 avril 2017
    La réalisation est superbe mais je crois que quand on lui à proposer de choisir entre la petite pillule rouge ou la petite pillule bleu le réalisateur a pris les deux du coup le résultat est plus qu'étrange. Sous réserve je dirai que le film semble vouloir parler de l'inceste et de ses conséquences.
    Le-Droogie
    Le-Droogie

    20 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2011
    De la folie furieuse de cinéma lynchéen. Tout le potentiel du bonhomme réunit dans un peu plus de 2h de bande, marquant très nettement la distance avec Dune, Blue Velvet et Sailor & Lula. Certes, je pars avec un gros handicape, je ne me suis jamais encore attaqué à la série Twin Peaks, mais que dire si ce n’est que ce film me conforte totalement dans mon idée de la découvrir ? Et bien qu’il fait partie des meilleurs films du cinéaste. La réalisation de ce film relève du génie. Chaque plan est travaillé, parfait, étincelant. La lumière est prodigieuse, le scénario, les acteurs, la bande-son, l’analyse psychologique, la façon qu’à Lynch de décortiquer la matière humaine… Absolument sublime, de bout en bout. Bien sûr, encore une fois, je ne peux en dire trop sur la continuité de cette préquelle, narrant les 7 derniers jours de Laura Palmer, si ce n’est vous invité prestement à découvrir cette perle. Du très grand cinéma.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 janvier 2018
    A l’occasion de la sortie de la saison 3 de la série Twin Peaks, une copie en version restaurée du chef d’œuvre de David Lynch est présentée sur les grands écrans en 2017. Tourné après la série télévisée, le film Twin Peaks – Fire Walk With Me raconte les sept derniers jours de Laura Palmer avant sa mort et donc avant les faits de la série qui enquête sur sa mort avec l’agent Dale Cooper. Pourtant, nous vous déconseillons de découvrir ce long-métrage après avoir vu la série, sous peine d’être spolié dès le début. Dans ce long-métrage, on apprend en effet que la jeune Laura n’était pas toute rose. Sa vie était rythmée entre les garçons, la cocaïne, ses rapports difficiles avec ses parents et les mensonges. Comme la plupart des films de David Lynch, Twin Peaks est une expérience immersive où il n’est pas nécessaire de tout comprendre à partir du moment où vous y prenez du plaisir. En effet, le cinéaste se joue de nous en déballant de nombreuses pièces d’un puzzle à reconstruire dans une pièce aux couleurs vives, à la musique envoutante et aux grimaces effrayantes de ceux qui nous regarde. Chef d’œuvre inestimable, Twin Peaks – Fire Walk With Me reste toujours couronné de mystère au fur et à mesure que les théories fusent sur Internet et le mieux c’est de le re-revoir.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2014
    David Lynch nous emmène dans son univers à travers un film casse-tête. Twin Peaks retrace d'abord l'enquête sur un assassinat, puis on suit les derniers jours de la vie de Laura Palmer, une descente aux enfers assez trash. Bien évidemment comme souvent chez Lynch c'est assez différent de ce que l'on a l'habitude de pouvoir voir. On navigue entre rêve, réalité, délire psychologique, et c'est dur de s'y retrouver au milieu de tout ça. Mais malgré tout, le film se suit très bien et surtout on est aspiré dans l'atmosphère sombre que nous a concocter Lynch, et c'est vraiment superbe, on sort totalement halluciné de ce film, où chacun se fera une interprétation. Les acteurs, enfin surtout Sheryl Lee dans le rôle de Laura Palmer, sont très bon. Par contre je déconseille ce film à ceux qui n'aime pas le cinéma de Lynch (moi-même je ne suis pas fan de tous ses films), celui-là est assez particulier mais je suis bien rentré dans le film et dans ce cas c'est vraiment excellent.
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