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Kymani Alger
29 abonnés
547 critiques
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4,0
Publiée le 12 octobre 2024
Même si j'ai beaucoup aimé c'était quand même une petite déception . Je trouve que le film était beaucoup trop court, le film pouvait raconter tellement plus de choses, développer tellement plus d'intrigues mais le film est malheureusement resté enfermé sur son sujet . J'ai trouvé la fin un peu bâclé, le film aurait dû durer au moins 2h45 , c'est pour moi un gros potentiel gâché. Après ça reste un très bon film il est nettement plus sombre que la série, Laura Palmer est super attachante et touchante et je trouve que le prologue du film sur le meurtre de Teresa banks était un bijou, un véritable chef d'œuvre. C'est un film qu'il faut ressentir, un film avec beaucoup de métaphore. Sans oublier que la scène finale était vraiment magnifique !
Je préfère quand même la série. Si il y a une version longue de ce film je la regarderai avec plaisir, et il sera d'ailleurs possible que ma note et mon opinion au sujet du film augmente !
Pas franchement fan de l'univers de David Lynch, dont le talent ne se discute pas mais dont les outrances peuvent lasser et/ou dérouter, j'ai un faible pour ce Twin Peaks qui séduit par son mélange de prosaisme d'une jeunesse en manque de repère, avec des scènes d'effroi qui atteignent des cimes cauchemardesques. Il faut souligner les qualité esthétiques du film ainsin que la composition d'Angelo Baladamenti. Malgré un première demi-heure guère convaincante, Cette terrible histoire incestueuse qui emprunte le labyrinthe tortueux de la psyché a fleur de peau de son héroine, s'avère marquante par son inconfort et l'émotion qu'elle distille.
Twin Peaks, la série, était très prenante mais parfois assez longue. Il en est de même pour le film. Je pense qu'il est impératif de voir la série avant de visionner le film. On retrouve l'univers d'un Lynch complètement barré, surréaliste. La série était tout de même plus accessible. Finalement, le film est le dénouement de la série. Les choses se démêlent facilement et on comprend tout. Bien sur c'est du Lynch, on n'est donc pas toujours réceptif a ce qu'il essaye de nous faire comprendre. Mais le message principal passe. Un film qui complète parfaitement la série.
Un film curieux et intrigant mais très intéressant car énormément pensé et réfléchi comme tous les films de David Lynch qui ne laisse absolument rien au hasard. La direction d'acteurs est sublime, la photo est magnifique et très travaillée, tout comme le son qui s'accorde en harmonie avec les images. A cela s'ajoute l'envoûtante musique d'Angelo Badalamenti, le compositeur fétiche de David Lynch. Un film très intéressant à découvrir.
Le moins bon Lynch que j'ai vu pour le moment. Un film dérangeant à souhait ce qui est en général plutôt bien mais je ne sais pas le fait d'être dérouter m'a cette fois déplu. Peut être ne l'ai-je pas apprécier à sa juste valeur? Sans doute. Un autre visionnage serait surement nécessaire, en tout cas pour le moment ce n'est pas un film qui me plaît. Je reste fan de "Inland Empire" moins de ce Twin Peaks. Le mystère est un peu trop grand et c'est peut être le fait de n'avoir rien pu embriqué de rationnel entre les personnages qui m'a totalement perdu! Je sais qu'il est bête de rechercher la rationnalité dans un film de Lynch mais bon je n'étais sans doute pas dans le bon état d'esprit pour un visionnage du film. A méditer ou à revoir c'est en tout cas intriguant c'est le moins que l'on puisse dire.
Twin Peaks - Fire Walk with me est le film de Lynch que j'ai visionné en dernier, dans toute sa filmographie. Pour être franc, j'en attendais pas énormément. Et quelle surprise ! Enorme fan du véritable esprit de Lynch (comme vous l'avez surement compris), ce film le représtente parfaitement. Et seul Eraserhead, Mullholand drive et Inland Empire le representait a la perfection. Lost highway aussi, mais un peu moins. Ce Twin Peaks est dôté d'un humour glacant au poil, d'une BO phénoménale, d'une atmosphère glacante, de scène d'angoisse et de cauchemar Lynchiennes purement géniales. Si vous voulez retrouver l'esprit de Lynch à son stade le plus profond, comme vous avez pu le voir dans Eraserhead, Mulholland Drive, mais surtout Inland Empire pour moi, vous pouvez y aller. David Lynch se sert de sa série magistrale pour nous pondre un film, qui aurait pu etre fait pour le fric. Au final, il est concurrent à la palme d'or de 1992. Chapeau papa David.
Ce que la série a de meilleur, David Lynch réussit à le transposer dans le film, qui répond pleinement aux attentes placées en lui en ce sens qu’il apporte plusieurs éléments de réponse, tout en laissant (et même en créant) de nombreuses zones d’ombre, et sans pour autant n’être qu’une vulgaire suite d’explications. Lynch soigne encore une fois ra réalisation, et bien que Lost Highway et Mulholland Drive soient plus aboutis, on retrouve beaucoup d’éléments qui ont fait le succès de ces deux chefs-d’œuvre (ambiance incroyable, personnages intrigants, tension extrême, perpétuel questionnement, etc). Une belle réussite qui rattrape bien le coup de la série.
Un excellent film de david lynch qui s'est fait totalement descendre à sa sortie et qui bénéficie aujourd'hui d'une réhabilitation bienvenue. Film novateur quant à sa construction : le premier tiers du film au rythme lent et aux personnages amorphes évoluant dans un monde appremment éloigné de celui de Laura Palmer, les deux autres tiers se resserrant sur elle et basculant souvent dans l'hystérie. Une structure qui annonce celle de Lost Highway. Des images splendides, une musique et un travail sonore somptueux, des comédiens comme toujours extrêmement bien dirigés. Inutile de voir la série avant; d'ailleurs, le film commence par une télé qu'on explose à coup de hache.
Avec le temps D.Lynch a sut s'imposer dans l'univers du cinéma. Plus il gagne en reconaissance et plus ses films sont décalés, plus il ose... sauf qu'à force de trop oser on ne suit plus trop bien le délire. La mise en scène est superbe ainsi que la scenographie, la technique est irréprochable mais alors pour se qui est du fond... Lynch fait dans l'abstrait pour faire de l'abstrait, ne cherchez aucune signification dans les codes qu'il sème dans ses films... il n'y a rien à comprendre...c'était le seul Lynch que je n'avais pas encore vu et franchement je sature un petit peu.
Ce film est n'a pas de sens, il est malsain, très mal écrit, brouillon, voila ce que donne un très mauvais David Lynch qui avait dût ce servir un bon bol de coke en pondant cette bouse . Pourtant le film démarre bien et on se met à penser que cette enquête sera passionnante, mais très vite on déchante . Ce film n'a en fin de compte ni queue ni tête . Je reconnais que ce metteur en scène si particulier n'edt pqs toujours facile à comprendre, ses oeuvres sortent des multiples films trop ordinaire que nous voyons bien souvent, mais je ne peux pas dire du bien de ce film la qui pour moi n'en est pas un . Seul un vrai partisan de la série pourrait comprendre une telle folie . Reste la superbe partition d'Angelo Badalementi comme seule onde positive de ce film tordu . Je ne voit pas le but de ce film, il est totalement incompréhensible et de plus, nous ne sommes pas dans le rêve une seconde, car tout ceci n'est que cauchemar, et pourtant le film démarrait bien et l'on pouvait s'attendre à une intrigue palpitante, mais quelle déception . Bien sur, la patte du metteur en scène est bien la et on la sent, histoire complexe, tordue parfois (en résumé celui la l'est du début à la fin), des personnages étrange et terrifiants pour certains . J'ai rarement était déçu par le style David Lynch, j'aime assez même car il se démarque parmi d'autres tout comme certains cinéaste ce démarque de leur coté par leur style bien à eux . Je ne suis pas un grand fan de Mulholand Drive, mais je trouvait sa mise en scène impeccable, de plus malgré les nombreuses incohérences et la complexité du scénario, ce film était pour moi un vrai film avec son histoire, ce qui n'est pas le cas de Twin Peaks qui n'est qu'un ramassi de conneries .
Je ne sais pas pour quelles raisons les gens aiment aller au cinéma: se dépayser de ce triste monde ? S’identifier à des héros imaginaires ? Voir des effets spéciaux qui puent le fric ? Avant de rentrer dans la salle hier, je marchais dans la pluie, il faisait nuit, y avait beaucoup de gens déjà soûls mais moi enfermé dans ma bulle je savais que j'allais vivre une sacré expérience avec ce film de Lynch,et bien ce n'est pas loupé, en plein dans le mile. Je suis resté scotché sur mon siège au générique, je suis encore sans mots, Il faut absolument vivre cette expérience fantasmagorique unique. Je ne suis pas prêt de retrouver autant d'émotions et une interrogation de l'esprit aussi puissante dans les salles obscures.
Lynch est bien le cinéaste de l’inquiétante étrangeté. J’ai retrouvé en regardant « Twin peaks » les émotions que j’avais eues en découvrant la littérature fantastique la plus sophistiquée quand j’étais adolescent. Lynch créé des personnages parfaitement stéréotypés de films noirs et de feuilletons soap (le flic ou la collégienne blonde) pour les mettre dans des situations incongrues. Il met du chromo à coté de situations choquantes. Le fantastique peut aussi venir directement de la technique picturale : un tableau en trompe l’oeil est un passage pour un monde parallèle. La seconde partie du film est la plus extraordinaire et la plus poignante aussi : on tremble, on a de la compassion pour une héroïne au départ conventionnelle, puis victime emblématique d’un idéal d’ « american way of life » dont Lynch nous dévoile toute la noirceur sous-jacente.
J'aime bien le coté surréaliste, décalé, et psychédélique qui ressort. C'est un film angoissant, très soigné et qui met mal à l'aise. Laura semble atteinte de schizophrénie et d'hallucination spoiler: (ce qui va l'emmener tout droit vers la mort) , comme la plupart des personnages des films de David Lynch (Mullholand Drive, Blue Velvet...). Il semble être attiré par l'esthétique : la couleur rouge revient souvent, les musiques sont toujours de choix ainsi que les acteurs. Il y a de très belles images, cependant j'ai du mal avec la manière dont il construit la narration ; ça part un peu dans tout les sens, il va dans des délires que lui seul comprend mais en même temps c'est ce qui fait sa marque de fabrique, sa signature stylistique.