https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/09/29/le-petit-prince-a-dit-critique/
Lundi matin, l’empereur, sa femme et le p’tit prince, sont venus chez moi, pour me serrer la pince… Mais la pince va serrer un peu trop fort…
Dans la même minute, entre Adam et Mélanie (Anémone), ça s’engueule fort, ça s’englue dru et dur. Puis apaisement, et complicité, on se fend la poire. On devine les souffrances passées, le sentiment parfois d’exaspération de l’autre, les colères actuelles et la nostalgie des anciens amoureux fous, éperdus, en un et deux mots. Une radio, des clichés, et c’est la vie qui s’en va… Perdre son enfant, l’immonde déchirure, l’ultime injustice, la béance extrême. Dans cette irrationalité d’un moment, quand la vie bascule, chaque seconde, chaque instant devient comme un arrêt sur image, comme si maintenant tout allait compter. Tout doit devenir une éternité car tout, très vite va s’éteindre.
Telle la tumeur dans la tête de Violette, leur indicible lien s’amplifie inexorablement, et de trois, ils ne feront qu’un. Le film est un poème, une rencontre, un croisement des arts. Une musique enivrante qui apporte la touche finale à l’étincelante grâce de l’œuvre.
Le petit prince a dit, à revoir en nostalgie des un-e-s, découvrir la beauté de l’inconnu pour les autres, et au final, sortez les mouchoirs et vibrez, vibrez fort… Lundi matin, l’empereur, sa femme et le p’tit prince…