Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
dai72
153 abonnés
2 131 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 18 juin 2013
Un film d'aventure pas très passionnant, ça manque de rythme, on n'y croit difficilement et la romance est bâclée. J'ai rarement vu un film de pirates aussi moyen, aussi mou. Même les quelques scènes d'action sont manquées et plus ridicules que bonnes. L'ensemble est assez pitoyable !!
Dans le cinéma mondial il n’existe pas plus de 10 films de pirates de ce niveau, tous tournés il y a déjà bien longtemps. C’est comme pour les westerns ou les films noirs, le moule est cassé faute en partie au manque de grands réalisateurs. Borzage en faisant évidemment partie. Tout est beau y compris le scénario et le dialogue, tous les deux intelligents et subtils. C’est évidemment un film pour enfants de l’époque et qui est difficile à apprécier pour les spectateurs ne l’ayant pas vu ou pas aimé. Totalement imaginaire et fantaisiste sans être du tout comique, il demande une connaissance particulière pour l’apprécier exactement comme à un étranger pour juger un vin français de qualité. Reste cependant la mise en scène magnifique avec des subtilités et des superbes outrances chères à Borzage. Je crois en plus que je n’ai jamais vu Maureen O’Hara aussi belle que dans ''pavillon noir'' ce qui ne l’empêche pas d’esquiver ou de cacher sa bouche aux baisers des que le scénario s’y prête.
On a du mal reconnaitre l'empreinte du grand Frank Borzage mais c'est tout de même un film très agréable, avec de très belles couleurs et quelques scènes d'action bien faites. Trois étoiles peut-être généreuses, mais ce film m'a bien plu et il compte tout de même dans ses rangs la sublime Maureen O'Hara. Alors rien que pour elle...
C'est loin d'être le meilleur film de pirates que j'ai vu, peu palpitant, il a mal vieilli, de plus l'acteur incarnant le chef des pirates manque de charisme (et de virilité) , la beauté de Maureen O'Hara ne suffit pas à sauver Pavillon noir. Je n'ai pas regardé jusqu'au bout ce film. Décevant.
Depuis 1935 et le succès des "Révoltés du Bounty" (Frank Lloyd) et du "Capitaine Blood" (Michael Curtiz), le film de pirates est une valeur sûre qui permet aux studios de mettre en avant leurs jeunes premiers dans des films mélangeant exotisme, aventures, humour et romance. La Fox ayant pris un peu de retard sur la MGM et la Warner, entreprend en 1942 sous la houlette d’Henry King de lancer sur les mers son nouveau jeune premier dans le « Cygne noir ». Le succès est encore au rendez-vous. La RKO plutôt spécialisée dans le western de série B dont l’étoile pâlit dangereusement dans les années 40, s’est astucieusement reconvertie dans le film noir. Son retour au film d’action et au technicolor se fera donc avec « Pavillon noir » pour lequel elle engage Maureen O’Hara déjà présente sur « Le cygne noir ». C’est l’actrice qui pense à Frank Borzage pour la mise en scène. Choix assez curieux car le réalisateur alors considéré comme un vétéran dont les chefs d’œuvre remontent à la fin du muet (« L’heure suprême », « L’ange de la rue », « Lucky star » ou « La femme au corbeau ») est surtout un cinéaste de l’intime et de la sublimation du sentiment amoureux. On retrouvera d’ailleurs un peu de cette inclinaison teintée d'un érotisme bon teint dans le film qui par ailleurs supporte assez mal la comparaison avec ses illustres concurrents au niveau de la gestion des scènes d’action notamment maritimes qui sont l’ingrédient majeur des films de pirates. Les duels à l’épée en particulier n’ont pas la fougue et la flamboyance requises. Tout est pourtant bien là des canons du genre mais situé à un niveau en dessous des meilleures productions qui fait que le film est aujourd’hui un peu oublié, arrivant toutefois à se hisser dans certains classements sans doute à cause d’une production assez restreinte dans ce domaine curieusement assez peu visité. Si Paul Henreid n’a pas le charisme d’Errol Flynn ou de Tyrone Power il parvient malgré tout à donner le change mais c’est bien Walter Slezak le truculent acteur autrichien qui lui vole la vedette ainsi qu’à la très énergique, campant un méchant tout à fait réjouissant Maureen O’Hara. En clair, en dépit de tout le respect qu’inspirent la carrière et le grand talent de Frank Borzage ce film marque bien le signe du déclin pour ce réalisateur si prolifique dont la carrière de réalisateur commença en 1916 à l’âge de 23 ans.
Un film d’aventures (et même de pirates pour être précis) signé Frank Borzage, voilà qui peut surprendre… Ce n’est certes pas là le genre dans lequel je le préfère mais force est de reconnaître qu’il ne s’en tire pas trop mal. Le scénario est bien construit, les acteurs sont convaincants (Maureen O’Hara et Paul Henreid en tête qui forment un couple très glamour) et le technicolor apporte de belles images de la mer. On peut reprocher une mise en scène un peu trop académique et manquant quelque peu de folie mais c’est un film pertinent et bien fait qui fait passer un moment agréable.
Excellent film de pirate comme on n'en voit plus que trop rarement. Décors et costumes aussi chatoyantes que possible, aventure et galanterie comme savait si bien le faire Hollywood. En prime une toujours superbe Maureen O'Hara qui est malheureusement affublé de Paul Henreid toujours aussi peu charismatique.
Surprenant de voir le réalisateur Frank Borzage, beaucoup plus connu pour ses films d'amour lyriques, aux commandes d'un film de pirates. Alors "Pavillon noir" se situe raisonnablement dans la moyenne du genre, il ne lui apporte rien mais ne lui fait pas non plus du tort. Disons qu'au niveau des points faibles, il y a les scènes d'action à la mise en scène peu convaincante et au manque de punch évident. Et disons qu'au niveau des points forts, l'intrigue ne manque pas de rebondissements, certaines scènes intimistes sont très réussies, Walter Slezak donne une superbe interprétation dans le rôle du méchant de service et Maureen O'Hara est flamboyante à chacune de ses apparitions. Peut-être pas un trésor inestimable du genre mais à l'abordage quand même.
On ne se voile pas la face, un Errol Flynn aurait donné une dimension tout autre à ce film d'aventures et de pirates, à la place, on peut regretter un héros qui se veut charmeur, mais sans charisme, du coup, on ne croit pas à cette idylle, une héroïne trop belle pour un prétendant trop lisse. Outre cette faiblesse, le film reste un agréable moment.
Les aléas des déstinées à Hollywood réservent parfois quelques surprises : ainsi voir Frank Borzage, le roi du mélodrame, aux commandes d'un film de pirates. Paul Henreid, le résistant en chef de Casablanca, tourné l'année précédente, se révèle convainquant dans un rôle de l'homme bafoué par un gouverneur tyrannique des côtes espagnoles. Il devient alors le pire des flibustiers pour débarasser la région de cet infâme scélérat. Pour arriver à ses fins, il ne fait rien moins qu'épouser la femme qui était destinée à son ennemi... Celle ci n'est autre que la belle et impêtueuse Maureen O'Hara, qui cependant a une sérieuse concurrente ici : Bini Barnes dans le rôle d'une femme pirate jalouse et féroce, mais au grand coeur. Outre que les actions sont bien menées, que ce soit sur l'eau ou à terre, notamment dans les géoles, le film bénéficie d'une distribution de choix avec le cynique et impitoyable Walter Slezack dans le rôle du gouverneur et John Emery dans celui du traître.
Frank Borzage fut un touche à tout du cinéma américain. Acteur, producteur, scénariste et réalisateur prolifique, il compte plus de cent films à son actif, dont beaucoup furent tournés à l'époque du muet. Pavillon noir fait partie de ces films d'aventure agréables à visionner, basés sur un scénario classique. Les plans sentent le studio mais on se laisse prendre à l'histoire dans laquelle on retrouve les poncifs du genre : un aventurier hollandais qui va devenir un héros (Paul Henreid), une belle et noble dame (Maureen O'Hara), des pirates buveurs, gouailleurs et provocateurs, des batailles navales . Un bon divertissement qui retient l'attention pour 1h40 de spectacle.
Voila un film de l'âge d'or d'Hollywood qui n'a pas échappé à l'usure du temps, devenant quasiment méconnu. Pourtant, si l'on oublie les trucages vraiment datés, le film est un agréable divertissement, servi par une bonne distribution (Maureen O'Hara lance déjà des éclairs à travers son regard). Le réalisateur parvient en outre à développer une cruauté malsaine chez plusieurs personnages, en particulier ces sacrés espagnols, méchants de service, pour lesquels le spectateur ne pourra avoir que des sentiments revanchards. Bien dans son époque, le film est donc manichéen en diable, même si "les méchants ne sont pas ceux que l'on croît". A voir.
13 920 abonnés
12 474 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 7 septembre 2010
A l'abordage! Ce beau film d'aventures rèalisè au milieu des annèes 40 est dotè d'une belle histoire de pirates aux couleurs magnifiques! Frank Borzage, que l'on connait surtout pour ses crèations d'atmosphères romantiques, nous offre avec ce "Spanish Main" un film de pirates très divertissant avec ces combats, ces abordages et ces beaux costumes! Le bondissant Paul Henreid et la très jolie Maureen O'Hara sont excellents! La force d'amour de ce couple nous entraîne au beau milieu des mers dans un jeu d'attraction-rèpulsion absolument croustillant! De la belle ouvrage pour ce classique maritime hollywoodien...