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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 mars 2009
De l'humour très noir (j'adore), un Poelvoorde dans un de ses meilleurs rôle, des dialogues excellents et qui font du bien dans cette periode du politiquement correct totalement aseptisé, en gros un film culte à voir au moins une fois !
Repliques cultes ("T aimes ca la merde, hein ?") acteur genial (poolvoerde), histoire horrible et derangeante, humour belge, bref un ovni que j avais vu en vhs a l epoque en 93 et qui est resté un des meilleurs films avec poolvoerde avec les portes de la gloire.
J'ai pas mal hésité entre 2 et 3 pour ce film qu'on se doit d'avoir vu, je mets finalement 3 pour l'ambiance assez malsaine assumée, mais si j'avais dû noter en fonction de l'humour j'aurais mis 2 ou 1, car parfois ça devient tellement noir que ça arrête d'être de l'humour.
Un film jouissif à regarder, inconventionnel, et avec un humour noir très apprécié.
Le protagoniste joué par Poolevorde est très paradoxal. Il est à la fois fascinant et repoussant. Il est capable de tout, hors-loi, hors-système, hors-raison, mais en même temps cultivé, poète, attachant. Il n'est pas dans le 'qu'ils me haïssent pourvu qu'ils me craignent', mais 'qu'ils m'aiment et me craignent'.
La forme du film est elle aussi paradoxale: c'est un documentaire, ce qui permet de faire croire au spectateur que cela s'est vraiment passé, et donne un côté didactique au film car le protagoniste explique tout ce qu'il fait aux caméramen, qui se retrouvent (malgré eux?) ses acolytes puis ses complices. Mais d'un autre côté, tout semble un peu trop gros pour être gobé sans broncher. spoiler: La famille qui ne dit rien, les caméramen qui continuent alors que leur pote meurt...
Le parti pris des réalisateurs de rendre les caméramen neutres est astucieux car ce ne sont pas eux qui mettront un terme au film, en appelant la police par exemple, mais on sait quand même qu'il faudra bien que le meurtrier se fasse arrêter au rythme hallucinant avec lequel il enchaîne ses forfaits.
Il n'y a AUCUN tabou, tout le monde y passe, et c'est pour moi la seule façon de rendre le film supportable. Sinon on se retrouverait avec un perso principal complètement dingue, mais dont les actes seraient aseptisés, et donc on n'y croirait pas une seconde.
C’est arrivé près de chez vous Par Ugo Blériot Man Bites Dog, 95 min, réalisé par Rémy Belvaux ; André Bonzel ; Benoît Poelvoorde sortie en 1992, comédie dramatique Belge. Docufiction humoristique sur un tueur en série exerçant sa passion de tuer des facteurs, des retraités, et des personnes au hasard. Peu à peu il implique l’équipe de tournage dans des viols, et meurtres en tous genres, jusqu'à leurs morts. « Qu’apporte la forme du documentaire à ce film de fiction ? ». Durant les années 90, lors des débuts de la téléréalité, avec Le Loft en France, Big Brother en Angleterre et Striptease en Belgique, deux réalisateurs inconnue du public, Rémy Belvaux et André Bonzel font appelle à Benoît Poelvoorde pour tourner cette critique de la téléréalité. En premier lieux critiqué par l’opinion publique, de par son humour noir et franchement décalé ainsi que sa violence, il est ensuite reconnu à Cannes comme un très bon film par le jury. On remarque que cette fiction est construite à la façon d’un documentaire. Ce mélange entre deux types de long métrage permet de compenser le manque de moyen. Le réalisateur filme à la première personne tel un reportage à la télévision Cette façon de réaliser se retrouve par exemple dans certains films d’horreur à petit budget comme dans Le projet blair witch de Eduardo Sánchez, Rec de Jaume Balagueró, ou plus récemment dans The visit de Night Shyamalan. Mais le docufiction permet au réalisateur de construire son film comme une succession de scène comique sans qu’il y ai d’histoire précise. C’est un enchainement de séquences, de sketchs, comme les programmes courts d’humour que l’on retrouve à la télévision ou comme dans le cinéma burlesque du début du siècle. De plus, grâce aux caractéristiques du documentaire, le film parait plus réel, et plus compréhensible qu’une simple fiction. Le documentaire critique un sujet directement, en le montrant à l’image, alors que la fiction au contraire, critique un sujet indirectement, souvent par message sous-entendu. La critique de la téléréalité avait déjà été abordé sous forme de fiction dans des films tel que Le prix du danger d’Yves Boisset, La mort en direct de Bertrand Tavernier ou The Truman show de Peter Weir. Cependant ces films sont bordés par le téléspectateur comme un film d’action plus qu’un film critiquant la téléréalité. En conclusion, Rémy Belvaux, dans son film, interroge le spectateur sur jusqu’où iront les médias et la téléréalité. Mais de nos jours la problématique est remis au gouts du jour avec internet où la réalité a dépassé la fiction, avec le suicide d’une jeune fille en direct sur périscope.
Ce film est un énorme défouloir, et comme ça fait du bien. Ici, l'humour noir exubérant fait froid dans le dos et on se régale. Ça n'arrête pas et ça va parfois très loin. Poelvoorde est juste exceptionnel dans ce rôle, si naturel qu’on aurait tendance à dire qu’il ne joue pas mais qu’il est lui-même. Tout tourne autour de lui, il est une véritable attraction, on peut l'écouter parler pendant des heures, de cinéma, d’art, d’architectures et de diverses choses avec son décalage qui lui est propre, il est complètement fou, je suis fan. Après c’est un film amateur, tourné avec peu de moyen mais avec des qualités cinématographiques indéniables. Le film s’essaie un peu à tout, filature, poursuite, gunfight, on voit que c’est expérimental et c’est par moment très réussit. Enfin la première demi-heure est riche en intensité mais après le film perd son rythme et on s’ennuie quelque peu vers la fin. « C’est arrivé près de chez vous » est un film modeste qu’on retiendra pour son humour noir jouissif et pour l’immense interprétation de Benoit Poelvoorde. A voir entre potes pour augmenter le tripe.
Que dire... Certainement le premier faux documentaire important dans l'histoire du cinéma. C'est également le tout premier long métrage de Benoit Poelvoorde entant qu'acteur principal et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il s'en donne à cœur joie, ont sent qu'il est réellement impliquer dans son rôle de tueur à la fois froid et joyeusement vaniteux. Ce film marque les esprits c'est le moins qu'on puisse dire, tant bien par ses dialogues cultissime que par ses scènes de meurtres plutôt brutal pour la plupart. A voir absolument !
Film culte! A voir absolument. Ne laisse personne indifférent. L'ambiance particulière, humour noir et dialogues acerbes font de ce film un pur chef-d'oeuvre.
L'idée de créer un faux documentaire sur un tueur à gage était une idée de génie et Benoit Poelvoorde tient son rôle à merveille, peut-être, pour moi, le meilleur de sa carrière. Pourtant ce film ne paye pas de mine avec sa réalisation qui semble issue tout droit d'un délire de copain. Mais l'ambiance alimentée par un humour noir et un cynisme bien maitrisé, une magnifique prestation de Poelvoorde dans un rôle qui lui colle à la peau et des répliques cultes font de ce film une véritable référence.
Film original, enfin film... film dans le film plutôt. Scénario très original donc, c'est des fois un peu long à se dérouler mais Poelvoorde est d'une excellence, le film que je préfère où il joue dedans. Les répliques sont excellentes et la réalisation est intéressante. Il faut sélectionner les passages "cultes" dans ce film car il y en a qui sont un peu lourds mais ça passe bien quand même.
Film culte et complétement déjanté où l'on voit le potentiel de Benoit Poolvoerde qui nous régale dans ce film à l'humour "très" noir...La scène où Polvoerde tue la mémé en lui gueulant dessus est désopilante , c'est une scène 'anthologie du cinéma comique...A voir...