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Un visiteur
3,5
Publiée le 25 janvier 2013
Un bon film, assez choquant. Malheureusement pour moi, l'humour n'a pas été souvent au rendez-vous pour moi, je n'ai vraiment ri que spoiler: a chaque fois qu'une personne de l'équipe meurt, la petite vidéo de merde du mec . Un Benoit Poelvoorde excellent dans son personnage. Un film plus horrifique qu'humoristique. Deux scènes très très choquantes dans le film ( spoiler: quand il tue l'enfant et la scène de viol
J'attends de voir la version américaine!!! (malcolm)
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film puisque le contenu se résume assez vite. Nous suivons un faux documentaire sur la vie d'un tueur à gage joué par Benoit Poelvoorde dans son quotidien par le biais d'un suivi avec caméra à l'épaule ou encore d'interviews. Et le film est très sympa dans l'ensemble sans être exceptionnel. Poelvoorde nous offre un meurtrier ignare qui souhaite avoir l'air cultiver en déblatérant de la poésie et tentant de parler de littérature ou de philosophie alors qu'il ne s'agit en faite que d'un excentrique raciste qui domine son petit monde comme si il était un grand seigneur. Chacune de ses interventions est assez cocasse, les dialogues sont bien écris sans tomber dans un humour grivois inutile. Certaines scènes sont très malsaines (spoiler: notamment le meurtre d'un enfant ou encore le viol d'une femme qui nous sont montrés avec détachement, par le biais du protagoniste mais aussi de l'équipe technique qui participe activement à chacun de ces crimes ). Ce film parvient donc à mélanger une atmosphère assez sale par le biais de tous ces actes commis par Poelvoorde (on doit bien voir une vingtaine de meurtres) tout en maintenant un humour particulier qui pour le coup ressemble un peu à celui des frères Cohen dans une certaine mesure (spoiler: par exemple la scène où l'équipe recherche le bijou perdu par l'assassin dans un bâtiment industriel pendant 10 minutes alors qu'ils sont en train de poursuivre une cible à abattre ). Ce "documentaire" est donc une bonne découverte pour ma part que j'ai pris plaisir à voir, ce n'était pas non plus un feu d'artifice, en raison parfois de certaines longueurs mais le film reste un moment intéressant à passer. 14/20
Faux documentaire dénonciateur d'une société abrutie prête à regarder n'importe quoi à la télé et dénonciateur de la recherche du scoop. Ces points là sont bien menés. Mais pour ce qui est du reste, c'est assez faible. Ce n'est pas un humour auquel j'accroche et il m'a donc été difficile d'apprécier le film en lui-même.
Malgrés une excellente prestation de Benoît Poolvoerde, et une histoire vraiment délirante... C'est long. Avec vingt minutes en moins, je n'aurais probablement ressenti aucun ennui, et c'est sans hésiter que j'aurais donné cinq étoiles à ce film.
Une vraie comédie noire comme on en voit trop rarement. On suit Ben, ce tueur en série atypique, et l'équipe de tournage réalisant un documentaire sur sa vie, au fil de ses forfaits divers et variés. Un film grinçant qui n'épargne rien au spectateur, toujours au plus près de l'action et de la violence. Une réussite du cinéma subjectif et un des meilleurs rôles de Poelvoorde. Ce premier film, réalisé avec peu de moyens, en noir et blanc fait parti de ces oeuvres cinématographiques à part, qui sans être des chefs-d'oeuvre, sortent du lot par leur originalité et leur fraicheur.
Dans ce faux documentaire en noir et blanc, on suit Ben dans son métier...de serial killer, spécialisé dans l'assassinat des personnes âgées Comme un travailleur ordinaire, il présente son activité, dévoile des ficelles...Grâce à lui, on apprend plein de nouvelles choses : Tuer une mamie sans gaspiller une balle! Lester un corps ("les os sont beaucoup plus lourds chez un nain donc c'est une fois le poids") La recette du cocktail "Petit Grégory" (vous pouvez déjà ficeler une olive à un morceau de sucre) C'est noir, cynique, teinté d'humour belge LE film qui a révélé Benoît Poelvoorde!
Un film au concept original, dès les 10 premières secondes, on sait à quoi s'entendre : de la violence, du choc et de l'humour noir. Porté par un Benoit Poelvoorde généralissime il faut quand même tout de même s'accrocher de temps en temps pour ne pas perdre le fil du film. À voir.
Ce film a été tourné entièrement caméra à l'épaule et en noir et blanc. Il démarre comme un film d'humour noir, mais change progressivement de nature, à mesure que l'on «fait connaissance» avec le personnage central, joué par Benoît Poelvoorde.
Ce qui est intéressant dans ce film, ce n'est pas tant ce que fait le personnage, mais les émotions assez paradoxales que l'on ressent en le regardant. Il me semble que l'idée du réalisateur est spoiler: d'amener le spectateur à s'interroger sur ses propres limites, sa propre sensibilité. Face à un personnage un peu fou mais drôle, qui devient de plus en plus fou et de moins en moins drôle, où s'arrête le rire et l'empathie que celui-ci nous permet d'éprouver pour le personnage, et où commence l'horreur d'avoir ri et d'avoir éprouvé cette empathie pour ce qui s'avère être un absolu psychopathe?
Je n'ai vu aucun autre film qui traite de cette question, et encore moins sous cette forme «brute» de quasi-reportage. Ce questionnement intérieur, qui a été le mien après avoir vu le film, me l'a rendu vraiment très intéressant, mais c'est peut-être très personnel et je ne garantis pas qu'il plaira à tout le monde (certaines scènes sont spoiler: atroces ).
Au vu des données de départ (budget, scénario, acteurs), on ne peut pas attendre mieux de "C'est arrivé près de chez vous" : l'originalité d'un scénario, le talent d'un acteur, l'aspect « film de fin d'études », la noirceur d'un humour, même réunis, n'ont jamais suffi à faire un grand film. Le "premier Poelvoorde" est donc un bon film, sans plus. En dehors des atouts mentionnés ci-dessus, c'est surtout l'évolution des personnages qui donne son charme à "C'est arrivé près de chez vous". Un réalisateur spoiler: qui devient complice , une équipe de tournage spoiler: décimée , un tueur chez qui l'humour « bon enfant » et la jovialité initiales finissent par ne plus dissimuler le goût pour l'ultra-violence, la crapulerie et le sordide. C'est aussi pour cela qu'on aime l'humour noir : parce qu'il n'est, foncièrement, pas si drôle.
Dur de classer ce film comme comédie, pourtant il commence tel une comédie noir, un groupe de reporter suit un serial killer interprété par l'excellent Benoît Poelvoorde, il filme les différentes morts de femmes, hommes, enfants, et n'agissent que pour aider le tueur, avec qui ils entretiennent une franche caramaderie.
Un postulat cynique donc, une télé-réalité poussée à l'extrème, des dialogues et des scènes très humour noir, le tout servi en noir et blanc des années 50.
On assiste donc au tribulation du serial killer, ses explications quand il part "travailler" ainsi que ces réflexions sur certaines choses qui l'entoure (l'esthétique des HLM par exemple), c'est provocateur, drôle, on l'aimerait presque.
Mais le film nous fous un revers dans les dents lors de la scène du viol, où là on ne rit plus du tout, ainsi que toute la suite du film qui devient vraiment trash, voir malsain, le noir et blanc rend encore mieux le glauque, bref c'est un bon retournement.
On sort du film assez secoué, même si on riait au début, on se demande quel message y-a-t-il là dedans, il y en a un c'est sûr, encore reste-t-il à le trouver.
Sorti en 1992, ce film belge en noir et blanc retrace l'histoire sanglante de Ben (Benoît Poelvoorde) un tueur professionnel totalement psychopathe et de l'équipe de réalisateurs tournant un documentaire sur lui. Jamais auparavant un film de ce genre n'avait existé : l'humour noir et absurde est porté à un niveau d'audace inouï, Benoit Poelvoorde est parfait dans ce qui restera son meilleur rôle. Cet OVNI cinématographique déjanté à l'extrême est bien sûr devenu culte, tout comme Bernie de Dupontel un peu plus tard. J'ai personnellement beaucoup ri, mais un point tout de même m'a gêné : le gag sur l'affaire Grégory. Les protagonistes de cette affaire étant encore en vie, cela pose problème sur un plan éthique. On peut établir un parallèle entre l'humour noir de ce film et celui des pièces d'Alfred Jarry. Mais dans "Ubu roi" Jarry cherchait à dénoncer le totalitarisme sous toutes ses formes passées, présentes et futures. Rien de tel dans ce film où la gratuité est totale. "C'est arrivé près de chez vous" ne porte aucun message politique : c'est avant tout un miroir de notre société déshumanisée et nihiliste.
Je comprends le statut de film culte que "c'est arrivé près de chez vous" a obtenu. En effet, le film divise de par ses propos et images sans concession aucune. Il y a là une volonté claire et assumée de choquer le spectateur, car certaines scènes sont vraiment dures, et le cynisme y est omniprésent. Le revers de ce parti pris c'est que l'on est soulagé lorsque le film se termine.
À voir, au moins pour se faire un avis. Mais attention, c'est pour un public averti !
Cette petite bande filmée belge créera un certain émoi dans l'industrie cinématographique à Cannes et c'est tant mieux ! Décomplexé, irrévérencieux, cynique ; cela faisait longtemps qu'un film n'avait pas appuyé là où ça fait mal.
Si je connais ce film par cœur pour l'avoir bouffé régulièrement pendant mes jeunes années, je l'ai redécouvert il y a peu et je suis content de voir qu'il n'a pas pris de rides. Au contraire, les expéditions mortelles de Ben reste encore aujourd'hui plus virulentes que de nombreux films se disant "violent".
On en regretterait presque sa carrière actuelle, au Benoît Poelvoorde.