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Je fus surpris en lisant certaines critiques, que des gens voient ce film comme une apologie de la violence... Je pense plutôt qu'il dénonce justement cette violence omniprésente dans nos sociétés, a l'image d'un Orange mécanique voyez vous. Le titre du film m'a tout de suite fait penser à ce genre d'émissions suivant des policiers en pleine intervention, c'est tout le contraire ici, la personne suivie est Benoît, un psychopathe tueur, voleur, violeur, et raciste, rien que ça ! Si vous connaissez suffisamment Poelvoorde vous saurez que ce film n'est pas à prendre au premier degré bien sûr.
Un très bon film français avec Benoît Poelvoorde teinté d'humour noir filmé en noir et blanc sous la forme d'un faux documentaire inspiré de l'émission striptease.
Que dire... Certainement le premier faux documentaire important dans l'histoire du cinéma. C'est également le tout premier long métrage de Benoit Poelvoorde entant qu'acteur principal et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il s'en donne à cœur joie, ont sent qu'il est réellement impliquer dans son rôle de tueur à la fois froid et joyeusement vaniteux. Ce film marque les esprits c'est le moins qu'on puisse dire, tant bien par ses dialogues cultissime que par ses scènes de meurtres plutôt brutal pour la plupart. A voir absolument !
Pour certaines personnes, ce film est culte, et je le comprend. Une chose me dérange, c'est que certaines scènes sont très limites,
spoiler:
je pense en particulier à la scène du viol
Benoit Poelvoorde est excellent, il joue son personnage à la perfection ! Je comprend les gens qui n'aiment pas le film, soit tu aimes, soit tu hais car beaucoup d'humour noir mais les gens qui disent que c'est un film raciste, homophobe... Il faut arrêter, c'est un faux-documentaire, il joue seulement un personnage. Bref très bon film.
Benoit Poelvoorde est excellent, il joue son personnage à la perfection ! Je comprend les gens qui n'aiment pas le film, soit tu aimes, soit tu hais car beaucoup d'humour noir mais les gens qui disent que c'est un film raciste, homophobe... Il faut arrêter, c'est un faux-documentaire, il joue seulement un personnage. Bref très bon film.
Humour noir et sombre qui parfois nous choque ... pour notre plus grand plaisir. Une perle du genre.
On tient ici le rôle le plus incroyable de Benoit Poelvoorde qui porte le film sur ces épaules tellement il est bon.
Jusqu'au boutiste, C'est arrivé près de chez vous est un précurseur du found-footage et tire parti de ces excellents dialogues, de ces situations loufoques mais aussi de ces moments d'angoisse et de malaise.
Seul le rythme maladroit du film viendra entacher un petit film aussi subversif que divertissant.
Jusqu'au boutiste, C'est arrivé près de chez vous est un précurseur du found-footage et tire parti de ces excellents dialogues, de ces situations loufoques mais aussi de ces moments d'angoisse et de malaise.
Seul le rythme maladroit du film viendra entacher un petit film aussi subversif que divertissant.
Sacrée présentation du quotidien peu ordinaire d'un tueur dans un pseudo-reportage sur sa vie. Benoit Poelvoorde incarne parfaitement ce tueur cynique, poëte raté, artiste minable qui tue des gens. Entre les scènes d'humour noir grinçant, Ben, accompagné de son équipe de tournage (Remy Belvaux et André Bonzel) tue à tout va sans que le spectateur ne s'en émeuve. Culte !
C’est arrivé près de chez vous
Par Ugo Blériot
Man Bites Dog, 95 min, réalisé par Rémy Belvaux ; André Bonzel ; Benoît Poelvoorde sortie en 1992, comédie dramatique Belge. Docufiction humoristique sur un tueur en série exerçant sa passion de tuer des facteurs, des retraités, et des personnes au hasard. Peu à peu il implique l’équipe de tournage dans des viols, et meurtres en tous genres, jusqu'à leurs morts.
« Qu’apporte la forme du documentaire à ce film de fiction ? ».
Durant les années 90, lors des débuts de la téléréalité, avec
Le Loft en France, Big Brother en Angleterre et Striptease en Belgique, deux réalisateurs inconnue du public, Rémy Belvaux et André Bonzel font appelle à Benoît Poelvoorde pour tourner cette critique de la téléréalité. En premier lieux critiqué par l’opinion publique, de par son humour noir et franchement décalé ainsi que sa violence, il est ensuite reconnu à Cannes comme un très bon film par le jury.
On remarque que cette fiction est construite à la façon d’un documentaire. Ce mélange entre deux types de long métrage permet de compenser le manque de moyen. Le réalisateur filme à la première personne tel un reportage à la télévision Cette façon de réaliser se retrouve par exemple dans certains films d’horreur à petit budget comme dans Le projet blair witch de Eduardo Sánchez, Rec de Jaume Balagueró, ou plus récemment dans The visit de Night Shyamalan.
Mais le docufiction permet au réalisateur de construire son film comme une succession de scène comique sans qu’il y ai d’histoire précise. C’est un enchainement de séquences, de sketchs, comme les programmes courts d’humour que l’on retrouve à la télévision ou comme dans le cinéma burlesque du début du siècle.
De plus, grâce aux caractéristiques du documentaire, le film parait plus réel, et plus compréhensible qu’une simple fiction. Le documentaire critique un sujet directement, en le montrant à l’image, alors que la fiction au contraire, critique un sujet indirectement, souvent par message sous-entendu.
La critique de la téléréalité avait déjà été abordé sous forme de fiction dans des films tel que Le prix du danger d’Yves Boisset, La mort en direct de Bertrand Tavernier ou The Truman show de Peter Weir. Cependant ces films sont bordés par le téléspectateur comme un film d’action plus qu’un film critiquant la téléréalité.
En conclusion, Rémy Belvaux, dans son film, interroge le spectateur sur jusqu’où iront les médias et la téléréalité. Mais de nos jours la problématique est remis au gouts du jour avec internet où la réalité a dépassé la fiction, avec le suicide d’une jeune fille en direct sur périscope.
Par Ugo Blériot
Man Bites Dog, 95 min, réalisé par Rémy Belvaux ; André Bonzel ; Benoît Poelvoorde sortie en 1992, comédie dramatique Belge. Docufiction humoristique sur un tueur en série exerçant sa passion de tuer des facteurs, des retraités, et des personnes au hasard. Peu à peu il implique l’équipe de tournage dans des viols, et meurtres en tous genres, jusqu'à leurs morts.
« Qu’apporte la forme du documentaire à ce film de fiction ? ».
Durant les années 90, lors des débuts de la téléréalité, avec
Le Loft en France, Big Brother en Angleterre et Striptease en Belgique, deux réalisateurs inconnue du public, Rémy Belvaux et André Bonzel font appelle à Benoît Poelvoorde pour tourner cette critique de la téléréalité. En premier lieux critiqué par l’opinion publique, de par son humour noir et franchement décalé ainsi que sa violence, il est ensuite reconnu à Cannes comme un très bon film par le jury.
On remarque que cette fiction est construite à la façon d’un documentaire. Ce mélange entre deux types de long métrage permet de compenser le manque de moyen. Le réalisateur filme à la première personne tel un reportage à la télévision Cette façon de réaliser se retrouve par exemple dans certains films d’horreur à petit budget comme dans Le projet blair witch de Eduardo Sánchez, Rec de Jaume Balagueró, ou plus récemment dans The visit de Night Shyamalan.
Mais le docufiction permet au réalisateur de construire son film comme une succession de scène comique sans qu’il y ai d’histoire précise. C’est un enchainement de séquences, de sketchs, comme les programmes courts d’humour que l’on retrouve à la télévision ou comme dans le cinéma burlesque du début du siècle.
De plus, grâce aux caractéristiques du documentaire, le film parait plus réel, et plus compréhensible qu’une simple fiction. Le documentaire critique un sujet directement, en le montrant à l’image, alors que la fiction au contraire, critique un sujet indirectement, souvent par message sous-entendu.
La critique de la téléréalité avait déjà été abordé sous forme de fiction dans des films tel que Le prix du danger d’Yves Boisset, La mort en direct de Bertrand Tavernier ou The Truman show de Peter Weir. Cependant ces films sont bordés par le téléspectateur comme un film d’action plus qu’un film critiquant la téléréalité.
En conclusion, Rémy Belvaux, dans son film, interroge le spectateur sur jusqu’où iront les médias et la téléréalité. Mais de nos jours la problématique est remis au gouts du jour avec internet où la réalité a dépassé la fiction, avec le suicide d’une jeune fille en direct sur périscope.
Le meilleur film de Benoit Poelvoorde, le plus décalé, le plus noir et le plus politiquement incorrect. Une référence pour tout fan de cinéma qui se respecte. Un vrai faux documentaire sur un tueur, une télé réalité dans l’intimité d’un monstre qui, au-delà du coté voyeur et malsain du projet, fait rapidement s’interroger sur l’impact de cette proximité sur le spectateur. En effet, le film est bien plus intelligent qu’il n’y parait, oui on se marre quasiment pendant tout le film, mais il y a quand même un coté inquiétant à trouver sympathique ce tueur, non ? N’est-ce pas là justement la vraie puissance du film, faire coexister un homme haineux et ignoble et un homme drôle et naturellement attachant. Une deuxième interrogation découle de ce procédé : quel est le véritable rôle des journalistes ? …puisqu’ils en viennent à aider Poelvoorde et même participent à ses délits dans une scène de viol hallucinante et choquante. Un film d’un cynisme ravageur donc qui trace avec beaucoup de justesse et d’anticipation le devenir de la télé poubelle…On y vient croyez-moi !
Et puis, il convient d’insister sur la qualité de l’écriture et des dialogues absolument savoureux, dignes de l’émission « strip tease » de la grande époque (ahhhh la soucoupe et le perroquet pour les connaisseurs !), que ce soit la recette du petit Grégory, le cours de lestage de corps ou bien encore la vérification de la légende du sexe africain...Bref, un chef-d'œuvre d'humour noir.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Et puis, il convient d’insister sur la qualité de l’écriture et des dialogues absolument savoureux, dignes de l’émission « strip tease » de la grande époque (ahhhh la soucoupe et le perroquet pour les connaisseurs !), que ce soit la recette du petit Grégory, le cours de lestage de corps ou bien encore la vérification de la légende du sexe africain...Bref, un chef-d'œuvre d'humour noir.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
weihnachtsmann
Film frachement jouissif par ses excès, son sentimentalisme complètement hallucinant à côté de scènes glauque de crime froid et brutal...
Le discours de cet homme cultivé plein d'humour qui explique avec un grand sérieux que les HLM manquent d'âme.... C'est cynique à souhait et jubilatoire par le jeu décalé de BP.....
Le discours de cet homme cultivé plein d'humour qui explique avec un grand sérieux que les HLM manquent d'âme.... C'est cynique à souhait et jubilatoire par le jeu décalé de BP.....
Film docu belge de l année 1992
Un petit bijou d humour noir
Un Mr Benoît Poelvoorde très en forme et très inspire
le Film est a l image de l affiche excellennnnnt
Un petit bijou d humour noir
Un Mr Benoît Poelvoorde très en forme et très inspire
le Film est a l image de l affiche excellennnnnt
L'homme est un loup pour l'homme, et la cruauté n'a pas de limite.
C'est arrivé près de chez vous n'est pas une comédie comme on l'a vendu, mais un film noir, très noir.
Tourné avec peut de moyens, ce petit bijou amateur dépeint toute la noirceur de l'âme humaine.
Ce faux-vrai documentaire suit les traces de Ben, qui à l'air cool dans un premier temps. Sauf qu'au fil du film, on s'apperçoit que Ben est un tueur sans morale, un vrai salaud qui n'a ni loi ni scrupules.
Toute la force du film repose sur l'interprétation géniale de Benoit Poelvoorde, sublimé par un cadrage magnifique. Il n'y a quasiment aucune musique, aucun CGI, que des acteurs inconnus, et qui le seront restés pendant tout le reste de leur carrière.
Pourtant, l'humour belge en dessous de la ceinture fait rire au début, puis laisse place à un vide, pour vous prendre par les tripes. On finit par arracher plus d'un "what the fuck", tout au long de l'avancé de cette épopée sanglante.
C'est arrivé près de chez vous n'est pas une comédie comme on l'a vendu, mais un film noir, très noir.
Tourné avec peut de moyens, ce petit bijou amateur dépeint toute la noirceur de l'âme humaine.
Ce faux-vrai documentaire suit les traces de Ben, qui à l'air cool dans un premier temps. Sauf qu'au fil du film, on s'apperçoit que Ben est un tueur sans morale, un vrai salaud qui n'a ni loi ni scrupules.
Toute la force du film repose sur l'interprétation géniale de Benoit Poelvoorde, sublimé par un cadrage magnifique. Il n'y a quasiment aucune musique, aucun CGI, que des acteurs inconnus, et qui le seront restés pendant tout le reste de leur carrière.
Pourtant, l'humour belge en dessous de la ceinture fait rire au début, puis laisse place à un vide, pour vous prendre par les tripes. On finit par arracher plus d'un "what the fuck", tout au long de l'avancé de cette épopée sanglante.
Un film qui ne vieillit pas. Un fleuron belge. Il y a dans cet exercice de style tout ce qu'un spectateur peut demander à un cinéaste. Prendre une immense claque et tendre l'autre joue.
Alain D.
Ben a des principes. Philosophe à ses heures perdues (ou avancées), il "devise", entre autre sur l'architecture fonctionnelle mais peu esthétique des logements sociaux, la peinture de Bernard Buffet ... Il est homophobe, raciste mais aussi poète. Ben est un tueur en série psychopathe, sujet d'un reportage que filme une équipe de cinéma. Le plus souvent camera au poing et son direct, la petite équipe suit notre "héro" et met en images les visites à ses parents qu'il adore, mais aussi ses différents méfaits : meurtres en tous genres, viols ; en cas de besoin l'équipe de tournage donne volontiers un coup de main.
Benoit Poelvoorde est extrêmement convaincant dans ce rôle. Les dialogues sont hilarants au possible et la mise en scène est on ne peut plus originale. Humour (noir) et violence : images chocs en noir et blanc, âmes sensibles s'abstenir. Un récit dramatique et macabre à ne pas mettre entre toutes les mains. Une histoire qui vous met très mal à l'aise, vous trouble (c'était le but) et vous ravit à la fois, mais qui ne peut vous laisser indifférent.
Benoit Poelvoorde est extrêmement convaincant dans ce rôle. Les dialogues sont hilarants au possible et la mise en scène est on ne peut plus originale. Humour (noir) et violence : images chocs en noir et blanc, âmes sensibles s'abstenir. Un récit dramatique et macabre à ne pas mettre entre toutes les mains. Une histoire qui vous met très mal à l'aise, vous trouble (c'était le but) et vous ravit à la fois, mais qui ne peut vous laisser indifférent.
Il y a des films comme ça... Qui arrivent sans prévenir et qui ne vous quittent plus jamais. Il faut dire que Rémy Belvaux a du transpirer pour trouver l'idée suivante géniale qui lui permettrait de se maintenir au niveau stratosphérique de C'est arrivé près de chez vous. Evidemment ce film ne ressemble à rien de ce qu'on a alors vu, mais il est porté par un acteur qui révèle alors son génie, par un sens du dialogue et des anecdotes qui font mouche chaque fois et enfin par l'idée surpuissante de créer à l'écran l'autofiction d'un tueur en série, sorte de Striptease autour d'un type sans culpabilité. Et quelle poésie macabre ! Seul regret : Rémy Belvaux sera resté l'homme d'u seul film.
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