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fred c
2 abonnés
358 critiques
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2,5
Publiée le 1 janvier 2025
Pour ce concept de faux-documentaire 1H aurait été suffisant, là il y' a 30 min de trop (ennui). Poelvoorde y est cynique, imprévisible, faussement drôle... Un film osé et coup de poing qui va loin dans l'humour noir et qui n'est pas sans faire penser au style Tarantino.
Si c'est bien la violence au cinéma (et partout ailleurs d'ailleurs) que le film cherche à dénoncer en la banalisant à l'extrême, c'est osé mais plus dérangeant par son voyeurisme exacerbé que jubilatoire. L'idée a de quoi interpeller mais sur le long terme ça a tendance à s'étioler et à taper sur les nerfs. Reste que Benoît Poelvoorde est excellent et complètement sans filet dans ce qui est probablement sa meilleure interprétation même s'il a tendance à en faire des caisses. Certaines scènes sont assez amusantes également tandis que d'autres sont totalement glauques, et il faut bien le dire, pour une "comédie" on ne rit pas tant. C'est finalement un sacré ovni dans l'univers du cinéma et je comprends parfaitement qu'il soit devenu culte. Personnellement il ne me plait pas spécialement mais c'est bien que ce genre de ciné existe, il aurait juste pu taper plus efficacement là où ça fait mal avec moins de clownerie.
J'ai regardé ce film par recommandation d'un ami qui me le vendais comme LE FILM cute de poelvoord,et bien.. je l'ai trouvé très long,sombre même si fait exprès,des longues discussions sans interêt et des scènes vraiment déroutante commespoiler: la scène de viol collectif,l'enfant tué . Si pour les spéctateurs cela est de l'humour cest vraiment un humour bien de bas étages,ça m'attriste de voir des personnes trouver de tels scènes drôle,ça démontre une fois de plus la mentalité très rétrograde des personnes. Si pour vous un viol est du second degrés, de l'humour noir revoyé la définition car dans humour noir il y a humour = drôle, où est-ce drôle de spoiler: violer une femme a plusieurs ?
Probablement la première apparition de Benoît Poelvoorde à l’écran,? ce film est étrange et entêtant dans la droite ligne de Orange mécanique de Stanley Kubrick, Il en ressort un sentiment de malaise et de violence gratuite mais on poursuit le visionnage pour savoir ce qu’il se passe ensuite, la fin abrupte renforce L’absurdité de l’ensemble Pour sa première apparition à l’écran Benoît Poelvoorde fait preuve d’un certain charisme mais cela reste visiblement un premier essai
Drôle? Non, choquant. Car présenter un faux documentaire sur un tueur complètement anesthésié émotionnellement et avançant de pseudos réflexions philosophico-politiques comme s'il s'agissait d'un individu lambda représentatif d'une frange de la population ne peut que déranger, mettant en cause tant la violence inhérente à nos sociétés que la constante recherche de buzz journalistique. Or après une première partie exposant de manière polémique cette vérité outrageante, la seconde se répète malgré la prestation habitée de Benoît Poelvoorde, rendant cette distanciation terrifiante plus absurde encore. Un parti pris de critique au vitriol rageux mais perturbant.
Mouais pas fan de ce genre de film très malsain qu'i te mets plus mal à l'aise qu'autre chose. Pourtant je suis un grand fan de film d'horreur. Mais la j'aime vraiment pas
Alors oui j'avoue c'est subversif, drôle et osé. L'idée même de faire un faux documentaire sur un assassin, avec tout l'aspect ordinaire de la chose est très bien pensé. Puis on apprécie l'aspect en noir et blanc, qui permet de dédramatiser tout ça en ôtant à la violence tout son pouvoir visuel. On sait tous que la couleur du sang a de quoi le faire tourner, c'est d'ailleurs par sa fameuse longue tirade que Poelvoorde le rappelle avec ses fameuses "briques rouges"... L'acteur y fait ses débuts en corealisant, et rien que pour cela on peut remercier à "c'est arrivé près de chez vous" d'exister. Heureusement, il améliorera son jeu au fil des années, car les mimiques qui accentuent l'accent belge finissent par un peu agacer. Voilà donc on rit, sporadiquement ici, mais on s'ennuit aussi. Et ferme. Parce que le concept est là on se le prend en pleine face le premier quart d'heure et puis après ? Ça continue... Jusqu'à donner quelque chose de plus vraiment digeste au bout d'un moment. On a des gags de répétition qui en fait ne fonctionne même plus ma deuxième fois. C'est un film à voir par extrait plutôt, car en un bloc c'est franchement compliqué. Moi qui suis adepte du rien faire devant un film, là j'ai vraiment du mal. L'idée nous capte directe puis nous perd presque aussi vite. Mais c'est quand même sympa de découvrir les débuts du talentieux belge. Première fois je me suis endormie au bout d'une demie heure, là je me suis forcée mais avouons le, c'est pas l'exercice de style à petit budget le mieux réussi que l'on connaisse...
C'est arrivé près de chez vous est un film tourné à la manière d'un documentaire en noir et blanc sur un tueur à gage. Pour le dire franchement, ce film ne m'a vraiment pas plu. Le noir et blanc le dédynamise profondément, et il subit plusieurs longueurs dûes à des dialogues trop longs, malgré le fait qu'il y ait des scènes violentes. Le film peine donc beaucoup à trouver un rythme. L'humour noir est souvent utilisé, et malgré le fait que certaines répliques soient drôles, cet humour est souvent malsain et vulgaire. De plus, certaine scènes sont très gores et immorales ( spoiler: la scène du meurtre du gosse ou la scène de viol ). Le dénouement ne mène à rien, et seul le personnage de Poolevorde appartient vraiment à l'intrigue. Poolevorde, lui, joue très bien et arrive à légèrement humaniser le monstre qu'est son personnage, avec beaucoup d'humour. Toutefois l'ambiance générale du film est glauque et immorale. Un film lent et malsain.
Une comédie horrifique et malsaine venue du plat pays, mettant en scène un sociopathe à l'humour noir particulièrement cynique, incarné par un débutant nommé Benoît Poelvoorde. Filmée en noir et blanc, façon documentaire ou reportage du magazine "Strip-Tease", "C'est arrivé près de chez vous" (1992) acquit à l'époque le statut de film-culte auprès des ados de ma génération. Pour ma part, sans doute trop jeune pour mesurer toute sa portée subversive, et assez peu sensible et cette esthétique et à cet humour très particulier, je n'ai jamais adhéré pleinement, malgré quelques scènes d'anthologie il faut le reconnaître.
Ce faux documentaire propose quelques bonnes idées et séquences drôles ("Le Petit Grégory", "Comment lester un corps"...) mais l'ensemble est assez long et inégal, dommage. En plus, l'accent belge fait que souvent, on a du mal à comprendre ce qui est dit.
Le film qui révela le talent de l'acteur Poelvoorde dans une folie totale. S'il l'aurait vu à l'époque, le spectateur l'aurait pris pour un vrai documentaire, tout est auto-produit et fait avec les moyens du bord ( prise de son classique et super 16 ), les acteurs sont amateurs, décors naturels, etc ... L'alliance d'un ton Nouvelle Vague, d'un "réalisme fictionnel", contribuent à rendre le film dérangeant, qui fait grincer des dents. Le noir et blanc aide à construire cet aspect, le voyeurisme est assumé, commenté par Poelvoorde exclamant des propos abracadabrants. On pourrait rapprocher ce film d'un épisode de Strip-tease, comme ici la thématique du vrai serait mise en doute. Peut-être y a t-il une référence aux snuff movies, où on assiste à la mort en direct qui finalement n'en est pas une car dévoilée comme un coup monté et sous une vision exagérée. N'en est-il pas moins que le film reste un documenteur, qui réussit à déstabiliser le spectateur, marquant à sa sortie, et à voir pour l'interprétation de Poelvoorde parlant avec l'accent belge.
En 1992, trois belges totalement inconnus présentent leur film de fin d'études qui aura un tel retentissement qu'il sera gonflé en 35mm en vue de sa présentation au festival de Cannes. Il s'agit bien entendu de «C'est arrivé près de chez vous» faux film documentaire dans lequel une équipe de journalistes filment jour et nuit les moindres faits et gestes d'un tueur en série cultivé. Impossible de rester de marbre devant un OVNI de la sorte. De l'humour noir voire déplacé en veux-tu en voilà, des scènes malsaines, une violence très présente et un personnage principal aux multiples facettes. Mais il faut être réaliste, ce n'est pas le type de film destiné à un large public. Certaines séquences (notamment celle où Benoit Poolvoerde étouffe un gosse avec un oreiller) peuvent heurter la sensibilité d'une partie des spectateurs. Mais la grosse erreur du film, c'est sa durée: une heure et demie, ça ne passe pas. En ce qui me concerne, je suis assez déçu car je m'attendais à quelque chose d'encore plus malsain, plus abject, plus glauque. De plus, j'ai quand même quelques difficultés à apprécier un film tourné caméra au poing. Mais je ne fais pas la fine bouche, car j'ai bien conscience que l'on ne reverra jamais un film de ce genre et j'admets que la critique du voyeurisme de la télévision est très efficace.
Un vrai petit chef-d'oeuvre! A mon sens bien plus subtil et intelligent que le «Salo» de Pasolini à propos de la réflexion sur la violence et sa banalisation, sur la fascination qu'elle peut engendrer chez l'être humain et sa sur-représentation médiatique de nos jours. Car contrairement à l'opus précédemment cité, «C'est arrivé près de chez vous» possède un sens exquis du second degré et ne tombe jamais dans le pompeux ou le balourd - il faut dire que la démarche est tout autre. Dès le début le propos est dur, odieux même, et pourtant on est plié de rire. Seulement petit à petit la comédie noire va virer au bain de sang et le rire se fera jaune. Pour le coup l'esthétique s'accorde parfaitement avec le sujet! La caméra portée est ici vraiment justifiée puisque le film tient à se donner une allure de documentaire, ce qu'il réussit fort bien. Et l'on passe ainsi du rire franc au dégoût profond, dans une progression presque imperceptible et savamment orchestrée. Les répliques assassines et inoubliables fusent, et Benoît Poelvoorde est franchement génial dans un rôle extrêmement ambigu. Pour son premier et unique long métrage, Rémy Belvaux a frappé très fort avec un film diablement intelligent et efficace, soulevant d'innombrables et dérangeantes interrogations à propos de la violence, du rire, de la télévision, du voyeurisme, des médias, etc... [2/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Cette succession de sketch à l'humour noir parfois consternant laisse vraiment perplexe.Il y a certes 2-3 scènes cultes, l'abattage de Poelvoorde, mais aussi souvent de l'ennui.Bancal!