Premier film de Benoît Poelvoorde, et c'est une réussite. C'est l'histoire d'un faux documentaire sur un tueurs à gage. Le.film mélange les genres, entre comédie, drame , et film noir. C'est un film d'une telle cruauté, mais qui est décalé, il fallait osé faire un film comme ça. On prend plaisir à regarder ça avec second degré, le côté humour très noir est présent dans le film , ce qui ne plaira pas à tout le monde.
Un film très novateur pour son époque, un humour certes noir mais qui n'est pas lourd, des dialogues cultes et un Benoît Poelvoorde magnfique dans ce rôle épileptique .... A ne pas fuir
Attention humour noir très spécial. Ce film en N&B (pourquoi d’ailleurs ?!) est vraiment mauvais : Humour très médiocre, narration et dialogues ennuyants, scénario trop invraisemblable et linéaire, immoralité beaucoup trop forte pour un pauvre Chrétien comme moi (lol!). Bref ce fut long, ennuyant et fatiguant (cet accent belge couplé à cette prise de son brouillonne nécessite de vraiment se concentrer pour comprendre tout les mots de Poelvoorde). Je suis étonné que ce film plait autant.
Film que je souhaite voir depuis des années. Malgré mes attentes, il ne m'a pas déçu.
Film parodiant les documentaires "vérité" à la Strip Tease, un groupe de documentariste suit un tueur en série. Ce film est exceptionnel ! Le montage, les dialogues et l'ambiance, les idées de scénarios, tous ces points sont parfaits ! Les répliques sont cultes spoiler: ("c'est pour rire guy's" ou encore " est-ce que tu crois qu'ils l'ont faits ...") , les scènes aussi spoiler: (notamment avec le petit Grégory dans le bar) . Et cette fin que je trouve parfaite aussi spoiler: (chaque personne de l'équipe se fait abattre un par un) .
Les seules petites points faibles sont les quelques longueurs par moment, et le jeu d'acteur limite (ce qui s'explique par un casting sans moyen).
A voir absolument, mais avant tout, c'est un film d'Humour noir pure avec des scènes assez compliqué spoiler: (voir la scène de viol particulièrement bizarre vers la fin du film) .
J’adore ce film du début à la fin, c’est un ovni, Humour noir, Poelvoorde est tellement drôle et dérangeant, tous les personnages sont improbables , sa propre famille qui joue dans le film est incroyable, bref on adore ou on déteste ce genre de film
Drôle? Non, choquant. Car présenter un faux documentaire sur un tueur complètement anesthésié émotionnellement et avançant de pseudos réflexions philosophico-politiques comme s'il s'agissait d'un individu lambda représentatif d'une frange de la population ne peut que déranger, mettant en cause tant la violence inhérente à nos sociétés que la constante recherche de buzz journalistique. Or après une première partie exposant de manière polémique cette vérité outrageante, la seconde se répète malgré la prestation habitée de Benoît Poelvoorde, rendant cette distanciation terrifiante plus absurde encore. Un parti pris de critique au vitriol rageux mais perturbant.
Après avoir lu quelques critiques, ce film, soit on adore, soit on déteste. Moi... J'ai adoré ET détesté. Le concept de base est bien : déconstruire le genre téléréalité en suivant un serial killer complètement barré, avec tous les défauts, crétin, colérique, infect, donneur de leçons, raciste, misogyne, et pourtant en le montrant terriblement humain et banal dans son comportement. Mais dès les 1res scènes passées, fini ! Ce concept au potentiel pourtant correct tombe à l'eau. Arrêtez le film après la 1re demi-heure et vous ne raterez rien... L'humour noir devient trop lourd, la mise en scène "faux documentaire" finit par peser, et les blagues font de moins en moins mouche... La scène de viol notamment, qui tombe juste dans la violence gratuite et d'un mauvais goût rarement atteint ! Et pour me choquer moi, il faut vraiment aller loin.
Si on pète plus haut que son cul, on peut y voir une satire de notre société moderne qui veut tout faire pour de l'audience, mais au bout d'un moment : c'est bien de dire que le monde d'aujourd'hui est malade, mais c'est très bête de vouloir le démontrer en faisant exactement ce pour quoi il l'est !
Bref, si vous aimez la subtilité, passez votre chemin.
Franchement si ça certaine ça a fait rire et bien moi pas du tout. Cette violence gratuite me fait pas plaisanter . Dans un.meme style Bernie est nettement meilleur. Sans conviction. Heureusement Poelvoodt aura réussi sa carrière autrement.
Composé comme un faux documentaire, "C'est arrivé près de chez vous" se veut irrévérencieux, morbide et drôle, dans un noir et blanc glaçant. Le génie de Benoît Poelvoorde éclot sur grand écran. Avec l'accent belge fort prononcé, il narre son quotidien de serial-killer, suivit par une équipe de tournage tout autant siphonné. Le pitch relève du génie, tant il est audacieux. Il y a une vraie volonté de se faire plaisir, d'inventer un sous-genre nouveau de l'horreur. C'est une violence gratuite qu'il faut prendre au troisième degrés, tout un concept. De part son originalité, l'élever au rang de culte est justifié, tant il serait aujourd'hui impossible de proposer un tel récit à un producteur.
Sorti en 1992, ce film belge en noir et blanc retrace l'histoire sanglante de Ben (Benoît Poelvoorde) un tueur professionnel totalement psychopathe et de l'équipe de réalisateurs tournant un documentaire sur lui. Jamais auparavant un film de ce genre n'avait existé : l'humour noir et absurde est porté à un niveau d'audace inouï, Benoit Poelvoorde est parfait dans ce qui restera son meilleur rôle. Cet OVNI cinématographique déjanté à l'extrême est bien sûr devenu culte, tout comme Bernie de Dupontel un peu plus tard. J'ai personnellement beaucoup ri, mais un point tout de même m'a gêné : le gag sur l'affaire Grégory. Les protagonistes de cette affaire étant encore en vie, cela pose problème sur un plan éthique. On peut établir un parallèle entre l'humour noir de ce film et celui des pièces d'Alfred Jarry. Mais dans "Ubu roi" Jarry cherchait à dénoncer le totalitarisme sous toutes ses formes passées, présentes et futures. Rien de tel dans ce film où la gratuité est totale. "C'est arrivé près de chez vous" ne porte aucun message politique : c'est avant tout un miroir de notre société déshumanisée et nihiliste.
Il est très difficile de juger ce film tant les codes du cinéma sont bouleversés. Avec un humour noir excessivement provocateur et une réalisation caméra à la main qui finit par donner mal au crâne, ce long-métrage envoie un sacré pavé dans la marre, un peu à l’image de l’émission de télévision « Strip-tease ». Les trois réalisateurs se mettent directement en scène avec d’un côté les deux journalistes (Remy Belvaux et André Bonzel) qui filment les aventures d’un tueur professionnel (Benoît Poelvoorde). Tout est décalé avec des scènes malheureusement inégales. Si certaines permettent de rire jaune, la plupart demeurent creuses et sans intérêt. Bref, il s’agit d’une œuvre peu conventionnelle qui mérite d’être vue au moins une fois.
Long-métrage d'une qualité flagrante et artistiquement valorisante ! Le potentiel scénaristique est puissamment remarquable ! Le casting est tout simplement cultissime ... Ce qui résume ce chef-d'oeuvre au statut de réussite intégralement sublime ainsi que rarissime !!!
Attention, un film pas adapté à tous ! Pour public averti seulement, sensibles ou premier degrés s'abstenir.
L'histoire est certes d'une simplicité, mais elle sert à donner un vrai réalisme à son propos. Très efficace en tant que faux-film documentaire de par son réalisme tantôt ordinaire tantôt choc. Tout cela donne au film un aspect très agressif par l'absence de transitions entre les scènes du quotidien et les explosions de violence. Un film choc non pas dénué de subtilité pour autant.
Concernant les personnages, le film laisse la part belle à Benoït Poelvoorde, logique connaissant le sujet du film, un faux-reportage suivant le tueur en série dans son quotidien. Le reste du casting est crédible, sans en faire trop, qui reste discret mais à juste titre.
L'ambiance générale du film est très particulière : Très terre à terre, il sait être violent dans le but de mettre mal à l'aise, ce qui est cohérent avec le sujet du film. Le noir et blanc renforce d'autant plus son esthétique sombre et monotone.
Le film dispose aussi d'un sous-texte important : La fascination malsaine du public en général pour le phénomène des tueurs en série, qui souvent sont bien plus connus que leurs victimes. Par exemple en France et en Belgique, tout le monde connaît Michel Fourniret, mais qui connaît ne serait-ce que le nom de ses victimes ? Ainsi, le film met en lumière la curiosité morbide du public face à des actes graves et violents. Le propos culpabilise donc son public, sinon quoi ce film n'existerait pas.
Petit bémol cependant : Si le film nous plonge immédiatement dans le propos, les 30 premières minutes sont assez longues, le propos tournant un peu en rond, jusqu'à une gradation dans la violence par la suite.
Concluant séant, nous faisons face à un très bon film, qui rend clair son message et sa critique : le propos n'aurai pas pu être plus clair, même avec un film moins choc et plus scénarisé. spoiler: Une fin en boomerang qui replace les protagonistes dans leur réalité . À recommander ardemment aux amateurs de choc et de found-footage critiques.