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Un visiteur
0,5
Publiée le 27 août 2009
Je me réjouissais sincèrement de découvrir ce film culte ayant révélé Benoît Poelvoorde. Je l'ai regardé jusqu'au bout et je n'y ai rien trouvé qui puisse justifier une telle réputation. Comment peut-on encenser un tel amas de dialogues nuls, d'humour navrant et de violence même pas drôle. Au secours !
Attention humour noir très spécial. Ce film en N&B (pourquoi d’ailleurs ?!) est vraiment mauvais : Humour très médiocre, narration et dialogues ennuyants, scénario trop invraisemblable et linéaire, immoralité beaucoup trop forte pour un pauvre Chrétien comme moi (lol!). Bref ce fut long, ennuyant et fatiguant (cet accent belge couplé à cette prise de son brouillonne nécessite de vraiment se concentrer pour comprendre tout les mots de Poelvoorde). Je suis étonné que ce film plait autant.
Un film à l'humour noir prononcée qui suit, tel un reportage de l'émission "Strip-tease', un tueur dans sa vie de tous les jours. Le jeu d'acteur de Benoît Poelvoorde est excellent, de même que la réalisation tout en noir-et-blanc. On appréciera également certains dialogues et scènes devenus cultes depuis (le coktail du petit Gregory). Néanmoins, en dépit de son humour grinçant et de sa réalisation et de son interprétation soignées, "C'est arrivé près de chez vous" tourne rapidement en rond. Aussi génial soit-il, le concept de base aurait peut être été plus pertinent pour un court ou un moyen métrage que pour un film d'une heure et demi... Quoi qu'il en soit, ce film belge est un OVNI cinématographique a voir au moins une fois si l'on en a l'occasion.
Pour Versez une larme de gin. Ajoutez une rivière de tonic. Plongez-y la « petite victime », une olive lestée d'un sucre. Vous obtenez un « petit Grégory », cocktail préféré de Ben, psychopathe belge. Ça ne vous fait pas rire ? Vous avez raison : la plaisanterie est douteuse. Vous êtes même en droit de la trouver ignoble. Mais alors il faut être logique : tout (et le contraire de tout) ce qu'on a dit, écrit, montré, supputé, échafaudé, fantasmé sur « l'affaire Grégory » est également ignoble. Bon, les protagonistes de cette histoire sont évidemment obscènes. Mais, contrairement aux exhibitionnistes de la télé, eux, au moins, ont la décence de se faire zigouiller à la fin du film. La dernière image les renvoie à leur néant. Il y a deux ou trois idées drôles durant les deux ou trois premières minutes de projection. Et puis il y a l'épreuve insoutenable qui consiste à voir ce film, et ça dure une heure trente ! Une caricature rageuse se lit en une seconde et peut nous faire hurler de rire. Mais comment supporter cette longue série de meurtres, ce viol immonde, ces plaisanteries obscènes, même si elles prétendent dénoncer le meurtre, le viol et l'obscénité ? On ne voit dans C'est arrivé près de chez vous qu'une bande de potaches hilares qui tournent en rond avec leur provoc facile et se vautrent dans le pipi-caca-vomi. Et quand la caméra filme longuement le héros malade qui rend un plat de moules avariées, ou un vieillard incontinent qui a fait sous lui dans son lit, on finit par se demander, effaré : au fait, ce film, il dénonce quoi ?....bah rien justement... ! Navrant..
J'avoue être déçu. Le film n'a pas le mordant auquel je m'attendais. BP y assure le service minimum (il ne fait pas mieux qu'à la télé plus tard...). Aucune trace de message à travers l'absence totale de scénario et de structure. Reste quelques dialogues, est-ce suffisant pour en faire un film culte? Je déconseille notamment aux amateurs de fimes noirs ou d'humour noir. C'est un film idéal si vous pensez qu'il faut être le dernier à pouvoir rire de ce que vous êtes en train de voir... Peut-être un test pour repérer les psychopqthes dans votre entourage...
Je n'ai pas trouvé ce film drôle, ni choquant d'ailleurs (à part le cocktail). J'ai eu du mal à le voir jusqu'au bout tellement j'ai trouvé l'histoire barbante.
Un film déjanté mais sans saveur et sans humour. Si le but était de faire un film complétement décalé, c'est réussi mais c'est fait avec une histoire sans relief !
Voilà de quoi étaient capables Poelevoorde et ses acolytes avant de se faire happer par l'industrie cinématographique : un petit bijou d'humour noir serti de cynisme. Jouissif.
J'ai trouvé ce film pourri... Je me suis ennuié à mourir. Je n'y trouve aucun intérêt mis à part le fait que Benoit Poelvoorde joue bien son rôle. Bref je le déconseille à tous.
Ce film ne m'a pas fait rire une seule seconde. Je ne comprend pas du tout l'engouement qu'il provoque. Étant habitué à regarder des films d'horreurs (gores et violents) j'ai néanmoins été choqué par la violence gratuite de ce film. Certaines scène (meurtre et viol) sont atroces, et la censure (-12 ans) est incompréhensible. Je ne regarderais plus Poelvoorde du même œil.
Je comprends que ce film soit pris comme un chef d'oeuvre mais en fait si je mets 0 aujourd'huit c'est parce que je n'ai jamais réussit à le prendre au second degré. Surtout la scène de la cuisine où le summum de l'horreur était atteint je n'en pouvais plus .Suivant
Ce film de Remy Belvaux, André Bonzel et Benoît Poelvoorde fut une très bonne surprise pour moi. La mise en scène sombre des réalisateurs convient parfaitement au thème, l’humour noir est efficace, Benoît Poelvoorde est très convaincants dan son rôle et le reste du casting est correct. De plus, l’histoire est intéressante et j’ai apprécié suivre ce film.
Un film bête, noir et méchant avec un personnage principal vil, fourbe et totalement stupide... On aime ou on déteste... en tout cas quand j'habitais aux USA les gens étaient restés un peu médusé devant ce film que j’avais loué gentiment pour leur montrer un film Belge marrant et original… et pourtant toutes les scènes les plus trash sont censuré… un film Ovni, bien fait et c’est bon !
Drôle? Non, choquant. Car présenter un faux documentaire sur un tueur complètement anesthésié émotionnellement et avançant de pseudos réflexions philosophico-politiques comme s'il s'agissait d'un individu lambda représentatif d'une frange de la population ne peut que déranger, mettant en cause tant la violence inhérente à nos sociétés que la constante recherche de buzz journalistique. Or après une première partie exposant de manière polémique cette vérité outrageante, la seconde se répète malgré la prestation habitée de Benoît Poelvoorde, rendant cette distanciation terrifiante plus absurde encore. Un parti pris de critique au vitriol rageux mais perturbant.