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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 janvier 2009
Une belle évocation des premiers hommes . Annaud évite le piège du ridicule inhérent à ce genre de film et nous offre une vision intéressante du passé .Les personnages sont soignés le scénario cohérent et on se laisse absorber facilement par l'histoire . Drôle et émouvant .
Au regard du film, mon avis final reste mitigé. Tantôt le film ennui mais tantôt il passionne, il fascine. L'histoire est prenante à partir d'un certain moment. Les décors naturels du Kenya, d'Ecosse et du Canada sont de toute beauté. La reconstitution paraît réaliste, il y un vrai souci du détail... C'est réellement contemplatoire. Il y a des séquences d'une grande intensité, avec une violence barbare ( l'époque oblige ) mais aussi certains moments piqués d'humour. La réalisation est propre, rien à redire là-dessus. Pas tout à fait un chef d'oeuvre, car il souffre de quelque défault mais toutefois un beau film, cherchant à cerné les enjeux et la psychologie des protagonistes de cette époque, loin derrière nous.
Un bon film, bcp de travail anthropologique pour le langage et de recherche de décors naturels. La photo est bonne, agréable et divertissant, il faut l'avoir vu.
Rare que je mettre 4 étoiles.Mais ce film la est un film evenement pour moi.Scenes chocs (int. moins de 12 ans normallement).Jean-Jacques Annaud produit la un des films les meilleurs de l'histoire.Un film qui reconstitue parfaitement la vie difficile des homo sapiens.Des acteurs peu connus a part Ron Perlman (Alien 4, Hellboy...).Bref au niveau du script c'est sur ya pas grand chose mais vous voyez sa n'empeche pas un excellent film.Bref un enorme film evenement a voir absolument,chef d'oeuvre...
Vraiment grandiose. C'est une film super original et surtout très risqué. La réalisation de JJ Annaud est parfaite et reconstitut à merveille la vie à l'époque des homo sapiens. Un film culte.
Il y a 80000 ans, une tribu attaquée voit son feu s’éteindre. Ne sachant en rallumer un autre, elle envoie trois guerriers chercher des tisons chez d’autres hordes. L’expédition sera mouvementée mais riche en apprentissages. Pour son troisième film, le réalisateur devait affronter deux défis : celui de la langue, et celui du maintient de l’intérêt une fois passée la phase de découverte des hommes vêtus de peau de bêtes. Annaud choisit des dialogues dans des langues du paléolithique reconstituées. Pari risqué, mais cela fonctionne à merveille, et aussi bien l’action que les intentions des guerriers nous sont compréhensibles. Côté intrigue, il parvient à construire une équipée prenante, et en cohérence avec l’époque. Le film peut donc être vu comme un film d’aventure tourné dans de somptueux décors naturels, mais il est aussi une description de la vie dangereuse et difficile des hommes de l’époque, et l’illustration de la diffusion des connaissances dans un univers primitif. Une production très originale, très réussie, et qui reste en mémoire.
Je trouve que les images sont superbes et les acteurs très bons. Mais, car il y a un mais, le film me semble long et ennuyeux à voir. C'est bien dommage...
La guerre du feu est une adaptation du roman homonyme de J.H Rosny Ainé sur la préhistoire et fut lors de sa sortie un succès mondial. Même si le film a une vision naïve, idéaliste et poétique , l’histoire demeure pas moins intéressant par sa reconstitution « réaliste » qu’on a de la représentation classique de cette lointaine époque et de l’homme préhistorique dans son l’environnement hostile. Les aventures des trois guerriers partis à la recherche du feu sont aussi touchantes et parfois drôles. La guerre du feu, c’est aussi une histoire de respect de comportements "humains" qui se sociabilisent, la naissance d'un "amour" entre deux êtres et une ouverture à d'autres modes de vie, d'autres cultures. Mais c’est surtout une source de connaissances nouvelles dont une fondamentale : apprendre à faire le feu qui permet de pouvoir agir sur le monde et ainsi de mieux maîtriser son avenir et … l'avenir de l'humanité. Une des premières prises de conscience ...
Génial rien à dire de plus. Décors sublimes, maquillages très réussis (dont il reçu l'oscar en 1981) et les acteurs parfait. Une histoire de survie et de rivalité parfaitement mise en scène par J-J Annaud. Un film culte à voir par tout cinéphile.
Comme à son habittude, Jean-Jacques Annaud soigne toujours avec virtuose la forme de ses films avec des décors somptueux, des maquillages fascinants, une esthétique bluffante et une mise en scène grandiose. Mais peut-on vraiment parler d'un véritable film historique ? Quoiqu'il en soit et quelque soit la réponse selon chaque individu, il est d’or et déjà sûr que cette guerre du feu n'atteint en aucun cas une dimension métaphysique tel que l'avait Kubrick lors du tout début de son odyssée. Surprenant néanmoins.
La Guerre du feu (1981) est très librement adaptée du roman éponyme de l'écrivain belge J.H Rosny Ainé paru en France en 1911. Troisième long-métrage pour Jean-Jacques Annaud, avant de le retrouver quelques années plus tard aux commandes de pas mal de réussites cinématographiques tels que L'Ours (1988), Sept ans au Tibet (1997), Stalingrad (2001) ou encore Deux Frères (2004). Le pari était risqué, tourner un film historique sans aucun dialogue, avec pour seul sujet principal : l’évocation de la vie des hommes préhistoriques, leur univers, leur apprentissage, la découverte du feu, des autres, de soi, bref, c’est passionnant mais un peu lent. Si l’ennui ne s’empare pas de nous, c’est parce que le thème évoqué, l’histoire, la mise en scène et les aventures que vivent ces hommes et ces femmes dans le film sont captivantes. A la fois fascinant et visuellement très beau à voir, on passe de l’Ecosse au Kenya en un clin d’œil. Le fait qu’il n’y ait aucun dialogue ne pose aucun problème, tant qu’il y a matière à regarder, à se distraire, chose que l’on retrouve ici. Des acteurs inconnus au bataillon, si ce n’est Ron Perlman (Le Nom de la rose - 1986), on ne vous cachera pas qu’il nous aura fallut un petit temps d’adaptation avant de rentrer réellement au cœur du film, mais le voyage en valait la peine ! Et finalement, ce n’est pas pour rien si ce film a remporté deux César en 1982 (celui du Meilleur Film et de la Meilleure Réalisation), ainsi qu'un Oscar du Meilleur Maquillage en 1983.