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Agnes L.
167 abonnés
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5,0
Publiée le 3 février 2021
Ce que réalise JJ Annaud me fascine. C'était le premier film que j'ai vu de lui et ensuite, j'ai cherché à en voir le plus possible. Cette œuvre s'adresse aux spectateurs du monde entier. Trop rares sont les réalisateurs qui reviennent sur cette si longue période de la vie des hommes. Et on prend son pied de voir une intrigue se développer dans ce monde primitif si bien représenté. C'est réaliste car on peut s'imaginer que la préservation du feu a été un problème majeur de l'époque. C'est aussi imaginaire puisqu'on n'a aucun récit de cette époque. Seule la paléontologie nous aide à nous représenter comment ces hommes vivaient. Pour en revenir au film, même sans parler, les personnages nous font ressentir des émotions fortes et nous entraînent dans leur monde tellement différent du nôtre. Bravo aux maquilleurs et autres costumiers qui transforment les acteurs en hommes préhistoriques. C'est vraiment du bon travail. Mention spéciale à l'acteur Ron Perlman dont le jeu et le prognathisme font ici merveille.
Une réalisation d'aspect ludique, comme une forme de documentaire sur la préhistoire, imaginons-nous coincés dans cette chronologie du temps arrêté. A regarder qu'avant la science infuse d'homo sapien l'intello populaire qui se le ramène, il y avait le croc-magnon espèce décimée et disparue, maintenant conservée au musée de l'anthropologie.
C'était tous des sauvages humains primitifs à étudier de plus près, chez ces spécimens rares de la fiction, pas de linguistique connu, que de la romance invention, c'est super à observer l'accélération du scénario.
C'est la guerre du feu de signalisation rudimentaire pendant l'âge de pierre, ça scintille l'astuce du silex, avec un peu de patience décisive, la fumée suite au frottement donne de l'idée géniale, fera un très bon barbecue cinématographique préparer par les hommes très poilus primaires chefs cuistots. La cuisson est saignante ou bien cuite dans la cuisine de la grotte des cavernes, encore au stade expérimental l'univers de cette espace naturelle, on aurait dit que la terre fut une planète des singes et leurs mimiques simiesques.
La barbe pour les acteurs habitués, vu familièrement dans le nom de la rose du réalisateur, un chef-d'œuvre incroyablement lumineux l'obscurité, des masques correspondent au descriptif de la mise en scène. Des dialogues communicatifs indescriptibles et indéchiffrables parce que ça n'existe pas, mais tellement intrigants.
Avec " La guerre du feu", on est bien loin des gentils nanars, candides et puérils, qui se sont piqués de traiter naguère de l'existences de nos ancêtres préhistoriques. Le film de Jean-Jacques Annaud fascine à la fois sur un plan formel, avec ses décors choisis, sa reconstitution minutieuse, sa réalisation et sa photographies soignées, autant que par son contenu très documenté s'appuyant sur des connaissances scientifiques et des hypothèses plausibles qui s'intègrent harmonieusement à la fiction. Car le sujet d' Annaud n'est pas seulement une leçon de choses; l'histoire est un habile compromis entre la fiction dramatique et spectaculaire, et le didactisme. Conçue autour d'une idée simple et fondamentale, celle de la domestication du feu, déterminante dans l'histoire de l'humanité, l'intrigue conte l'aventure périlleuse et initiatique d'un trio de Néandertal parti à la conquête d'un quelconque bûcher pour sauver sa tribu. Nulle faute de goût ou maladresse dans cette représentation de l'homme préhistorique, son langage primitif, ses expressions faciales et ses attitudes ou mouvements encore simiesques, son mode de vie clanique, on n'ose pas dire sa condition. Le récit a le souci constant de l'autenticité présumée, du détail juste évoquant notamment l'apprentissage, l'éveil de l'intelligence, particulièrement lorsque les trois néandertaliens se confrontent à une autre espèce humaine plus évoluée. Précisément, l'action et ses péripéties invoquent le processus d'évolution, le recul de la primitivité auxquels la conquête du feu n'est évidemment pas étrangère. Riche par les idées qu'il suggère, le film l'est aussi pour cette part de mystère, de fantasme que la Préhistoire ne cessera jamais d'alimenter.
Un film hors du commun, absolument passionnant, tout cela sans le moindre dialogue. Les images sont magnifiques et d'un réalisme saisissant ; les acteurs sont étonnants, l'histoire de survie, d'initiation, d'amour est captivante de bout en bout. Un pur chef d'oeuvre!
Superbe histoire de survit et de quête du feu pour aider sa tribu, magnifiquement filmé et joliement interpréter. A également le mérite de ne pas vieillir.
Ce film est d'une incroyable crédibilité !Sans être historien, on devine aisément le travail monstrueux qu'à du demander la préparation du film.Les décors naturels vierges de toute humanisation sont splendides. Un film audacieux et courageux sur nos origines. Et c'est passionnant, initiatique et aventureux ! un excellent film pré-"historique" !!
La Guerre du Feu est un film complètement unique qui est pour moi un immanquable. Passer la grande violence des 5 premières minutes, on suit le périple de 3 homo-sapiens à l'époque où le feu n'était encore pas maîtrisé. Avec une photographie magnifique et des costumes créés avec ingéniosité (notamment pour les mammouths !), Jean-Jacques Annaud réalise un quasi documentaire qui a la particularité de donner une idée de la communication à une époque où l'homme n'avait pas encore la parole. Le tout sans sous-titre, qui aurait été complètement incohérents. Il faut noter l'interprétation du casting qui est brillante en ce sens. Un naturalisme qui a quand même ses limites, notamment sur les grandes différences physiques et intellectuelles entre les tribus et le récit qui se permet de gros anachronisme. Mais c'est pour mieux servir l'intrigue, et montre bien que La guerre du feu est un film et non un documentaire !
« La Guerre du Feu » a beau en rebouter certains, Jean-Jacques Annaud n’en n'a pas moins réussi un film unique sur une période historique rarement exploitée et entièrement tourné en décors naturels. Empreinte de violence, de sexe et d’humour, cette très belle quête d’un élément de survie aussi indispensable que précieux - le feu donc - , est servie par une mise en image aboutie et un impeccable quatuor, dont un (déjà) irrésistible Ron Perlman.
Vu à sa sortie pendant les fêtes de la fin de l'année 1981, c'est avec plaisir que j'ai revu ce film unique d'Annaud. Cette "Guerre du feu" est en effet un formidable film d'aventures mais aussi le récit de l'évolution d'un groupe d'hommes des cavernes qui, au contact d'une tribu plus avancée, va apprendre à rire, à aimer, à faire l'amour, bref, à vivre différemment. Le scénario de Gérard Brach est particulièrement soigné, tout en conservant la base du roman de Rosny Aîné. La beauté de paysages vierges et grandioses ajoute à la force de cette œuvre pour laquelle le grand écran demeure le meilleur support.
La préhistoire montrée comme jamais auparavant. Ce film reconstitue fidèlement l'environnement et la vie de nos lointains ancêtres. La gestuelle et le langage des acteurs rend le film encore plus réaliste avec notamment un excellent Ron Perlman. Que nos ancêtres étaient fragiles face aux lions-sabres et autres mammouths ! C'est un formidable film d'aventures. Trois guerriers dont la tribu a perdu le feu partent en quête du précieux bien. Il vont rencontrer et combattre des animaux sauvages, des tribus hostiles voire anthropophages. Ces jeunes chasseurs vont apprendre à survivre, à éprouver des émotions et des sentiments découvrant aussi que l'amour n'est pas que la copulation. Unique.
L'éternel amoureux de la nature et de ce qui s'en approche, Jean-Jacques Annaud nous emmène cette fois-ci dans la préhistoire, période durant laquelle on ne luttait pas pour le pétrole ni pour l'argent, mais bien pour le feu. Il y montre le choc des civilisations de l'époque et le combat permanant de ces hominidés pour la vie, avec un grand réalisme qui plus est (Oscar du meilleur maquillage), sans effets numériques (vive les années 80! Quand on voit ce que ça donne dans "10'000" de Emmerich, pas de quoi être fier de la technologie moderne!)! Ce film marque aussi la découverte de cette Gueule du cinéma, Ron Pearlman ("Hellboy" ou "Le nom de la rose"). Bref, un chef-d'oeuvre à voir absolument!
« La guerre du feu » de Jean-Jacques Annaud, qui obtient le César du meilleur film en 1982, reste une expérience unique. Même s’il est impossible de savoir si notre humanité vivait de cette manière à l’époque de la Préhistoire, il convient de reconnaitre que ce récit possède beaucoup d’audace. En réunissant un casting d’acteurs inconnus, en l’absence de dialogue (si ce n’est l’usage d’une langue imaginaire) et en assumant une cruauté bestiale, le réalisateur ne s’épargne aucune facilité. Et pourtant, le résultat est fascinant. A l’aide exclusive de décors naturels, de maquillages époustouflants et de gestuelles appropriées, ce long-métrage nous immerge dans une aventure humaine où l’apprentissage de la peur, du rire, de la colère et de l’amour est particulièrement saisissant. Bref, une œuvre impressionnante.
Vraiment grandiose. C'est une film super original et surtout très risqué. La réalisation de JJ Annaud est parfaite et reconstitut à merveille la vie à l'époque des homo sapiens. Un film culte.
La base de toute chose, une réalisation exceptionnelle, un film plus qu'indispensable. Un travail phénoménal, hors norme (un langage propre au film a été crée, ca vaut le détour). Bref un monument du cinéma, à voir par tous.