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    La Sentinelle
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    24 critiques spectateurs

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    Dean Gabar
    Dean Gabar

    1 abonné 37 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 août 2022
    Ce qui frappe immédiatement c'est le jeu lamentable des élèves...ah pardon, ce sont déjà des comédiens? C'est encore pire !Lle faux cinéma vérité, déjà du temps de Jean-Pierre Léaud (sauf dans les 400 Coups où là il était spontané), le faux cinéma naturaliste, c'est à dire mal joué, est insupportable d'autant quand c'est pour croire compenser l'insignifiance de l'ensemble de la réalisation.
    Cinéma arrogant, cuistre, fabriqué par et pour les Cahiers et son corollaire les In(rocks)supportables est fait pour des prétenttieux qui ne vont jamais au cinéma mais en causent beaucoup.
    L'histoire est volontairement indigente, la mise en scène pédante... l'ensemble regardable dans le seul but d'un instant d'ennui soporifique, sinon rien ! Dépléchiant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 novembre 2021
    Nous entrons dans l'univers de la magouille diplomatique dans le contexte de l'après-guerre froide. Le fil d'un diplomate se retrouve devant une énigme qu'il va résoudre, et revenir sur son passé de fils de diplomate. On y voit un monde d'élites, d'ambassades, des renseignants géniaux, etc. Assez bien fait comme film.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2021
    C'est un très bon film d'auteur à mon humble avis mais qui mérite un bel investissement du spectateur.
    Bien que le début donne envie de voir la suite, malgré le fait qu'on sente déjà une histoire à venir plutôt compliquée, on se rend compte assez rapidement que la "tête", l'objet du film, va devenir le fil rouge et qu'on ne le quittera plus.
    Evoluant dans le monde de la musique classique, de la diplomatie et de la médecine légale, le héros, personnage difficile, solitaire, nous plonge dans une histoire difficile dont il est facile de perdre le fil.
    Avec un film de plus de 2h, un sujet compliqué, ce film demande beaucoup d'attention. Et qui dans mon cas, redemandera un nouveau visionnage.
    oldsport
    oldsport

    14 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 octobre 2019
    1er film hyper ambitieux qui peine à convaincre totalement : si la partie enquête est plutôt réussie même si ça avance trèèès lentement , la partie vaguement sentimentale est ratée la faute à un jeu faux et artificiel du héros comme de certains de ses collègues véritables têtes à claque du Paris bourgeois .
    Tous les tics (les tocs) de AD sont déjà présents: la soirée dans l'appartement, les jolies filles bien éduquées un peu dérangées, le mélange musique classique-moderne et surtout cette ambiance de cynisme et de prétention insupportable (le collègue juif du héros).
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2016
    Un film troublant, obsédant, anxiogène, mal aisant et formidablement interprété. Ce n'est pas encore une oeuvre de la maturité de la part de Desplechin, mais c'est un film définitivement intéressant.
    nielrowbooks
    nielrowbooks

    24 abonnés 669 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2014
    Un subtile mélange de genres, au suspense léger et à l'action raisonnable de prime abord, mais qui en réalité donnent du poids au propos. On pourra se trouver dérouté à regarder cette oeuvre fouillée qui doit être savourée dans toute son étendue et sous tous les aspects. Mais le doute du début - consécutif à quelques scènes longuettes - laisse la place à la curiosité et on ne décroche plus dans cette atmosphère pesante dans laquelle se joue un jeu dangereux. On sent ici la patte du maître. Ca réveille l'esprit et ça vole très haut.
    Teresa L.
    Teresa L.

    18 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2014
    Desplechin avait déjà tout dit lors de son premier long-métrage. Les suivants confirmeraient ce que celui-ci mettait à jour- un héros jeune pris au piège d'un monde assez machiavélique sous des abords insignifiants. Dans La sentinelle, on voit le Paris des années 90, inhumain et inamical, la sociabilité de pure forme, tout semble enfoui sous la brume et soudainement la lumière éclate, la vérité se fait jour. Emmanuel Salinger, transcendant dans le rôle phare, mélange d'ingénuïté et de détermination, se trouve face à un Todeschini totalement traumatique, publicité vivante pour la réclusion perpétuelle. Le film met un certain temps à se trouver, puis il ne vous quitte plus. Génial (mais je comprendrais parfaitement qu'on ne l'aime pas).
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 avril 2014
    Comme l'autopsie d'un monde défunt, celui de la guerre froide ... Intrigant de bout en bout.
    Caine78
    Caine78

    6 676 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2014
    D'Arnaud Desplechin, je n'avais vu que « Rois & reine », qui ne m'avait pas franchement plu. Dois-je en conclure que je préfère ce que faisait le cinéaste dans les années 90 ? Toujours est-il qu'à défaut de me conquérir totalement, « La Sentinelle » m'a plutôt séduit. C'est sûr que ce rythme, ce traitement, ce ton ne plaira pas à tout le monde, mais que ce soit cette ambiance étrange, cette quête surréaliste menée par le héros, cette volonté de mélanger les genres en proposant une œuvre inclassable, entre vérité et folie, gravité et dérision sans que l'on sache jamais laquelle l'emporte, difficile de rester totalement insensible. Alors oui, cela traîne un peu sur la fin et le dénouement très ouvert laisse la place à beaucoup (trop?) de questions, si bien qu'une pointe de frustration se fait ressentir. Mais moi j'aime bien de temps en temps être trimballé sans savoir où l'on va m'emmener, porté par des personnages intrigants et surprenants, quitte à être parfois légèrement gonflants. Le tout porté par des acteurs plutôt convaincants, dont certains perceront (Bruno Todeschini, Emmanuelle Devos, Mathieu Amalric), d'autres pas (Emmanuel Salinger, Thibault de Montalembert). C'est une œuvre à part, à laquelle on croit et nous offrant une expérience cinématographique originale, à défaut d'être totalement aboutie.
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 décembre 2013
    L’idée est formidable : à partir d’une tête réduite et momifiée glissée à son insu dans ses bagages, un étudiant en médecine va tout faire pour rendre une identité à ce morceau de corps. Il va se sentir dépositaire. En bruit de fond, on assiste à des discussions entre diplomates, et dès le début du film, au récit de la conférence de Yalta par un témoin qui y a assisté. Cette tête vient de Russie : un mercenaire qui travaille pour les services secrets français, fait sortir du bloc de l’Est, des chercheurs russes de renom. Au milieu de ça, il y a une sorte de Tintin, un enquêteur malgré lui, et on le suit poursuivre sa quête jusqu’au marge de sa santé mentale. Le personnage de Emmanuel Salinger, le futur médecin légiste, est un héros plutôt faible de caractère. La tonalité du film épouse sa nonchalance triste, lui qui est tourné vers la morbidité et pas vers les plaisirs de la vie : il est d’ailleurs sans doute vierge, jusque sa rencontre avec une étudiante en histoire de l’art, qui bizarrement n’apparaît plus à l’écran après qu’ils aient couché ensemble. C’est un personnage faible entouré de personnages forts. Il se fait molesté, et les coups qu’il reçoit, la colère qu’il encaisse, donnent l’impression moins d’une violence, que le désir d’un brusque réveil : il est comme un somnambule qui traverse le film avec l’obstination d’un projet absurde et fou. On peut dire que tout est absurde dans le film, au sens, où tout ce qu’il lui arrive, pourrait ne pas arriver, il n’y aurait pas de film, mais il lui suffirait de se débarrasser de ce vestige pour que tout soit normal. Ce qui est passionnant c’est mêler l’histoire d’un quidam, à tout le poids de l’Histoire : cette tête est à la fois le vide, l’oubli, et la nécessaire pièce à conviction qui justifie l’existence du passé, et donc de la réalité elle-même.
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 novembre 2021
    Un étudiant en médecine trouve une tête réduite dans sa valise. Un film d'espionnage séduisant, à la fois énigmatique et manipulateur, desservi par quelques longueurs.
    Plume231
    Plume231

    3 873 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    Un début prenant avec l'histoire de Churchill et de Staline se partageant le Monde et décidant ainsi du sort de millions d'êtres, l'un non sans un certain dégoût, l'autre avec son cynisme terrifiant habituel, très bonne mise en bouche... Mais Arnaud Desplechin en bon ancien élève de l'IDHEC (petit défi impossible : citez-moi, mise à part Louis Malle et encore il n'a pas fait ses études jusqu'au bout, un véritable bon réalisateur sorti de l'IDHEC ou de la FEMIS !!!) au lieu de rendre un sujet étrange mais a-priori tout ce qu'il y a de plus captivant préfère l'hermétisme et perdre ainsi le spectateur. Sauf quelques bonnes interprétations et quelques petits moments, ceux directement liés à la Guerre Froide, il n'y a rien à sauver de cette oeuvre qui apparaît très vite longue et ennuyeuse.
    Maqroll
    Maqroll

    157 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2011
    Premier long métrage de Desplechin (son premier film, La Vie des morts était un moyen métrage), La Sentinelle nous fait plonger durant plus de deux heures dans un monde équivoque et ambigu qui rassemble les milieux de la diplomatie internationale (avec son corollaire obligé, l’espionnage) et ceux des instituts de médecine légale (les lieux où l’on autopsie les cadavres). C’est sa double appartenance à ses deux mondes qui va précipiter le jeune Mathias Barillet (au nom significatif) dans une histoire incompréhensible au début mais dont les fils se révèlent au fur et à mesure d’une exposition parallèle de l’histoire du héros et de celle du monde de l’après-guerre, qui vont se confondre jusqu’à la folie et la mort. La technique de Desplechin est sidérante de virtuosité et d’efficacité réunies, sa manière de mener un récit personnelle et unique. Dès cette première œuvre, il apparaît comme l’un des plus grands cinéastes français de l’heure pour ne pas dire le plus grand. Son propos rejoint largement la forme puisqu’il est question de l’être humain pris dans sa dimension doublement historique (celle de son histoire personnelle et celle de l’histoire de l’humanité) dans un questionnement vertigineux sur les origines et le devenir de l’espèce. L’interprétation est d’une homogénéité remarquable tant la direction d’acteurs est brillante mais on retiendra tout de même Emmanuel Salinger, tenace jusqu’à la déraison dans sa mission de « sentinelle » héritée de son père, Marianne Denicourt, aussi charmante que lumineuse et Jean Louis Richard dans un rôle ambivalent qui porte sans doute la clé du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 février 2011
    Un peu difficile d'accès dans un départ qui se veut comme un puzzle, classique, et qui nous mène dans une évolution délicatement tendue par le malaise. Peu apparent, mais en toile de fond, celui-ci nous laisse dubitatifs, puis admiratifs face à la conviction, l'acharnement, que l'on définit peu à peu en lien à l'héritage. Insensé par son aspect presque documentaire, on a presque le sentiment d'un téléfilm, puis les acteurs prouvent sa particularité familière à Desplechin. Un film qui prouve qu'il ne faut pas juger à la va-vite!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2010
    Très grand film de Despléchin. Le premier long après La vie des Morts.
    Une tête réduite hante le jeune Salinger. Sur fond d'espionnage la chronique d'un quotidien tourmenté. Une scène dans un train vers l'Allemagne est hallucinante : une engueulade nous tombe dessus autant que sur le héros. C'est filmé tout près, au scalpel. j'en suis ressorti prêt pour des nuits de cauchemars.
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