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Parkko
162 abonnés
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3,0
Publiée le 19 décembre 2010
Troisième film de James Ivory que j'aime. Comme pour les deux autres films que j'ai vu de lui, il parvient bien à décrire ses personnages. C'est d'ailleurs sur ces relations entre les personnages que se joue réellement le scénario pour moi, et parfois l'analyse est vraiment très juste, très subtile, le roman à la base d'ailleurs ne doit pas y être étranger. A part ça le tout est plutôt agréable à regarder, c'est joli etc. A mon avis, le principal problème, c'est que l'histoire manque un peu de dynamisme pour que l'intérêt reste constant tout au long des 2h15.
Très belle reconstitution pour ce drame social dans l'Angleterre du début du siècle dernier. Même si le message n'est pas très clair (par exemple, pourquoi Margaret se lie t'elle avec Henry alors qu'elle passe pour une femme libre ??), l'ensemble est d'un très bon niveau. L'étude de la société de l'époque apporte un point de vue vraiment enrichissant sur ses moeurs et ses conventions. Emma Thomson et Anthony Hopkins sont parfaits.
Les critiques cinéma aime bien ce film moi j'ai pas spécialement apprécier. C'est agréable sans plus, les acteurs sont tous très bon mais c'est souvent le cas dans les films de James Ivory. Le film est long le scénario est pas mal.
Historiette d'un monde à deux vitesses qu'on pourrait croire révolu mais qui perdure pourtant. Le confort mondain des protagonistes principaux contre le labeur misérable des laissés pour compte. Si le film est coloré et laisse une sorte de témoignage très imagé sur cette société, aidé en cela par des acteurs précieux, l'ensemble reste un brin ennuyeux n'est-il pas ?
1992, de James Ivory, avec Anthony Hopkins, Emma Thomson, Helena Bonham Carter, Vanessa Redgrave. Comme pour Chambre avec vue, on est tout d’abord séduit par une bonne reconstitution d’époque (ici, début XXe siècle), avec costumes, décors, environnement, mais on s’ennuie très vite, d’autant que le film dure 2h20 ! L’interprétation est irréprochable. C’est donc sans doute le contenu du scénario qui pêche par sa pauvreté. Grande saga, racontant les bonheurs et malheurs de 3 familles de milieux sociaux très différents, aux destins qui se croisent (plutôt laborieusement !), insistant sur des thèmes très conventionnels : les plus riches sont les plus hypocrites et malhonnêtes, les plus pauvres s’enlisent, picolent, et les filles perdent leur virginité plus tôt que les riches. Bof.
Le film est un univers. En cela on est totalement sous le charme si on est sensible à ce genre. Romantisme et maniérisme anglais de l’époque. Rajoutez aussi les décors et les costumes. C’est une réussite mais qui n’égale pourtant pas le sublime « vestiges du jour »
"Retour à Howards End" constitue avec "Les vestiges du jour" qui le suit d'un an, la pièce maitresse de l'œuvre James Ivory qui nous montre toute la rigidité de la société anglaise du début du XXème siècle. Il nous est donné l'occasion de découvrir le couple formé par Anthony Hopkins et Emma Thompson qui fera merveille dans les « Vestiges du jour ». Le début parait un peu laborieux, le film semblant se chercher au travers de la vie peu passionnante de deux sœurs dont l’aînée se lie avec la propriétaire d’une demeure de campagne nommée Howards End. A partir du décès de cette dernière, l’intrigue se fait plus prenante et l’on voit Ivory exposer avec finesse tous les préjugés d'une époque où les classes sociales ne se mélangeaient pas (cela a-t'il vraiment changé sur le fond ?). Anthony Hopkins offre une composition remarquable, campant ce grand bourgeois toujours sur son quant-à-soi qui finira par se ranger à la vision plus progressiste et humaniste de sa jeune épouse. Pour en arriver là il aura fallu un drame avec la mort d’un jeune homme issu de la classe moyenne qui est encore à l’époque peu affirmée et encore très proche du prolétariat. On découvre aussi avec délice et ironie les liens qui ont unis le bourgeois rétrograde et réputé pudibond à une jeune femme délurée rencontrée à Chypre. Les préjugés sont certes là mais le corps a ses raisons."Retour à Howards End" n'égale pas l’épure totale que seront « Les vestiges du jour » mais l'auteur s’en approche indéniablement.
Admettons-le, c'est du cinéma d'une autre époque, à regarder par curiosité mais sans s'attendre à un chef d’œuvre. La présence d'Anthony Hopkins est le meilleur argument pour voir ce film bien qu'il ne soit pas au sommet de son art ici. Cependant les décorations et les costumes respectent bien ceux de l'époque de l'histoire.
Drame sur fond de positionnement social d'un autre age : l'intérêt majeur (pour ma part) de ce film. Une reconstitution minimaliste de l'époque dans les décors, c'est un peu dommage. Une interprétation tout juste pour l'ensemble des acteurs à part Helena B Carter qui est splendide et une présence envoutante. Le scénario est plutôt construit mais avec un final au goût d'inachevé. 2.5/5 !!!