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Grouchy
126 abonnés
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1,0
Publiée le 1 mai 2013
Tourné à l'époque où la vague hippie se déchaînait ( et encore, peu avant Woodstock ), le film de Rush est un film témoin de cet engouement, s'attendrissant sur le peace and love, fustigeant les forces policières et la bourgeoisie ( dans une critique très infantile ), multipliant les références aux groupes musicaux comme les Beatles, etc, tout filmé en caméra portée pour que le film devienne un documentaire sur ce nouvel univers qui chamboula le monde. L'histoire ? une jeune fille veut retrouver son frère. C'est tout, et Rush laisse de côté ce pitch pour transformer un film dramatique en sponsor des hippies, quel dommage quand on voit que le personnage christiannique du frère est sous-exploité. Le réalisateur rajoute des touches de montage pour souligner le planage des personnages qui sont tellement reprises dans Macadam Cow Boy et Easy Rider que ça en devient lassant, sans dire que le film n'est pas extraordinaire ; il y a par contre les plans hallucinatoires qui valent le coup : combat de chevalier, marche de zombies, les feux des voitures. Le reste tend un peu vers un côté praliné, presque ringard ( pourtant c'est ce que le film veut rejetter ) car trop référenciel à une mode révolue.
Richard Rush, plus que bien des réalisateurs, était ancré dans son époque, & il semble que c’est sa médiocrité de metteur en scène qui lui donnait l’aptitude à capter ce que d’autres se sentaient obligés d’enterrer dans la fiction. Après les Hells Angels (Le Retour des anges de l’enfer) & avant les étudiants (Campus ou C.Q.F.D.), c’est l’âge hippie sur lequel il se précipite pour créer Psych-out, film qui devient documentaire malgré lui à travers toutes les brèches que les ratés artistiques ouvrent sur son terreau réel.
Montage audio affreux, inserts inutiles, situations ridicules, cadrages sans façon, Psych-out a tout de la gamelle, jusqu’à l’acting désastreux (même concernant Nicholson qui, juste avant sa révélation au grand public, est la preuve vivante que la direction d’acteurs fait beaucoup). Les métaphores de Rush sont toujours aussi peu discrètes (il apprendra à les rendre implicites dans Campus, mais ça ne change rien à ce que je viens de dire, alors lis mieux Richard stp) & accèdent à la mignonitude par à-coups (mettre en parallèle les hippies mal fagotés avec un vitrail représentant Jésus en haillons, ça serait cool si tout n’était pas sensiblement pensé pour qu’on comprenne & que les figurants n’avaient pas l’air de se demander ce qu’ils mangeraient le soir). Le pire est dans les bagarres, où absolument rien ne va, & je ne parle pas de l’éclairage fantaisiste.
Si Psych-out est supérieur à son précédent film, c’est parce que Rush commence de s’intéresser à l’usage des dialogues, un peu plus recherchés & parvenant à s’intégrer dans l’humeur générale, & qu’il se découvre un talent relatif dans de brèves pointes d’horreur – alors que c’est le genre le plus sensible au nanarisme depuis Dario Argento. Son thème est également clément avec lui : lourdement accessoirisé pour créer un sentiment de désordre immense, Psych-out envoie un gros ”Peace & Love” visuel avec lequel on n’a pas envie d’être méchant. Par contre, envers le reste, si.
Film sans grandes prétentions. Une bonne plongé dans l'univers fin 60 de San Francisco, le scénario léger sur le final nous emporte dans une aventure visuel et comique. Nicholson n'y casse pas des briques, mais le jeu des acteurs restent crédible. De plus la présence d'un personnage sourd dans un film, où la musique source est très utilisé et où les dialogues sont parfaitement travaillés. Apporte une atmosphère particulière, marquant la signature même de Richard Rush (The savage Seven, The stunt man). Bon film!
Psych-Out est un film culticime, qui à l'heure d'aujourd'hui, se situe entre le film et le reportage, vu le témoignage qu'il apporte de la génération hippie de la fin des années 60. La drogue est un des thèmes touché par le film, et de façon très neutre. Vous serez surpris aussi de retrouver Jack Nicholson dans un de ses premier rôle.
film exceptionnel dans lequel on peut voir commen vivaient (à peu près) la génération drogue and sex! meme si on apprend beaucoup plus sur leur mode de vie que dans d'autre film dit du meme genre. on retrouve jack nicholson dans un role d'hippie dont-il joue a merveille; en bref l'un des meilleurs film de cette belle époque
Très bon film d'époque, de beaux décors accompagnés de bonnes musiques qui nous plongent dans l'univers hippie au travers d'un groupe de musique progressive mené par Nickolson, en plus de transmettre une morale et des idéaux attachés a une époque libératrice ce film comporte des scènes très drôles. A voir et revoir!