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    Le Feu Follet
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    62 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2021
    Alain Leroy (Maurice Ronet) vient de passer une nuit avec sa maîtresse. Il est séparé de sa femme Dorothy qui vit aux États-Unis. Alcoolique repenti, il achève une cure de désintoxication dans une clinique versaillaise. Agité de pensées suicidaires, il va passer une dernière journée à Paris. Les rencontres qu’il va y faire – un ami passionné d’égyptologie, marié et père de famille, deux camarades de régiment pervertis par l’OAS, une ancienne maîtresse (Jeanne Moreau à laquelle Louis Malle venait de donner le rôle principal d’"Ascenseur pour l’échafaud") – ne parviennent pas à le détourner de son macabre projet.

    Le film de Louis Malle, sorti en 1963, est l’adaptation du roman de Pierre Drieu la Rochelle écrit trente ans plus tôt. Il lui est très fidèle même s’il transpose son action dans le Paris des années soixante, dont on revoit avec nostalgie les rues incroyablement embouteillées de l’époque, et s’il évoque la guerre d’Algérie et ses répliques dans la société française.

    Il ne quitte pas d’une semelle Maurice Ronet, qui habite le rôle de ce trentenaire désabusé, rongé par ses démons intérieurs. Trop tôt disparu en 1983, l’acteur allait connaître son heure de gloire dans les années soixante. À l’époque sa renommée égalait celle d’un Belmondo ou d’un Delon, avec lequel il partagea d’ailleurs l’affiche de "Plein soleil" ou de "La Piscine".

    J’avais lu "Le Feu follet" il y a quelques années. J’en étais curieux d’en voir l’adaptation. Le film comme le livre ont fait sur moi la même impression. J’ai trouvé qu’ils souffraient l’un comme l’autre d’un défaut de construction et d’un manque de rythme, les rencontres qu’Alain Leroy fait à Paris durant sa déambulation s’accumulant sans ordre ni logique. Mais j’ai été surtout mortellement déprimé par ce sujet plombant qui m’a laissé hagard et atone.
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2022
    Réalisé en 1963, année fantastique de production de Cinéma, ce film n'a pas du tout vieilli ; les bonnes histoires bien interprétées sont impérissables. "Le Feu Follet" est un très joli film, parfaitement dirigé par Louis Malle, et délicatement mis en musique par Erik Satie. Louis Malle nous offre des dialogues profonds, une belle carte postale de Paris, et une mise en image exquise de ses personnages.
    Le scénario original de Pierre Drieu La Rochelle nous conte l'histoire Dramatique d'un homme qui aimait trop les gens ; les scènes sans dialogues où Alain regarde les femmes sont magnifiques.
    Outre la belle apparition d'un Romain Bouteille très jeune à l'époque, le casting nous offre une superbe affiche avec la blonde et belle Alexandra Stewart(Solange), Jeanne Moreau comme toujours excellente, les amis d'Alain brillamment interprétés par Jacques Sereys (Cyrill), Bernard Tiphaine (Milou) ... Le personnage central d'Alain est tenu par Maurice Ronet ; il est magnifique dans ce rôle romantique malheureux voulant "sortir de sa médiocrité dorée".
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    33 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    Film qui fut culte et qui parle d’un problème que l’on traiterait autrement sur la forme. Pas sur sur qu’on ferait mieux sur le fond étant donné la faiblesse des acteurs français. L’image est sublime et se situe à la hauteur des actrices choisies pour le casting.
    Je ne vois pas dans les critiques un point qui m’a paru central pourtant dans le film mais volontairement peu esquissé : l’homoerotisme marqué que l’on observe dans la façon dont Ronet regardent et touche ses amis. À la toute fin, il dit même qu’il n’aime pas les femmes. Il me semble que cet aspect - présent chez Drieu malgré son succès auprès des femmes - éclaire le thème du film d’une lumière nouvelle même si ce commentaire a dû être fait par d’autres.
    Ce dandy jouisseur ne se remet pas de vieillir et de se retrouver seul alors que ses potes de débauche se sont rangés. Écrivain raté il souffre de ne pas pouvoir s’affirmer en amour auprès des hommes dont il est proche et dont il recherche le contact.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Ce film de Louis Malle tient surtout à son matériau source - superbe, indémodable. Quel dommage, donc, que la réalisation soit si sage, si scolaire, enveloppant le propos du film dans un classicisme qui ne lui sied pas. On préférera sûrement 'Oslo, 31 août' à cette adaptation fidèle mais manquant un peu d'imagination.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2014
    Alain Leroy, la trentaine bourgeois et tout jeune ex-alcoolique, va reprendre contact avec sa vie parisienne de fêtard durant 24 heures. Sa femme est resté à New-York, on ne la verra jamais à l’écran ; lui va reprendre contact avec ses vieilles connaissances ; mais le temps à passer.
    Le temps est un thème central du film comme celui du toucher et de l’image de soit. Des critiques se sont penchés de manière approfondie sur toutes ces thématiques très travaillées à l’écran. Louis Malle adapte ici le roman de Drieu la Rochelle et fait un film très nouvelle vague ; parfois donc aussi très intello, tout ce qui est montré à l’écran est sujet à intellectualisation, c’est un peu la limite. La France de la IVème république plus moderne éclate à l’image, les femmes sont libérées, l’OAS est présente dans les rues,… La thématique principale du film est intéressante et reprise dans un film de 2012 que j’ai adoré « Oslo 31 aout » : l’alcool maintenait chez Alain l’illusion d’être et d’être reconnu. Une fois le masque tombé, d’où l’usage fréquent de vitres et de miroirs, il s’aperçoit du fossé entre ce qu’il croyait être et ce qu’il est mais surtout entre ce que les gens percevaient de lui et ce qu’il est devenu. Une des nombreuses scènes fortes le montre avec un ancien maître d’hôtel qui le reconnait et lui dit qu’il n’a pas changé alors que lui pense le contraire.
    Toute cette réflexion sur la reconstruction après la dépendance et le travail sur l’image de soit et que l’on existe en grande partie par le regard d’autrui est le plus touchant du film. Pas grand amateur de la Nouvelle Vague, ce film n’a tout de même bien transporté.
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2024
    Le cinquième long-métrage de Louis Malle nécessite un sérieux investissement de la part du spectateur pour en apprécier le contenu. Ce film, sorti en 1963, évoque les derniers moments de la vie d’un ancien alcoolique mondain (Maurice Ronet). En pleine déprime, cet homme part à la rencontre de ses anciennes connaissances pour retrouver un sens à sa vie. Mais chaque retrouvaille constitue une déception, permettant au passage de critiquer la vacuité des relations amicales ou sentimentales au sein d’un milieu parisien très embourgeoisé. Le ton crépusculaire, appuyé par la musique composée par Erik Satie, se noie dans un océan de discussions philosophiques plus ou moins accessibles. Bref, une œuvre sombre et sans fioriture.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2024
    Le portrait d'Alain Leroy, le feu follet, peut sembler rébarbatif au début du film. La mise en scène de Louis Malle est sombre, froide, lente. La souffrance de l'alcoolique pénitent qu'est Leroy se manifeste, imprécise et grave, sans qu'aucun élément biographique ou psychologique significatif nous renseigne davantage sur le personnage de Maurice Ronet.
    Toutefois, à partir du moment où il sort de la maison de repos où il est soigné, pour renouer le contact avec son passé, le héros de Drieu La Rochelle s'éclaire et s'anime, où l'on découvre les raisons d'un mal-être profond. Les anciennes relations qu'Alain rencontre, vieillies et embourgeoisées, nous apprennent la jeunesse tumultueuse et jouissive, entre femmes et alcool, de Leroy. Lui-seul, parmi tous ses compagnons de plaisirs et d'insouciance, parait n'avoir pas su franchir les étapes de la maturité. Avec la certitude d'être passé à côté de l'amour.
    L'incapacité à vivre et à communiquer du personnage s'exprime par une insondable détresse et par une touchante vérité psychologique.
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2012
    Un drame qui est vraiment pessimiste voir même dépressif. Bien écrit et réfléchit mais finalement à la moitié du film on a compris le message. Trop de longueurs sur la fin.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Dans Le feu follet, Louis Malle respecte les genres. Ainsi, l'intuition sera féminine alors que l'entêtement sera masculin. Le réalisateur français adapte ici le roman éponyme de Pierre Drieu La Rochelle et engage Maurice Ronet pour incarner le personnage principal, Alain Leroy. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/la-rochelle/2019-2/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2008
    Le début ne m'a pas spécialement emballé mais aimant particulièrement Louis Malle j'ai insisté et peu à peu on s'attache au personnage principal interprété avec une grande humanité par Maurice ronet. La dernière partie ou il va à la rencontre de ces anciens amis est particulièrement réussie, le noir et blanc donne de plus une profondeur supplémentaire au film.
    Y Leca
    Y Leca

    30 abonnés 991 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2020
    Film sur le mal de vivre qui mène au suicide. Des dialogues un peu artificiels et des portraits d'oisifs snobs vers la fin font très nouvelle vague et n'apportent rien à la douleur du personnage qui se suffit à elle même. Rôle culte pour Maurice Ronet.
    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le meilleur Louis Malle (et de loin!) et une des rares adaptation qui soit supérieure au roman (quoique ça peut aussi se discuter).
    Là où l'oeuvre de Drieu La Rochelle porte encore quelques stigmates de pathos adolescent et un dandysme un peu affecté, Louis Malle, grandement aidé par un Maurice Ronet impérial, choisit une forme de resserement formel, pas necessairement minimaliste, qui insiste sur la mélancolie du personnage principale ainsi que sur la vanité du milieu parisianniste dont il se détache pour sombrer. Une sorte de dernière danse, cahin-caha, qui s'en va mourir seule dans l'indifférence des hommes.
    foch1800
    foch1800

    45 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2009
    Un film d'une puissance émotionnelle et d'une désespérance absolue, dans un magnifique Paris de 63 et un Maurice Ronet parfait. C'est une adaptation parfaite d'un livre qui l'est tout autant.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Louis Malle adapte Drieu La Rochelle et nous offre une œuvre d'une noirceur absolue, dans laquelle on suit les dernières heures d'un homme – inspiré de l'écrivain dadaïste Jacques Rigaut – qui a décidé de mettre fin à ses jours. Ancienne personnalité mondaine, devenu alcoolique puis profondément dépressif, le personnage est magistralement incarné par un Maurice Ronet qui semble faire corps avec cet homme rongé par le désespoir. Magnifié par la musique de Erik Satie, ce film, qui prend aux tripes, est aussi une réflexion sur le refus de la vieillesse et la vacuité d'un univers où prime le paraître, critique en creux de la société de consommation des années 60. Sombre et habité.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2014
    Adapté du roman éponyme de Drieu La Rochelle, "Le feu follet" (1963) réalisé par Louis Malle est une oeuvre désespérée, qui décrit les derniers jours (?) d'un homme désabusé, perdu, revenu de tout...
    Achevant une cure de désintoxication, séparé de sa femme restée à New York, il reprend brièvement contact avec ses anciens compagnons de beuveries et de débauche. Certains le déçoivent parce qu'ils ont changé, d'autres l'agacent car ils n'ont justement pas évolué, tous le laissent froid...
    Superbe réalisation en noir et blanc de Malle, prestation émouvante de Maurice Ronet, (brève) présence de la délicieuse Alexandra Stewart, fin mémorable, "Le feu follet" dispose de nombreux atouts qui en font un classique, à ne pas visionner un soir de déprime en revanche.
    Beaucoup plus récemment, Joachim Van Trier a proposé une variation sur le même thème, très réussie également : "Oslo, 31 août".
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