L’histoire, bien que tortueuse et volontairement ambiguë, parait fournir très rapidement les clés de plusieurs énigmes . Les réponses se trouvent à la fois dans les enquêtes de police, les archives criminelles et les romans qu’écrit la première suspecte Catherine Tramell. Les modes opératoires des différents faits-divers d’hier et d’aujourd’hui sont tous répertoriés dans les fictions de la romancière. Elle dit qu’elle n’est pas assez bête pour les reproduire dans la réalité. Un alibi parfait que prévoyait la psychologue de la police qui a par ailleurs bien du mal avec son amant de plus en plus attiré par la belle écrivaine. Pour connaître la vérité et plus si affinité. On tourne ainsi un peu autour du pot tout en se laissant gentiment bercer par la mise en scène dans laquelle Sharon Stone se love, littéralement. Michael Douglas se retient pour ne pas trop en faire et le fait bien . Deux monstres sacrés du cinéma s’affrontent. Un troisième rafle la mise, réalisateur de son état ! Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Verhoeven a l'habitude de sortir des films sulfureux ne laissant pas insensible. On peut dire qu'il réussit une nouvelle fois avec ce thriller très chaud où on suit un inspecteur enquêtant sur une jeune romancière et un meurtre dont il la pense coupable. Ce film peut être vite dérangeant mais portera Sharon Stone à la postérité par de nombreuses (surtout une) scènes mythiques. Bref : un film à déconseiller au plus jeune et très porté sur l'instinct basique autour du sex.
Vendu aux enchères pour 3 millions de dollars, un record, le scénario de Basic Instinct attirait déjà l'oeil de nombreux producteurs.
Et c'est bien naturel, car la principale force de ce film, c'est son scénario noir, où le doute est permis jusqu'au bout. La complexité des personnages et des intrigues laisse libre cours à plusieurs théories ou interprétations. Mais surtout, il ne laisse pas le spectateur inactif. Son cerveau est mobilisé pour comprendre toutes les ficelles des meurtres.
J'ai été plongé dans l'histoire tout le long. Au point de me demander : "Mais bon sang, pourquoi résumer ce film à cette seule scène d'interrogatoire ?". Je connais la réponse mais elle ne me satisfait pas. Notamment parce que cette scène, justement, est d'une grande intensité. J'ai retenu mon souffle pendant tout l'interrogatoire et les acteurs sont habités. C'est bien plus qu'une simple histoire de jeux de jambes.
Parlons-en justement des acteurs. Si Michael Douglas fait du Michael Douglas, Sharon Stone livre, elle, une performance remarquable. Elle use de sa beauté froide pour incarner une écrivaine un brin psychopathe et donner froid dans le dos au spectateur.
Stone s'est vraiment investie dans son rôle. Elle fusionne avec son personnage. Sans elle, "Basic Instinct" ne serait pas le film culte qu'il est devenu. C'est d'autant plus un coup de force lorsque l'on sait qu'elle était très loin d'être le premier choix des producteurs et du réalisateur.
"Basic Instinct" est donc devenu culte grâce à un scénario bien ficelé, une actrice principale habitée mais aussi grâce aux inspirations du réalisateur, au premier rang desquelles Hitchcock. Mais on peut penser aussi à des films noirs type Chinatown ou des gialli.
Le film s'inscrit en tout cas dans une continuité cinématographique et rend hommage à ses anciens, tout en marquant un tournant : l'essor des thrillers érotiques.
Le genre de film à voir pour mieux comprendre le cinéma.
Film à voir, pour la performance XXL de la sublime Sharon Stone! Elle crève l'écran. L'intrigue est intéressante et efficace. On sent l'influence de Hitchcock dans ce thriller érotique
Je croyais l'avoir vu lors de sa sortie en salle. Mais je me trompais car il est impossible d'oublier tout-à-fait pareille histoire. C'est THE erotic movie avec des scènes d'amour d'une violence inouïe ; un marivaudage sadomaso dans un langage cru et cruel ; un duel des sexes sans merci entre deux sexe symboles au sommet de leur art : Sharon Stone en femme fatale et perverse et Michael Douglas en super macho résistant sans peur et sans reproche.
Un classique du thriller qui fonctionne toujours à merveille. Le film est connu pour la scène de l interrogatoire de Sharon Stone. Pourtant ce n est pas le point central de ce film qui demeure une référence du film de manipulation tant entre le personnage qu avec les spectateurs. Les scènes en symétrie (interrogatoire par éx) apporte un plus au film Le film est parfaitement maîtrise de bout en bout. Il n y a qu un bémol sa fin très ouverte laissant le spectateur choisir sa ou ses coupables. Puisque 2 peuvent être l assassin, les 2 peuvent agir ensemble, les 2 peuvent avoir tué mais indépendamment ou les dernières secondes suite à l écran noir sont juste un fantasme. Cela fait quand même 5 solutions pour le spectateur et C est le seul défaut de ce film
Exceptionnel ! Paul Verhoeven se hisse avec Basic Instinct au niveau d'Alfred Hitchcock. La musique est saisissante dès le départ. Les plans serrés suscitent le mystère. Les plans larges perdent le spectateur qui s'interroge. Les scènes torrides se réduisent vite à une question : va-t-elle sortir le pic à glace ? Le scénario est brillant, faisant de l'héroïne une femme moderne, puissante, qui se joue des hommes, à commencer par le personnage interprété par Michael Douglas. À tel point qu'il est difficile aujourd'hui de comprendre pourquoi les féministes se sont opposées à ce film à sa sortie en 1992. Depuis, les mœurs ont tellement changé que la scène de l'interrogatoire de Sharon Stone devant cinq hommes, n'arriverait plus en 2021 : il faudrait au moins deux femmes en face d'elle. Alors impossible pour elle d'user d'atouts qui lui permettent de manipuler les hommes. Sur un plan personnel, Catherine, Michael, Élisabeth et le rasoir, résonnent étrangement. A voir absolument !
Film machiavélique, avec beaucoup de manipulation. Sharon Stone est diaboliquement magnifique. Un peu trop long à mon goût à cause de ça, je me suis peu à peu lassé de l'histoire.
Dommage que "Basic instinct" soit plus réputé pour ses ébats sexuels que pour ses autres qualités. Je l'avais commencé avec énormément d'à-prioris appuyés par une note presse -injustement- très basse, pensant qu'il s'agissait d'un jeu d'attraction et de passion sexuelle menés par une torride Sharon Stone avec derrière un scénario relégué au second plan, alors que ce n'est pas du tout le cas ! Il est effectivement vrai que la somptueuse actrice qui incarne Catherine Tramell, use de son charme pour séduire tout son monde, tout comme il est vrai qu'elle excelle de manière particulièrement fascinante dans ce rôle, tant son jeu de regards, de sourires et ses gestes malicieux font leurs effets en plus de sa beauté naturelle. On ne peut pas y être insensible et l'on comprends tout à fait l'aveuglement des personnages qui se font prendre au piège. Mais contrairement à l'idée qu'on se fait du film, tout ne tourne pas seulement autour de ça, ce n'est qu'une partie pas forcément prépondérante d'une vaste opération de manipulation psychologique qu'entreprends la romancière tout le long pour essayer de se sortir d'affaire. La sensualité de Catherine n'est pas son seul atout, elle est aussi extrêmement intelligente, très maligne, et sait montrer expréssement plusieurs visages, plusieurs facettes de sa mystérieuse personnalité. Cette attitude machiavélique, combinée à des écrits qui interpellent, nous déroutent malicieusement pour ne plus savoir où reconnaître le mensonge de la vérité. Michael Douglas, fidèle à lui-même, s'investit pleinement pour donner du crédit au rôle de l'inspecteur qui aura la lourde tâche de mener ses investigations sur ce personnage intriguant en évitant de tomber dans ses pièges. Ce duel est palpitant, tant leur lucidité et la force de leur personnalité se confrontent non seulement entre eux mais aussi à des besoins humains de différents ordres, au milieu de dénouements qui complexifient au fur et à mesure l'affaire. Au-delà d'une bonne réalisation rythmée d'une musique sans être exceptionnelle reste plaisante et efficace, le scénario est bien ficelé, habilement mené, riche en rebondissements, dont on ne pourra pas reprocher grand chose si ce n'est quelques maladresses sur les scènes finales. J'avoue que ce film a réussi à me séduire malgré ma première appréhension négative, comme quoi il ne faut jamais juger trop rapidement un film en se fiant uniquement à son instinct.
Basic Instinct, sortie en 1992 par Paul Verhoeven est un film thriller et mystère qui raconte l'histoire de Nick Curran joué par Michael Douglas qui va poursuivre une mission face à une riche et brillante femme appelée Catherine Tramell joué par Sharon Stone, ancienne tueuse après avoir fait des crimes pendant plusieurs rapports sexuels. Le film se montre captivant mise à part le fait qu'il y a de la longueur, c'est normal. Le film prend son temps avec un suspense haletant jusqu'aux dernières secondes de la scène finale. La réalisation avec anciennes voitures et courses poursuites des années 90 sont très bien maîtrisées, Michael Douglas et Sharon Stone sont très bon dommage qu'il n'y ait pas plus de personnes attachantes mais rien que les deux acteurs en question nous font vibrer et frissonner ! La BO rien à dire là-dessus, mélodie analogue à pleins de grands films policiers et suspenses qui m'a vraiment fait du bien ainsi qu'une qu'une fin mémorable pour le cinéma !
Il y a tout dans ce film, du suspense, du sexe non politiquement correct, une actrice charismatique, vénéneuse et so hot, un acteur qui finit par devenir ensorcelé. Un film qui sent le souffre et qui 25 ans après n'a rien perdu de son côté sulfureux d'où ma note de 4,5. Sans oublier la musique qui colle parfaitement à la tension sexuelle et dramatique de cette histoire.
J’ai trouvé ce thriller excellent. Je vous avoue que c’est la première fois je le voyais, et j’en suis ravi. Par contre, je ne m’attendais pas à voir autant de sexe. La réputation de la scène où Sharon Stone décroise les jambes en interrogatoire me laissait penser un fond érotique, mais pas à ce point. En effet, si j’insiste sur cet aspect, c’est qu’il est un paramètre indissociable du film. La confrontation entre Michael Douglas et Sharon Stone va se transformer en un jeu de séduction malsain. Il ne faut donc pas avoir de tabou avant de regarder. C’était quelques choses inhabituelles à l’époque d’aller aussi loin. Je pense que c’est cette tension entre les deux protagonistes qui rend cette œuvre aussi forte. Michael Douglas ne déroge pas à son habitude avec une superbe prestation, mais que dire de Sharon Stone. Pas encore connu à l’époque, elle brille dans ce rôle à un point tel qu’on retiendra surtout sa performance. J’ai été subjugué par sa façon de manipuler l’auditoire. C’est tout simplement passionnant. J’ai aussi beaucoup apprécié le scénario qui est très bien construit. Il va avoir pas mal de retournement de situation mettant le doute jusqu’au bout dans notre esprit. Les seconds rôles fort comme Jeanne Tripplehorn et George Dzundza sont un ajout important. Certes, ils ne vont pas prendre l’emprise sur la relation intense de Michael Douglas et Sharon Stone, mais viendront faire avancer l’enquête et apporter du dynamisme.
Basic Instinct est un jeu de séduction dans le jeu du chat et de la souris. L'enquête policière à proprement parlé est juste un cadre, car ça se limite à une suspecte principale et des recherches de casier sur ordinateur. Le terrain ici, c'est le lit pas l'investigation à la Columbo. Scènes charnelles brutes qui se répètent tels des copier-collers. L'essentiel de l'intérêt du film, c'est Catherine, personnage ingénu de loin et d'une perversité et d'un talent pour manipuler sans égal. Pourtant cela perd beaucoup de force noyé dans ce quatuor (Catherine, Nick, Elisabeth et Roxy) de déséquilibré à des degrés divers. On finit par se détacher de ce panier de crabes, vu qu'ils semblent tous avoir suffisamment de vrais cadavres dans le placard pour justifier un tour en prison.