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Florian Malnoe
120 abonnés
557 critiques
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4,0
Publiée le 11 février 2015
Avec une bande sonore de Jerry Goldsmith distillant une atmosphère paranoiaque grisante, un scénario à la mécanique parfaitement huilée induisant un suspense de premier ordre, une mise en scène sulfureuse, le tout couplés avec une distribution et un cadre qui ont de la gueules, Basic Instinct avait tout pour s'imposer comme une pièce maîtresse dans la filmographie de Paul Verhoeven, ainsi que de celles de Michael Douglas et Sharon Stone. Hélas cet excellent thriller a tout de même été taillé par la presse cinématographique on imagine pour son côté érotique qui a fait beaucoup scandale aux Etats-Unis à l'époque. Notamment à cause de cette scène de l'interrogatoire évidemment. Certains attribue d'ailleurs le gros succès de l'œuvre du réalisateur Néerlandais uniquement grâce à ce moment alors qu'il est selon moi injuste et illégitime de résumer ce film qu'à ça.
Un film efficace et mystérieux qui sait maintenir le suspense et l'ambiguïté jusqu'au bout. Verhoeven signe ici un thriller érotico-policier qui joue sur des personnages un brin foutraques et dont la nature est difficile à cerner. La perversion accompagne à la fois les bons et les méchants et c'est cette complexité des protagonistes qui rend le film intéressant. Les petits clins d’œil sont aussi assez savoureux (notamment Michael Douglas à fond dans les rues de San Francisco). Le scénario, quant à lui, est classique et fonctionne parfaitement, avec un suspense habilement dosé. La mise en scène reste assez insipide et le style n'est donc pas à la hauteur de la sensualité que le cinéaste souhaiterait dégager. Finalement, il n'aura fallu qu'une scène (LA fameuse scène) pour rendre ce film culte. Bien vu, car sans Sharon Stone le métrage serait tombé dans les oubliettes.
Une intrigue habilement menée, des scènes érotiques joliment filmées, j'ai bien aimé ce film culte. Un bémol toutefois, la fin un peu bâclée à mon avis.
Basic Instinct est un thriller à l'ambiance efficace. La mise en scène travaillée de Verhoeven permet de faire ressortir toute l’ambiguïté des personnages de manière impressionnante. Elle sait aussi rester simple quand il le faut, notamment pour une scène de course-poursuite en voiture près d'un ravin réalisée sans artifices superficiels. On sent l’œil derrière la caméra. La musique de Jerry Goldsmith colle parfaitement au film et pose l'ambiance hitchcockienne dès les premières minutes du film. Elle permet aussi de faire durer le mystère autour du personnage de Sharon Stone (Catherine Tramell) jusqu'au bout. L'érotisme du film se sent bien au delà des scènes de sexe grâce à des détails, comme par exemple lorsque Catherine se recoiffe, ce qui fait que sont haut se lève un peu et laisse entrapercevoir son absence de soutien-gorge. On peut quand même regretter que spoiler: le film nous serve le cliché de la femme bisexuelle. Le retournement vers les trois quarts du film est prévisible, mais la toute dernière scène du film rattrape bien le coup. Basic Insinct est un bon thriller qui livre son lot de personnages torturés et de scènes tendues grâce à un réalisateur et un compositeur qui savent ce qu'ils font.
Thriller érotique à la scène culte, "Basic Instinct" n'en demeure pas moins un bon suspense. Provocant pour l'époque, il passerait aujourd'hui pour banal, même si Sharon Stone et Michael Douglas y excellent, pervers à souhait. Les scènes hot, pleines de bestialité, nous plongent dans une atmosphère malsaine qui parvient avec efficacité à nous maintenir sous tension, malgré quelques longueurs... Culotté ! (ou pas^^)
"Basic Instinct" est un thriller érotique ordinaire, qui tient la route en partie grâce à son casting et au cynisme de certaines répliques. En dehors de cela, il est difficile d'expliquer le succès de ce film... La présence et les scènes cultes de Sharon STONE peut-être ! Mais qu'attendre d'un film où l'interprète principal (Michael DOUGLAS) est commandé par sa libido ? L'enquête policière est quasiment reléguée au second plan, et le suspense est totalement absent.
Verhoeven, père de « Robocop » et de « Total Recall » nous offre avec « Basic instinct » un chef-d’œuvre intemporel de bêtise libidineuse, de broum broum et de scénario alambiqué… Un film vain, tant au point vue du propos que de la mise en forme… Un blockbuster, quoi !
Les personnages sont magnifiquement travaillés dans le convenu. Et ils restent, dans leurs attitudes et dans leurs pauvres dialogues à un niveau de platitude parfaitement adapté au QI de ceux qui se gavent de ce genre de merde ! Outre les clichés pornographiques ce film cul(te) s’enrichit de propos clairement homophobes et misogynes. Un plus pour les laudateurs de l’œuvre verhoevenienne qui se retrouvent dans un contexte habituel et entendent des propos qu’ils pourraient tenir…
La musique signée par Gerry Goldsmith est une pompage éhonté de thèmes composés par Phil Glass… Les ignares disent que Goldsmith signe ici une de ses partitions les plus mémorables.
Le scénario est d’une richesse inégalée dans l’ordinaire… Les broum broum : vus des centaines de fois… Le flic rejeté par sa hiérarchie, tout autant… L’enquêteur tombant amoureux du (de la) supposée coupable : un lieu commun cinématographique ! Tout cela baigne dans une totale confusion entretenue par des twists aussi nombreux que les poils de cul de Michael Douglass… (On a assez souvent l’occasion de les compter dans le film !
Sharon Stone gardera de ce film l’image d’une pimbêche prétentiarde et allumeuse qui montre nichons et cuisses pour amortir le coût des banalités dans lesquelles elle tourne…
Et finalement même l’image libidineuse de ce film est vraiment surestimée… Les scènes de culs sont d’un kitch sidéral, sans naturel, et plaquées pour faire vendre ce truc malsain. Et Michael Douglass qui est, de temps en temps, un assez bon acteur reste, ici, pour le coup, aussi naturel qu’un tube de dentifrice dans le terrier d’un lapin…
Bon on dit que la scène où Sharon Stone croise et décroise ses jambes fut tournée sans qu’elle portât de culotte… Est-ce suffisant pour faire un bon film ?
LA VACUITÉ PARFAITE EXISTE. JE L’AI RENCONTRé EN REGARDANT "BASIC INSTINCT"!
Bien plus qu'un thriller sulfureux, Basic Instinct, est un film culte! On y voit la naissance d'une star, d'un sex-symbol, Sharon Stone, plus belle et excitante que jamais, dans son face à face avec Michael Douglas, qui tient sans doute ici l'un des meilleurs rôles de sa vie.
Basic Instinct a marqué le festival de Cannes et a rendu Sharon Stone célèbre . Michael Douglas ne voulait pas de l'actrice au départ, cette dernière n'étant pas encore une star à l'époque . Michelle Pfeiffer était l'uns des choix de départ, mais elle refusa en raison des scènes de sexe trop osés . Il faut dire que Sharon Stone est parfaite dans la peau de Catherine Trammel, romancière célèbre soupçonné du meurtre d'une rock star dont elle était la maîtresse . Sharon Stone n'aurait jamais été la star qu'elle est devenue sans ce rôle, c'était Michael Douglas la star . Il faut dire que à part ce film et Casino, elle aura eu une filmographie plutôt plate . La scène de l'interrogatoire est sans doute la scène la plus célèbre fu film, celle qui la fera connaître mondialement . La relation entre les deux personnages principaux est une sorte de jeu de séduction malsaine . Basic Instinct est un thriller provocateur et sulfureux . Et quand on pense avoir trouver le coupable et que paraissait clair, l'image finale nous renvoie vers une nouvelle conclusion, évidence contre évidence .
Un thriller psychologique au scénario habilement écrit et mené tambour battant tout au long du film. Les comédiens très convaincants, le charme de Sharon Stone et la musique angoissante omniprésente le rendent culte !
Un thriller ultra sexy qui a bombardé Sharon Stone en un film au rang de sex symbol. Un film qui fonctionne très bien grâce à son côté subversif avec ses personnages tous plus ou moins immoraux. Michael Douglas est excellent dans son rôle de flic à la fois très mâle et très fragile. Verhoeven s éclate à réaliser un porno chic ou le sexe vu d une manière très animale dicte la plupart des actes et des paroles des différents protagonistes. Un film toujours aussi efficace les années passant comme sa fameuse scène d interrogatoire.
Je suis un peu surprise par la sévérité avec laquelle la presse a noté ce film. Certes Basic Instinct doit surtout son culte à son côté érotique qui peut ne pas plaire, mais pour ma part j'ai trouvé qu'il parvenait à être tout ce qu'il faut de sulfureux sans tomber dans le graveleux. De plus, en terme de thriller pur, il est également très efficace: je ne suis peut être pas très finaude mais je suis restée dans le doute jusqu'à la fin. Le suspence est habilement distillé grâce à certaines scènes particulièrement retorses et des très bons acteurs. Sharon Stone est absolument bluffante et propose un jeu tout en subtilité tour à tour vulnérable, séductrice, manipulatrice; de son côté Michael Douglas n'est pas en reste et tient son rôle à merveille. Audacieux, osé, machiavélique; Basic Instinct est à n'en pas douter un thriller de haut vol qui n'a pas usurpé son statut.
Une des belles réussites de Verhoeven, épaulé par un casting homogène et brillant. Ce film n'est pas à retenir uniquement parce qu'il a lancé la carrière de Sharon Stone, mais aussi pour son scénario retors à souhait et habilement troussé. Michael Douglas est également remarquable de justesse dans sa composition de flic perturbé. Du beau boulot.