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Alexarod
245 abonnés
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3,5
Publiée le 27 novembre 2020
Je l'ai longtemps trouvé surfait et je continue de le penser vu les innombrables anecdotes qui ne manquent pas de ressortir chaque année. La dernière notamment (comme quoi Verhoeven a piégé Stone pour la scène la plus culte), vu l'ambiance du tournage, la réputation du réalisateur, et le résultat Stone n'est vraiment pas futée, mais ça lui a permis d'être connue et reconnue, tout ça grâce à une scène sans culotte, ouah c'est fort... Hormis ce passage, qui montre ce qui intéresse mes contemporains, et pas mal de scènes de sexe pas si utiles que ça... (attendez je me désole) Bon ben il reste une bonne histoire, thriller policier un peu allumé vu le personnage de Douglas, ça part dans des extrêmes (sexe, drogues, violence) mais pourquoi pas ? Le résultat n'est pas trop choquant. La trame n'est pas encore trop classique, la mise en scène passe bien, la musique est géniale (elle met bien dans l'ambiance), les acteurs jouent plutôt bien (les 2 principaux surtout ce qui n'était pas assuré avec Sharon), les dialogues sont percutants, le rythme soutenu et les longueurs pas si nombreuses. La fin ne nous fait pas regretter d'avoir vu le film, c'est rare et bien donc il faut le souligner. Si un doute persiste pour certains voyez la suite vous aurez vos réponses, par contre vous vous ennuierez.
Le film qui a contribué à starifier Sharon Stone, et le film le plus sulfureux de Verhoeven. Et il faut dire qu'on croirait presque qu'il a été écrit rien que pour lui. En effet, l'histoire suit l'enquête difficile d'un inspecteur névrosé sur le meurtre au pic à glace d'une ex star du rock, qui avait dans ses amis une certaine Catherine Tramell, romancière sexy qui a publié un livre dont il est question de meurtre...au pic à glace. Et il se trouve que cette femme est aussi belle que redoutablement intelligente. Commence alors une enquête, qui se transforme rapidement en guerre des nerfs entre la romancière, avide d'expériences en tout genre, et le policier toujours en proie à ses démons. Une vraie expérience qui mélange tous les éléments indissociables à l'univers de Verhoeven: violence, sexe, la question des apparences,... On est malmené de bout en bout par une intrigue à tiroir, à l'instar de l'inspecteur (joué avec force par Douglas), mais également amusé par ce bras de fer psychologique entre les deux, métaphore de la guerre des sexes (dont le point d'orgue est la fameuse scène d'interrogatoire, mémorable). Si on aime les thrillers, Verhoeven et tout ce que ça implique de scènes hard (que ce soit du sexe ou de la violence), on ne peut qu'apprécier ce film intelligent, mené de main de maître et dont l'interprétation atteint l'excellence. N'oublions pas que Jerry Goldsmith nous gratifie, une fois de plus, d'une mémorable partition. Un film cul(te).
Paradoxalement, bien qu'il soit simple à comprendre ce "Basic Instinct", je considère qu'il n'est pas si aisément accessible. Parce qu'en effet, il serait bien simple de s'arrêter au simple thriller sulfureux. Mais pour moi le film va au-delà de ça. Il arrive à la fin à nous faire douter de quelque-chose dont on était pourtant convaincu au début. Et en cela, le talent de manipulateur de Paul Verhoeven et le charme de Sharon Stone y sont pour beaucoup. Moi en tout cas j'ai été dupé. Comme le personnage central, j'avais envie d'y croire. Le pouvoir de la passion sur la raison : voilà ce que ce chef d’œuvre parvient pour moi à incarner avec brio.
Culte et on comprend pourquoi ! Ce film a hanté des millions de personnes avec son fameux pic à glace comme arme meurtrière maniée par une Sharon Stone époustouflante de charisme. La tension tant psychologique que sexuelle dégagée par ce film est inouïe... Les acteurs sont habités par leur personnage, Michael Douglas est impeccable et presque confondant. Le suspens ne s’essouffle jamais jusqu'au tout dernier millième de seconde du film. Franchement prodigieux !
Ils se font rare les films qui inventent à eux seuls un nouveau genre. "Basic Instinct" fait partis de ceux-là car avec sa sortie était né le genre des thrillers-érotiques. En 1992, Paul Verhoeven était dans sa période faste, il avait déjà réalisé "Robocop" (1987) et "Total Recall" (1990) et sortira 5 ans plus tard "Sarship Troopers" (1997). C'est dans cette période qu'il se lança dans la réalisation du thriller le plus sulfureux de l'époque et qui en choqua plus d'un. Ce film connu un important succès qui marqua la naissance d'un nouveau sous-genre (le thriller-érotique) que beaucoup copièrent pour surfer sur cette vague de succès. C'est l'histoire d'un détective, Nick Curran, qui enquête sur le meurtre d'une rock-star qui parait avoir été assassiné par sa maîtresse, Catherine Tramell, qui a un passé pour le moins suspect. Doté d'un scénario exemplaire, où la tension (aussi bien nerveuse que sexuelle) monte constamment et tien en haleine jusqu'à la toute fin, ainsi que d'une BO qui participe grandement à augmenter ces tensions, "Basic Instinct" se classe directement parmi les meilleurs thrillers du cinéma. Il n'y a absolument aucun temps morts, les rebondissements sont nombreux et bien disséminés dans tout le récit. Cependant, ce film, c'est avant tout la révélation d'une actrice : Sharon Stone, aussi sexy que talentueuse. Avec son personnage de sadique manipulatrice, elle fit tomber amoureux toute la gente masculine. En même temps, elle interprète le fantasme ultime : une jeune et extrêmement belle femme, dangereusement intelligente, libérée sexuellement et très riche. Comment ne pas tomber sous le charme ? On ne peut qu'envier le détective joué par Michael Douglas qui est lui aussi impeccable dans son jeu. Ce qui fait l'une des caractéristiques de ce thriller, c'est que les scènes osées ne sont parfaitement dosées et chacune est justifiées. Ces scènes font toutes avancer l'histoire et nous permettent d'en apprendre plus sur les personnages. Ce n'est pas comme dans d'autres films où le sexe ne sert qu'à boucher les trous (sans mauvais jeu de mot) et à attirer plus de public. "Basic Instinct" est donc un excellent thriller qui embrasa le cinéma par son côté innovateur en mélangeant l'érotisme au thriller.
Basic Instinct, thriller paranoïaque froid et séduisant, a l'image de son actrice principale. Très bien écrit, le film de Verhoeven est ponctué de faux semblant,s, de manipulations psychologique et d'un jeu de dupes passionnant. Avec des idées de mouvements de caméra superbes, le cinéaste dresse un thriller sexy et intelligent, ponctué de véritables twists et d'un rythme dosé à la perfection. Un classique du genre inimitable.
Film ayant lancé le genre des thrillers érotiques, Basic Instinct a fait parler de lui à son époque pour sa violence et surtout pour ses nombreuses scènes sexuelles. Et moi qui pensais que Verhoven ce n'était que de la SF, me voilà bluffé. Ce thriller est particulièrement réussi : prenant tout le long on est captivés (en grande partie car Verhoven s'amuse à brouiller les pistes, à nous faire hésiter même quand tout semble évident, et nous donne envie de savoir ce que cache vraiment Catherine Tramell). Les scènes sexuelles sont efficaces car extrêmement tendues, mais le reste du film l'est tout autant, imprévisible et glauque (l'arme utilisée pour les meurtres est un pic à glace... Ça doit pas être agréable), et la musique ne sert qu'à renforcer cette impression. Michael Douglas, charismatique, remplit parfaitement son contrat, et la magnifique Sharon Stone donne toute l'ambiguïté à son personnage. La fin est également très réussie, très ambiguë et laissant à chacun sa propre interprétation (spoiler: mon opinion est que Tramell est la seule coupable, et qu'elle va tuer le personnage de Douglass ). Mon seul regret est que je trouve que le film s'essouffle un peu dans la deuxième partie. Un thriller érotique stressant et complexe. A voir.
Un très mauvais thriller érotique signé Paul Verhoeven. L'enquête policière joue sur des clichés pour tenir en haleine et on devine très vite qui est le tueur au pic à glace. C'est remplie de longueurs et l'histoire tourne autour de la manipulation et du sexe entre le flic et l'écrivaine, sans intérêt. Beaucoup de monde ne retienne que la scène de l'interrogatoire de Catherine Tramell en mini jupe. Michael Douglas en fait beaucoup de trop dans le rôle du flic perdu et Sharon Stone ne joue pas bien le rôle de cette écrivaine manipulatrice et dominatrice. Pour moi c'est pas un film culte, c'est à éviter.
Basic Instinct est un excellent film de Paul Verhoeven à la frontière entre le thriller et le film érotique. L'intrigue est très bien écrite, on est tenu en haleine comme dans tout bon thriller. Les deux acteurs sont très bon, sans surprise pour Michael Douglas dont le talent n'est plus à prouver, mais également pour Sharon Stone que je découvre en actrice et il faut admettre qu'elle est remarquable dans ce rôle fascinant de femme fatale. Peu d'actrice ont réussi au travers d'un film à se rendre aussi désirable. Jeanne Triplehorn et George Dzunda sont bien en seconds rôles. Le personnage de Catherine Tremell est génialement écrit, sans doute un des personnages les plus intéressants du cinéma (comme beaucoup de personnages de tueurs en série ou de psychopathes). Certaines scènes sont cultes (et à juste titre), notamment celle de l'interrogatoire. Les scènes d'amour ne laissent pas indifférent. La musique de Jerry Goldsmith est mémorable (c'est le genre de thème que l'on connais sans savoir d'où ça vient), parfaitement composé pour l'atmosphère de ce genre de film. Un film culte.
Paul Verhoeven délaisse la science-fiction avec laquelle il a connu la gloire avec robocop et total recall pour se lancer dans le domaine du film policier. Comme à son habitude, le hollandais violent délivre une oeuvre sulfureuse et violente qui porte bien son titre puisque le sexe est abondamment utilisé dans ce film. Le film relate l'histoire d'un policier au lourd passé psychologique puisqu'il a tué par erreur des touristes à de multiples reprises parce qu'il avait abusé de la cocaïne et qui va connaître une tumultueuse histoire avec Sharon Stone qui endosse le rôle d'une femme fatale. La première scène donne le ton en mêlant le sexe et violence avec le meurtre du chanteur de rock d'où part toute l'histoire. Michael Douglas mène l'enquête, découvre que la suspecte est riche, belle, bisexuelle, provocatrice. Verhoeven montre que le flic rencontre des problèmes psychologiques et qu'il couche avec sa psy. Après avoir exploré le caractère psychologique de ses protagonistes, Verhoeven distille un scénario rondement mené et riche en rebondissements. La musique de Jerry Goldsmith est envoûtante et accompagne bien l'ambiance du film. Le dénouement est sanglant et terriblement sombre et pessimiste. Les acteurs jouent tous très bien leur rôle, Sharon Stone est extraordinaire de naturel. La scène finale est énigmatique et il s'agit de revoir le film pour expliquer ce qu'elle signifie et comment cela peut s'expliquer (la serrure de la porte de la psy!). Un film culte qui rencontra un énorme succès à sa sortie en salles, qui propulsa Sharon Stone au rang de star et qui confirma Verhoeven capable de tourner tous les genres de films.
Bon film, bien qu'un peu long, il arrive tout de même à maintenir un certain suspens et une ambiance malsaine durant tout le long, on ne se sent jamais à l'abris, et puis la fin est pas mal (je n'en dis pas plus).
Un excellent thriller érotique et sulfureux. Michael Douglas affronte Sharon Stone. Un duo sulfureux. Un suspens qui vous tient en haleine. L'un des meilleurs films de Paul Verhoeven après Robocop et Total Recall. Golden Globe de la meilleure musique. Golden Globe de la meilleure actrice.
Je n'avais pas apprécié "Basic Instinct" lorsque je lavais découvert, un second visionnage une dizaine dannées plus tard naura pas modifié la donne. A linstar de la psychologie du personnage de linspecteur Nick Curran, ce film présente à mes yeux vraiment très peu d'intérêt. Aucun suspense ne nous est malheureusement réservé ! La première scène est dune limpidité irrattrapable et par la suite lhistoire de manipulation savère carrément planplan. A cela sajoute un final bidon. Laffiche réussie augure un programme émoustillant mais, à moins de navoir jamais rien vu, il ne faut même pas espérer larrivée dune quelconque excitation tant l'érotisme du truc est hyper soft. La sensuelle et indomptable Catherine Tramell avait pourtant des arguments à faire valoir. Ce thriller soporifique usurpe donc sa solide réputation de film sulfureux. Sauvons linterprétation acceptable de Michael Douglas et, naturellement, les beaux yeux de Sharon Stone. Bref, pour moi il sagit dun Verhoeven particulièrement faiblard. Le réalisateur néerlandais avait déjà fait ("La chair et le sang" ) et refera ("Starship Troopers" ) amplement mieux. Sorti au début des années quatre-vingt-dix, celui-ci sest pourtant suffisamment inscrit dans la mémoire collective pour quil en soit récemment produit, contre toute utilité, une suite de qualité apparemment encore inférieure. La célèbre séquence de linterrogatoire a engendré plusieurs parodies, dont une fabuleuse dans "La Cité de la Peur" : "Je dois vous informer que cet entretien sera intégralement pas filmé. Mademoiselle Deray, il est interdit de manger de la choucroute ici". Au rayon merchandising amusant, mentionnons lexistence dune édition DVD collector zone 1 incluant un vrai pic à glace (sûrement pour sacharner sur le disque si on a pas aimé le film).
Une oeuvre majeure dans l'histoire du cinéma. Je reste sidérer quand je vois les notes plus que moyenne qui concernent ce film. Un thriller d'une très grande classe possédant une psychologie remarquable. Une enquête démarre, un rockeur se fait trucider par une femme. Dès lors, l'inspecteur Nick Curran entreprend de débusquer une meurtrière très dérangée et foutrement intelligente. Au cours de l'enquête, se suivent moult discussions, bavardages, et interrogatoire diablement réalistes. Curran se lie peu à peu à cette femme mystérieuse, dotée d'une répartie de malade, qui parvient à grandement le malmener. Ces réflexions sont d'une pertinence inouïe, ses déductions parfaitement fondées, bref, Catherine Tramell est un personnage authentique. Sharon Stone lui donne vie à merveille et parvient presque à éclipser Michael Douglas, pourtant irréprochable. Le lien qui va unir les deux adversaires est parfaitement creuser. Les échanges sont comme le jeu du chat et de la souris, le chasseur peut devenir chasser en l'espace d'un instant grâce aux formidables esprits qui hantent les deux futur tourtereaux. Jamais le doute ne plane aussi souvent que lorsque Catherine et Nick sont face à face. Tout se résume à une sorte de combat sensuel, qui peut se révéler mortel par la suite. La frénésie de leur relation les pousse à franchir leur propre limite afin de déterminer qui surpasse l'autre. Paul Verhoeven adopte une technique presque Hitchcockienne, afin d'intensifier le malaise ou le trouble dans la plupart de ses scènes : Zoom grotesque, changement de plan radicaux, musique parfois lourde ou bien stridente, rien n'est délaisser. Rajouter à cela cette aspect érotique, presque pornographique qui met en valeur le constant duel que se livre les amoureux. Un film phare en ce qui concerne la catégorie Thriller.
Un thriller psychologique au scénario habilement écrit et mené tambour battant tout au long du film. Les comédiens très convaincants, le charme de Sharon Stone et la musique angoissante omniprésente le rendent culte !