Mon compte
    Basic Instinct
    Note moyenne
    3,8
    23820 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Basic Instinct ?

    504 critiques spectateurs

    5
    131 critiques
    4
    198 critiques
    3
    94 critiques
    2
    49 critiques
    1
    17 critiques
    0
    15 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2022
    Cru, excessif et sensuel, Basic Instinct représente totalement Paul Verhoeven durant sa période américaine, le cinéaste hollandais joue avec ses comédiens, son scénario et le spectateur, il tire les ficelles pour nous emmener dans un jeu malsain.

    Pour ce qui est aujourd'hui l'un de ses films les plus connus, Verhoeven met peu à peu en place un climat mystérieux, malsain et de plus en plus sombre, où un flic va tomber entre les griffes d'une redoutable et sensuelle écrivaine, au cœur d'une affaire de meurtre. Tous les personnages passent entre les mains du hollandais, ils sont tous piégés et disséqués, mis à nue, en particulier les deux protagonistes. Chacun pense avoir le dessus sur l'autre et chaque personnage s'intercalant entre eux risquera d'être broyé.

    L'œuvre, dans son ensemble, écriture et mise en scène comprise, est surtout efficace, contenant son lot de rebondissements sans que cela nuise au film et Verhoeven, toujours dans l'optique de jouer avec son spectateur, inclut de nombreux sous-entendus et jeux dangereux. Il impose une vision malsaine et sulfureuse, quitte à être dans l'excès (ce qui se ressent trop parfois). Cela sert aussi l'ambiance prenante, marquée par plusieurs séquences inoubliables, à l'image du final ou de chaque face-à-face entre les deux personnages principaux.

    Les joutes verbales bien trouvées associées à des acteurs (remarquables Michael Douglas et Sharon Stone) qui semblent possédés par leur personnage fini d'achever la réussite de l'œuvre, la perversion de celle-ci sachant faire ressortir les plus bas instincts de tous les personnages qu'elle va croiser. Jeanne Tripplehorn sort aussi son épingle du jeu, et le tableau complet des personnages se révèle intriguant, tandis que la bande-originale de Jerry Goldsmith est parfaite et en adéquation avec l'atmosphère mise en place.

    Basic Instinct permet à Paul Verhoeven de mettre l'humain et nu, et en avant la perversité et le côté fourbe et bestial de ceux-ci (ils y passent tous !), par le prisme de portraits aussi crus et fascinants. Pendant deux heures, le hollandais joue avec ses personnages et avec nous, et ce n'est pas pour déplaire !
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    197 abonnés 2 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2017
    Basic Instinct est un excellent film de Paul Verhoeven à la frontière entre le thriller et le film érotique.
    L'intrigue est très bien écrite, on est tenu en haleine comme dans tout bon thriller.
    Les deux acteurs sont très bon, sans surprise pour Michael Douglas dont le talent n'est plus à prouver, mais également pour Sharon Stone que je découvre en actrice et il faut admettre qu'elle est remarquable dans ce rôle fascinant de femme fatale. Peu d'actrice ont réussi au travers d'un film à se rendre aussi désirable. Jeanne Triplehorn et George Dzunda sont bien en seconds rôles.
    Le personnage de Catherine Tremell est génialement écrit, sans doute un des personnages les plus intéressants du cinéma (comme beaucoup de personnages de tueurs en série ou de psychopathes).
    Certaines scènes sont cultes (et à juste titre), notamment celle de l'interrogatoire. Les scènes d'amour ne laissent pas indifférent.
    La musique de Jerry Goldsmith est mémorable (c'est le genre de thème que l'on connais sans savoir d'où ça vient), parfaitement composé pour l'atmosphère de ce genre de film.
    Un film culte.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 septembre 2012
    Un très mauvais thriller érotique signé Paul Verhoeven. L'enquête policière joue sur des clichés pour tenir en haleine et on devine très vite qui est le tueur au pic à glace. C'est remplie de longueurs et l'histoire tourne autour de la manipulation et du sexe entre le flic et l'écrivaine, sans intérêt. Beaucoup de monde ne retienne que la scène de l'interrogatoire de Catherine Tramell en mini jupe. Michael Douglas en fait beaucoup de trop dans le rôle du flic perdu et Sharon Stone ne joue pas bien le rôle de cette écrivaine manipulatrice et dominatrice. Pour moi c'est pas un film culte, c'est à éviter.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 082 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2009
    Bon film, bien qu'un peu long, il arrive tout de même à maintenir un certain suspens et une ambiance malsaine durant tout le long, on ne se sent jamais à l'abris, et puis la fin est pas mal (je n'en dis pas plus).
    Alexarod
    Alexarod

    283 abonnés 1 868 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2020
    Je l'ai longtemps trouvé surfait et je continue de le penser vu les innombrables anecdotes qui ne manquent pas de ressortir chaque année. La dernière notamment (comme quoi Verhoeven a piégé Stone pour la scène la plus culte), vu l'ambiance du tournage, la réputation du réalisateur, et le résultat Stone n'est vraiment pas futée, mais ça lui a permis d'être connue et reconnue, tout ça grâce à une scène sans culotte, ouah c'est fort...
    Hormis ce passage, qui montre ce qui intéresse mes contemporains, et pas mal de scènes de sexe pas si utiles que ça... (attendez je me désole)
    Bon ben il reste une bonne histoire, thriller policier un peu allumé vu le personnage de Douglas, ça part dans des extrêmes (sexe, drogues, violence) mais pourquoi pas ? Le résultat n'est pas trop choquant. La trame n'est pas encore trop classique, la mise en scène passe bien, la musique est géniale (elle met bien dans l'ambiance), les acteurs jouent plutôt bien (les 2 principaux surtout ce qui n'était pas assuré avec Sharon), les dialogues sont percutants, le rythme soutenu et les longueurs pas si nombreuses. La fin ne nous fait pas regretter d'avoir vu le film, c'est rare et bien donc il faut le souligner. Si un doute persiste pour certains voyez la suite vous aurez vos réponses, par contre vous vous ennuierez.
    lillois
    lillois

    101 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je n'avais pas apprécié "Basic Instinct" lorsque je l’avais découvert, un second visionnage une dizaine d’années plus tard n’aura pas modifié la donne. A l’instar de la psychologie du personnage de l’inspecteur Nick Curran, ce film présente à mes yeux vraiment très peu d'intérêt. Aucun suspense ne nous est malheureusement réservé ! La première scène est d’une limpidité irrattrapable et par la suite l’histoire de manipulation s’avère carrément planplan. A cela s’ajoute un final bidon. L’affiche réussie augure un programme émoustillant mais, à moins de n’avoir jamais rien vu, il ne faut même pas espérer l’arrivée d’une quelconque excitation tant l'érotisme du truc est hyper soft. La sensuelle et indomptable Catherine Tramell avait pourtant des arguments à faire valoir. Ce thriller soporifique usurpe donc sa solide réputation de film sulfureux. Sauvons l’interprétation acceptable de Michael Douglas et, naturellement, les beaux yeux de Sharon Stone. Bref, pour moi il s’agit d’un Verhoeven particulièrement faiblard. Le réalisateur néerlandais avait déjà fait ("La chair et le sang"…) et refera ("Starship Troopers"…) amplement mieux. Sorti au début des années quatre-vingt-dix, celui-ci s’est pourtant suffisamment inscrit dans la mémoire collective pour qu’il en soit récemment produit, contre toute utilité, une suite de qualité apparemment encore inférieure. La célèbre séquence de l’interrogatoire a engendré plusieurs parodies, dont une fabuleuse dans "La Cité de la Peur" : "Je dois vous informer que cet entretien sera intégralement pas filmé. Mademoiselle Deray, il est interdit de manger de la choucroute ici". Au rayon merchandising amusant, mentionnons l’existence d’une édition DVD collector zone 1 incluant un vrai pic à glace (sûrement pour s’acharner sur le disque si on a pas aimé le film).
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    532 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Le film qui a contribué à starifier Sharon Stone, et le film le plus sulfureux de Verhoeven. Et il faut dire qu'on croirait presque qu'il a été écrit rien que pour lui. En effet, l'histoire suit l'enquête difficile d'un inspecteur névrosé sur le meurtre au pic à glace d'une ex star du rock, qui avait dans ses amis une certaine Catherine Tramell, romancière sexy qui a publié un livre dont il est question de meurtre...au pic à glace. Et il se trouve que cette femme est aussi belle que redoutablement intelligente. Commence alors une enquête, qui se transforme rapidement en guerre des nerfs entre la romancière, avide d'expériences en tout genre, et le policier toujours en proie à ses démons. Une vraie expérience qui mélange tous les éléments indissociables à l'univers de Verhoeven: violence, sexe, la question des apparences,... On est malmené de bout en bout par une intrigue à tiroir, à l'instar de l'inspecteur (joué avec force par Douglas), mais également amusé par ce bras de fer psychologique entre les deux, métaphore de la guerre des sexes (dont le point d'orgue est la fameuse scène d'interrogatoire, mémorable). Si on aime les thrillers, Verhoeven et tout ce que ça implique de scènes hard (que ce soit du sexe ou de la violence), on ne peut qu'apprécier ce film intelligent, mené de main de maître et dont l'interprétation atteint l'excellence. N'oublions pas que Jerry Goldsmith nous gratifie, une fois de plus, d'une mémorable partition. Un film cul(te).
    Ricco92
    Ricco92

    226 abonnés 2 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2016
    L’ouverture du Festival de Cannes 1992 fut marquante car une actrice monta les marches en étant peu connue et les descendit en étant une star. Cette actrice était Sharon Stone et le film Basic instinct. En effet, après avoir utilisé la violence pour s’exprimer dans Robocop et Total recall, Paul Verhoeven se sert de la sexualité, qui était une marque importante de sa filmographie néerlandaise, et transforme son actrice principale en sex-symbol.
    Effectivement, Verhoeven filme la sexualité comme cela n’avait jamais été fait dans un film hollywoodien à potentiel commercial élevé (l’acteur principal est tout de même Michael Douglas). Ceux qui avaient pu être émoustillés avec Liaison fatale prirent une véritable claque avec Basic instinct. Dès la première scène, Paul Verhoeven offre une véritable scène érotique où l’on voit des personnages faire l’amour avant que la femme poignarde violemment l’homme. Dans la scène suivante, Verhoeven ose même filmer le sexe du cadavre d’assez près. Les scènes dénudées et de reproduction sexuelle seront par la suite nombreuses et très réalistes pour un film hollywoodien (le cinéma européen, lui, allait déjà régulièrement beaucoup plus loin) spoiler: , la plus mythique restant la séquence de l’interrogatoire au commissariat où Sharon Stone prouve un gros plan qu’elle ne porte pas de culotte lors du plus célèbre croisement de jambe de l’histoire du cinéma
    . Verhoeven ose évoquer l’homosexualité masculine spoiler: (Johnny Boz est l’amant du maire d’après les rumeurs)
    et surtout féminine spoiler: puisque Catherine Tramell est très clairement bisexuelle et que ce sont surtout ses liaisons avec des femmes qui semblent être ses véritables histoires d’amour (celle avec Hazel Dobkins mais surtout celle avec Roxy, qui est prête à tuer par jalousie, et peut-être sa mystérieuse relation avec Lisa Hobermann)
    .
    Mais résumer Basic instinct à un simple film érotique serait ridicule car le sexe sert ici à faire avancer la passionnante intrigue policière qui est le véritable intérêt du film. En effet, Verhoeven multiplie les indices pouvant faire privilégier une piste ou une autre jusqu’au dernier plan. On peut s’interroger tout au long du film sur la réelle coupable spoiler: : Catherine Tramell (elle est suffisamment manipulatrice et trouble pour en être capable ; elle n’hésite pas à fumer et à narguer les policiers lors de son interrogatoire ; les morts violentes semblent un peu trop s’accumuler autour d’elle et ses romans décrivent souvent précisément des morts qui arriveront quelques temps plus tard comme celle de Gus), Roxy (qui a déjà trucidé ses frères et qui est capable de recommencer à tuer par jalousie), le docteur Garner (Gus dit d’elle : "Putain, quand elle a un mec, elle, c’est pour la vie !" ; certains de ses regards peuvent laisser supposer une part d’ombre assez fortes ; elle est capable de prévoir mot pour mot ce que répondra Catherine ; elle ne révèle pas aussitôt qu’elle a eu une liaison avec cette dernière et elle a peut-être eu un comportement obsessionnel à ce moment-là ; son mari est mort assassiné ; elle partage son cabinet avec le psychiatre de Johnny Boz ; elle a rencontré ce même Johnny Boz à une soirée…) ou bien y a-t-il une complicité entre plusieurs personnages afin de brouiller les pistes (une théorie non exploitée mais peut-être possible) ?
    Ainsi, malgré un dernier plan assez explicite, on sort du film en continuant à s’interroger sur chaque hypothèse et sans être sûr de la réalité, un peu comme cela était le cas avec Total recall. De plus, la force de Verhoeven vient du fait qu’il n’applique pas un traitement trouble qu’envers les suspects mais pour tous les personnages. Ainsi, le héros principal possède également une forte part d’ombre spoiler: dû à son passé d’alcoolique qui est sans doute la cause de bavures mortelles qu’il a faites par le passé et qui semble avoir menti sur les conditions de ces dernières (notamment en passant au détecteur de mensonges). On apprend également au fur et à mesure que Nilsen est au courant de choses qu’il n’a pas révélées
    . Ils mentent tous plus ou moins. Quand ce n’est pas le cas, ils ne sont pas pour autant lisses. Même Gus, qui est pourtant peut-être le personnage le plus sympathique, a des tendances alcoolique et est capable de tenir des propos racistes pour déculpabiliser son collègue : "On en a bien trop de ses putains de touristes qui polluent notre pays ! Tous ses putains d’envahisseurs, faudrait les renvoyer d’où ils viennent !" (ironique de la part d’un cinéaste qui est également un étranger).
    Ses personnages, tous brillamment interprétés, et cet excellent scénario de Joe Eszterhas sont renforcés par l’envoutante musique de Jerry Goldsmith et par la brillante réalisation de Paul Verhoeven maniant parfaitement le suspense (le cinéaste considère d’ailleurs cette œuvre comme étant son film hitchcockien) et créant avec son directeur de la photo, Jan de Bont, de magnifiques mouvements de caméras d’une grande fluidité.
    Avec Basic instinct, Paul Verhoeven signe donc un magnifique polar plein d’ambigüité, de sexe et de suspense qui, grâce à son fort succès commercial, lancera la mode des thrillers érotiques (Sliver toujours avec Sharon Stone, Body avec Madonna ou Color of night avec Bruce Willis et Jane March) qui n’arriveront jamais à l’égaler malgré quelques rares très bons films (J.F. partagerait appartement de Barbet Schroeder ou Sexcrimes de John McNaughton).
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 343 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    Paradoxalement, bien qu'il soit simple à comprendre ce "Basic Instinct", je considère qu'il n'est pas si aisément accessible. Parce qu'en effet, il serait bien simple de s'arrêter au simple thriller sulfureux. Mais pour moi le film va au-delà de ça. Il arrive à la fin à nous faire douter de quelque-chose dont on était pourtant convaincu au début. Et en cela, le talent de manipulateur de Paul Verhoeven et le charme de Sharon Stone y sont pour beaucoup. Moi en tout cas j'ai été dupé. Comme le personnage central, j'avais envie d'y croire. Le pouvoir de la passion sur la raison : voilà ce que ce chef d’œuvre parvient pour moi à incarner avec brio.
    Loskof
    Loskof

    389 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2012
    Culte et on comprend pourquoi ! Ce film a hanté des millions de personnes avec son fameux pic à glace comme arme meurtrière maniée par une Sharon Stone époustouflante de charisme. La tension tant psychologique que sexuelle dégagée par ce film est inouïe... Les acteurs sont habités par leur personnage, Michael Douglas est impeccable et presque confondant. Le suspens ne s’essouffle jamais jusqu'au tout dernier millième de seconde du film. Franchement prodigieux !
    Chuck Carrey
    Chuck Carrey

    314 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Ils se font rare les films qui inventent à eux seuls un nouveau genre. "Basic Instinct" fait partis de ceux-là car avec sa sortie était né le genre des thrillers-érotiques. En 1992, Paul Verhoeven était dans sa période faste, il avait déjà réalisé "Robocop" (1987) et "Total Recall" (1990) et sortira 5 ans plus tard "Sarship Troopers" (1997). C'est dans cette période qu'il se lança dans la réalisation du thriller le plus sulfureux de l'époque et qui en choqua plus d'un. Ce film connu un important succès qui marqua la naissance d'un nouveau sous-genre (le thriller-érotique) que beaucoup copièrent pour surfer sur cette vague de succès. C'est l'histoire d'un détective, Nick Curran, qui enquête sur le meurtre d'une rock-star qui parait avoir été assassiné par sa maîtresse, Catherine Tramell, qui a un passé pour le moins suspect. Doté d'un scénario exemplaire, où la tension (aussi bien nerveuse que sexuelle) monte constamment et tien en haleine jusqu'à la toute fin, ainsi que d'une BO qui participe grandement à augmenter ces tensions, "Basic Instinct" se classe directement parmi les meilleurs thrillers du cinéma. Il n'y a absolument aucun temps morts, les rebondissements sont nombreux et bien disséminés dans tout le récit. Cependant, ce film, c'est avant tout la révélation d'une actrice : Sharon Stone, aussi sexy que talentueuse. Avec son personnage de sadique manipulatrice, elle fit tomber amoureux toute la gente masculine. En même temps, elle interprète le fantasme ultime : une jeune et extrêmement belle femme, dangereusement intelligente, libérée sexuellement et très riche. Comment ne pas tomber sous le charme ? On ne peut qu'envier le détective joué par Michael Douglas qui est lui aussi impeccable dans son jeu. Ce qui fait l'une des caractéristiques de ce thriller, c'est que les scènes osées ne sont parfaitement dosées et chacune est justifiées. Ces scènes font toutes avancer l'histoire et nous permettent d'en apprendre plus sur les personnages. Ce n'est pas comme dans d'autres films où le sexe ne sert qu'à boucher les trous (sans mauvais jeu de mot) et à attirer plus de public. "Basic Instinct" est donc un excellent thriller qui embrasa le cinéma par son côté innovateur en mélangeant l'érotisme au thriller.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 août 2015
    Film ayant lancé le genre des thrillers érotiques, Basic Instinct a fait parler de lui à son époque pour sa violence et surtout pour ses nombreuses scènes sexuelles. Et moi qui pensais que Verhoven ce n'était que de la SF, me voilà bluffé. Ce thriller est particulièrement réussi : prenant tout le long on est captivés (en grande partie car Verhoven s'amuse à brouiller les pistes, à nous faire hésiter même quand tout semble évident, et nous donne envie de savoir ce que cache vraiment Catherine Tramell). Les scènes sexuelles sont efficaces car extrêmement tendues, mais le reste du film l'est tout autant, imprévisible et glauque (l'arme utilisée pour les meurtres est un pic à glace... Ça doit pas être agréable), et la musique ne sert qu'à renforcer cette impression. Michael Douglas, charismatique, remplit parfaitement son contrat, et la magnifique Sharon Stone donne toute l'ambiguïté à son personnage. La fin est également très réussie, très ambiguë et laissant à chacun sa propre interprétation ( spoiler: mon opinion est que Tramell est la seule coupable, et qu'elle va tuer le personnage de Douglass
    ). Mon seul regret est que je trouve que le film s'essouffle un peu dans la deuxième partie.
    Un thriller érotique stressant et complexe. A voir.
    Davidhem
    Davidhem

    111 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2007
    Paul Verhoeven délaisse la science-fiction avec laquelle il a connu la gloire avec robocop et total recall pour se lancer dans le domaine du film policier. Comme à son habitude, le hollandais violent délivre une oeuvre sulfureuse et violente qui porte bien son titre puisque le sexe est abondamment utilisé dans ce film. Le film relate l'histoire d'un policier au lourd passé psychologique puisqu'il a tué par erreur des touristes à de multiples reprises parce qu'il avait abusé de la cocaïne et qui va connaître une tumultueuse histoire avec Sharon Stone qui endosse le rôle d'une femme fatale. La première scène donne le ton en mêlant le sexe et violence avec le meurtre du chanteur de rock d'où part toute l'histoire. Michael Douglas mène l'enquête, découvre que la suspecte est riche, belle, bisexuelle, provocatrice. Verhoeven montre que le flic rencontre des problèmes psychologiques et qu'il couche avec sa psy. Après avoir exploré le caractère psychologique de ses protagonistes, Verhoeven distille un scénario rondement mené et riche en rebondissements. La musique de Jerry Goldsmith est envoûtante et accompagne bien l'ambiance du film. Le dénouement est sanglant et terriblement sombre et pessimiste. Les acteurs jouent tous très bien leur rôle, Sharon Stone est extraordinaire de naturel. La scène finale est énigmatique et il s'agit de revoir le film pour expliquer ce qu'elle signifie et comment cela peut s'expliquer (la serrure de la porte de la psy!). Un film culte qui rencontra un énorme succès à sa sortie en salles, qui propulsa Sharon Stone au rang de star et qui confirma Verhoeven capable de tourner tous les genres de films.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    149 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    Un excellent thriller érotique et sulfureux. Michael Douglas affronte Sharon Stone. Un duo sulfureux. Un suspens qui vous tient en haleine. L'un des meilleurs films de Paul Verhoeven après Robocop et Total Recall. Golden Globe de la meilleure musique. Golden Globe de la meilleure actrice.
    Crap2104
    Crap2104

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je suis étonné des critiques de ce film. Il accumule tous les clichés, tous les préjugés, il traîne en longueur, en bref je ne l'ai pas du tout aimé. J'attribuerais son succès aux scènes sulfureuses avec Sharon Stone, comme quoi il ne faut pas grand chose pour qu'un film plaise, surtout à la gente masculine.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top