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    Les Amants
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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 568 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2021
    Dans ce deuxième film du réalisateur Louis Malle qui semble pendant un moment être une autre histoire de la haute société un détour apparemment arbitraire de l'intrigue place la belle Jeanne Moreau dans une situation d'autant moins commode et d'autant plus frustrante qu'elle s'est habituée à ses privilèges. Par conséquent Moreau ressemble moins à un personnage banal qu'à une prise de conscience qu'une échelle sociale ne laisse pas de problèmes. Les amants est une histoire simple racontée comme un poème indépendamment de toute critique morale il n'y a rien de moral ou d'immoral dans le domaine de l'art. L'art est un rival de la moralité et il permet toutes sortes d'existences. Dans ce film le péché est l'adultère mais personne ne se soucie de le condamner car la poursuite de l'amour emporte tout. La scène d'amour était peut-être étonnante pour le public de la France de la fin des années 50 mais certainement pas pour celui d'aujourd'hui. Jeanne Moreau a fait preuve d'une certaine audace. Quoi qu'il en soi elle rayonne glorieusement dans une superbe réalisation...
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    299 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    Encore une belle fable sur l'arrogance - & bien sûr tout en twists ! - à voir...
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 314 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2023
    Sur des dialogues de Louise de Vilmorin et la musique de Brahms, les amours d’une grande bourgeoise auto-centrée, jalouse de sa fille, envers un jeune homme non moins bourgeois mais en réaction contre son milieu. La première partie est très nouvelle vague, avec son côté snob et libéré, mais par la suite le film trouve son rythme, et gagne en finesse et en intensité. La mise en scène est précise, avec une scène d’amour osée pour l’époque où – rappelons-le - la caméra se tournait pudiquement et rapidement vers la fenêtre ou le plafond dès la fin du premier baiser. En revanche la balade ultra-romantique en barque qui la précède – probablement pour faire avaler la pilule (qui n'existait pas à l'époque) – est passablement démodée.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2017
    Cette histoire d'amour dans le milieu bourgeois est franchement ennuyeuse. Elle est terriblement académique et dépeint (à dessein?) un monde plutôt surfait et déplaisant. Et la rencontre finale qui débutait pourtant bien sous la lune "l'amour peut naître d'un regard" est monotone et longue.
    Teardrop
    Teardrop

    4 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2012
    Je découvre Louis Malle avec ce très beau film, qui avait une odeur de scandale lors de sa diffusion. Il conte l'histoire d'une femme qui tombe follement amoureuse et spoiler: va tout abandonner pour son grand amour, rencontré seulement la veille. Jusqu'au bout, un doute plane, et l'on pense qu'elle va renoncer, mais rien n'y fait : elle a beau abandonner sa fille, se regarder avec inquiétude dans le miroir, elle semble aller jusqu'au bout.
    Le film change de voie (sort du vaudeville, comme l'indique la voix off) dès qu'entre en scène le grand amour, celui qui va tout chambouler, et transformer cette jeune bourgeoise provinciale entichée de Paris, de ses manières et de ses mondanités. Tout semble si simple quand, un jour, l'amour passe et balaye tout... Par ailleurs, le titre, au pluriel, est plutôt astucieux par le mystère qu'il recouvre. Bref, un bon film sur de nombreux points, à voir !
    Victor B
    Victor B

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2021
    Une si grande émotion. Un désir fou. Je ressors complètement bouleversé de ce magnifique film de Louis Malle.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 avril 2023
    Pour son second film en qualité de réalisateur, Louis Malle à peine âgé de 26 ans va faire scandale avec « Les amants » (1958) vaguement inspiré du conte libertin « Point de lendemain » de Vivant Denon (auteur du XVIIIème siècle). Epaulé par Louise de Villemorin pour l’écriture du scénario, le jeune réalisateur transpose l’intrigue dans le milieu de la bourgeoisie provinciale contemporaine des années 1950. Incarnée par Jeanne Moreau, alors muse de Louis Malle et déjà présente sur « Ascenseur pour l’échafaud », Jeanne est mariée à un riche propriétaire de journal (Alain Cuny) de Dijon. Se sentant délaissée par son époux, absorbé par son travail et une liaison adultérine, la jeune femme s’est enrôlée dans le cycle d’une vie mondaine et frivole qu’elle mène deux jours par semaine à Paris chez une amie (Judith Magre) en alternance avec la tenue du manoir conjugal de Dijon. Jeanne commentant sa vie et ses états d’âme en voix off, semble comme enfermée dans l’attente indicible d’un événement qui viendra rompre une monotonie qui agit sur son moral comme un poison lent. Louis Malle et Louise de Villemorin eux-mêmes issus de la très haute bourgeoise et connaissant parfaitement leur sujet, posent un regard sans ménagement sur les préoccupations futiles, nombrilistes et pour tout dire vides de sens de ceux qui ont tout. En effet hormis le mari de Jeanne, aucun des cinq protagonistes ne paraît mener une vie professionnelle. Mal être qui paraîtra sans aucun doute dérisoire voire déplacé pour la grande majorité de ceux devant se soucier au quotidien de leur subsistance. Superbement photographié par le grand chef opérateur Henri Decae, « Les amants » diffuse une langueur illustrant parfaitement celle étouffant Jeanne. Au point que l’ennui pourrait gagner le spectateur en quête d’enjeux dramatiques plus cruciaux ou palpitants. Jusqu’à l’arrivée comme un éléphant dans un jeu de quille du jeune Bernard (Jean-Marc Bory) rencontré au hasard d’une panne de la belle limousine de Jeanne rentrant au manoir. Un jeune homme lui aussi de bonne famille (il ne faudrait tout de même pas pousser trop loin la transgression !) qui va bousculer l’ordre des choses donnant l’occasion à Louis Malle de livrer la plus belle scène du film où Jeanne ne trouvant pas le sommeil après une balade féerique dans le parc de sa propriété, va s’abandonner sans retenue dans les bras de Bernard. Une scène sublime de beauté et de poésie, montrant une Jeanne Moreau au comble de sa beauté et de sa sensualité donnant toute sa justification à cet exercice de style que d’aucuns pourraient trouver autrement un peu surfait.
    ferdinand75
    ferdinand75

    551 abonnés 3 872 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    Un film fort, un film qui marqua son époque et qui constitue pour Jeanne Moreau , un palier , un marqueur , comme le fut le « Mépris » pour Brigitte Bardot. Tous deux, films sur la thématique de la femme qui s’affirme dans ces années 60 : l’indépendance, la liberté de choisir , le droit au plaisir , à la jouissance. Jeanne Moreau est bouleversante et atteint des sommets, avec sa beauté, ce charme de madone, et cette sensualité diffuse, mais le scénario est décevant car là où Godard avait trouver et créer une profondeur , une dimension tragique, à son couple qui se défaisait, créant un chef d’œuvre du cinéma, Malle nous sert du Barbara Cartland , écrit par Louise de Vilmorin, (auteure un peu oubliée) .La jeune femme est de la grande bourgeoisie de province , elle monte à Paris voir des matchs de polo à Bagatelle au bois de Boulogne, elle prend un amant, mais s’ennuie beaucoup , pour finalement tomber amoureuse d’un jeune homme un plus bohème , un peu artiste. Du sous- Mme Bovary. On s’ennuierait presque si heureusement Jeanne Moreau n’irradiait pas la pellicule. Son visage souvent impassible arrive à nous transmettre des émotions rares. Bien sûr il y a la scène sensuelle, entre les deux amants, qui fit scandale , et l’on devine que JM Bory lui prodigue des caresses buccales et que l’héroïne prend du vrai plaisir , même si tout cela est surtout suggéré , pas de plan direct, mais en 1958 le plaisir féminin était un tabou bien secret, et merci à Malle et Moreau d’avoir su se risquer à l’évoquer . La réalisation de Malle est belle, quoique très académique, le noir et blanc utilisé magnifiquement, les scènes nocturnes dans un clair-obscur lunaire sont magiques. Les acteurs de second rôles très bons aussi : Judith Magre Luis de Vilalonga et Alain Cuny ( acteur oublié , pourtant formidable) , mais dommage Malle n’est pas Godard et le film manque de substance.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2024
    Une romance adultérine rédemptrice pas follement palpitante, filmée néanmoins dans un sublime Noir et Blanc, et illuminée par la libre et insoumise Jeanne Moreau.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2024
    Découvert ce Louis Malle à la dérobée et le très beau démarrage avec Moreau, attractive, subliment futile, servie par une photographie noir et blanc léchée incite à rester pour voir cette ambiance provinciale si guindée d'après-guerre.
    Cuny est également redoutable et impassible dans son rôle de patron de presse débordé, et faisant chambre à part dans cette grande bâtisse bourguignonne. Quand il propose une partie de chasse, on se demande si la règle du jeu n'est pas de retour.
    Coté parisien, c'est encore plus anachronique, les parties de polo au bois de Boulogne, et le champagne qui coule à flot. José de Villalonga faisait si bien le job sur les écrans dans les années soixante.
    Malle charge le trait et règle ses comptes avec la grande bourgeoisie. Tenue impeccable, ne pas perdre la face quand tout s'écroule au sein du couple.
    Dommage que l'idylle avec l'archéologue en 2CV ne soit pas aussi convaincante. spoiler: Pourtant, on a envie que Jeanne Tournier envoie tout en l'air et s'enfuit avec Bernard.
    Mais Jean-Marc Bory n'a pas le charisme pour nous offrir une nouvelle route de Madison ou un facteur qui sonne deux fois.
    Le scénario n'est pourtant pas idiot, puisque lui-même a rompu avec sa classe sociale. Mais l'escapade de nuit et le bain nocturne manquent de crédibilité et laissent sur notre faim.
    streaming - novembre 24
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2022
    Une très belle comédie romantique, délicatement mise en scène par Louis Malle. Un an après le mythique "Ascenseur pour l'échafaud", ce remarquable cinéaste nous prodigue de nouvelles images d'une lumineuse et troublante Jeanne Moreau. Le scénario très classique de Louise de Vilmorin nous offre quelques scènes savoureuses mettant en scène le charme, non pas discret, mais plutôt ennuyeux de la bourgeoisie de province.
    Outre la gracieuse musique du compositeur Allemand Johannes Brahms, le film jouit également d'un excellent casting ; l'iconique Jeanne Moreau est joliment entourée de Alain Cuny et Jose Luis de Villalonga, tous deux dégageant une grande classe dans leurs prestation d'acteur.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2021
    Les Amants est un bon film de Louis Malle, même s'il ne me laissera pas de souvenirs impérissables.
    Le film est plutôt bien réalisée, mais malheureusement l'histoire n'est pas particulièrement palpitante et un peu à l'image de relation extra-conjugale un peu platonique entre l'héroïne et le joueur de polo.
    Le film est toutefois servi par une très bonne distribution avec notamment Jeanne Moreau, toujours aussi juste dans son interprétation ; c'est sans doute ce qui va ressortir le plus du film.
    GéDéon
    GéDéon

    86 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2024
    Il s’agit du second long-métrage de Louis Malle réalisé en 1958. Une femme bourgeoise et oisive (Jeanne Moreau) prend un amant jusqu’au jour où elle rencontre le véritable amour. Cette histoire d’adultère dans une société encore très conservatrice a engendré une vive critique à l’époque. Mais avec l’évolution des mœurs que reste-t-il véritablement ? Un film soigné comportant une belle photographie. Ça c’est pour la forme. Sur le fond, c’est plus discutable. En effet, le récit manque de rythme et les émotions semblent plus déclamées que vécues. On finit même par trouver le temps long devant ce scénario linéaire et sans surprise. Bref, un classique quelque peu daté.
    Critique Facile
    Critique Facile

    94 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2022
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2022/11/09/les-amants-critique/

    Si dans Les amants, Louis Malle ne révolutionne pas l’art du questionnement amoureux, il filme toujours avec le même romanesque d’auteur, qui ne crée jamais d’ennui. Et derrière l’apparent classicisme du traitement de son sujet, qui à l’époque ne l’était pas si on recontextualise, le cinéaste vient ici nous parler de l’émancipation d’une femme, de la sortie d’une assignation des codes de la bourgeoisie, pour choisir la passion sûrement, l’amour peut-être.

    Car finalement, comme l’amour peut naître d’un regard, Jeanne laissera peut-être tomber mari et amant, lassé du premier dans le fauteuil et du second dans le placard, pour un vaudeville trop codifié aux yeux de celle qui ne résiste pas à l’immédiateté du bonheur et comme en quête permanente de la complexité.

    Dès les premiers plans, dans l’œil de la caméra de Louis Malle, et dans un très beau et puissant scope noir et blanc, Jeanne Moreau est enivrante, envoutante. Avec déjà comme une retenue, une souffrance ancrée, celle de l’insatisfaction, des rêves d’amour inachevés.

    Les amants dit bien plus qu’il en a l’air et au vu de l’universalité de son propos sur le sentiment amoureux, avec toutes les questions que l’on sait si bien poser et toutes les réponses que l’on n’aura sans doute jamais, il se regarde avec un évident plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 mars 2009
    « L’amour peut naitre d’un regard » voilà bien la phrase qui résume l’insensé choix de Jeanne Moreau. Rongée par sa vie de province qu’elle juge ennuyante, elle se plait à côtoyer le tout Paris, futile mais distrayant. Fleuretant avec l’amour à Paris, elle ne le rencontrera pourtant qu’a la fin du film, lorsqu’un inconnu si semblable à ce qu’elle fuyait lui fera tout quitter. La nuit des amants est aussi douce que brutale, leur départ aussi naïf que révoltant. Louis Malle met en scène avec finesse l’adultère dont il se contente de filmer les comportements les plus irrationnels.
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