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Alasky
348 abonnés
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2,0
Publiée le 24 avril 2021
Très classique, pas vraiment passionnant à mon goût. Je trouve ce film très long et je trouve qu'il vieillit mal. Hormis les décors, la belle musique et la sublime Claudia Cardinale (qui n'a qu'un tout petit rôle) je n'ai pas trouvé de gros point fort à ce western.
Durant la révolution mexicaine, quatre mercenaires sont engagés afin de retrouver la femme d'un industriel qui a été enlevée. Un western plaisant, au scénario efficace, emmené par un casting solide de pistoleros à la recherche de l'envoûtante Claudia Cardinale. Y a pire !
Connu notamment pour ses adaptations de classiques littéraires, Rochard Brooks laissa une trace respectable dans l'univers du western. En témoigne "Les Professionnels", sorti en 1966, solide long-métrage et probablement sa meilleure production dans le genre. Le casting est tout d'abord exceptionnel, avec Burt Lancaster, Lee Marvin, Claudia Cardinale, sans oublier Jack Palance, parfait dans le rôle d'un chef mexicain. Un peu avant Sam Peckinpah, "Les Professionnels" est surtout notable au sens où il montre des hommes vieux et presque finis, ayant perdu leur idéal. Uniquement motivés par l'argent et peut-être les femmes, ils errent dans un monde où ils ne se reconnaissent plus. Il faut reconnaître à Broks, au-delà de sa mise en scène dynamique, d'avoir su comprendre et mettre en lumière ce tournant à l'oeuvre dans le western.
Burt Lancaster, Lee Marvin, Robert Ryan, Jack Palance, Woody Strode, Claudia Cardinale, plus belle que jamais pour son premier film hollywoodien et Ralph Bellamy... on a déjà vu des affiches moins alléchantes que celle-ci. Un très bon western distrayant sous fond de révolution mexicaine réalisé dans les Vallées arides de Feu et la Mort par Richard Brooks. Avec ces anti-héros et son contexte, « Les Professionnels » aurait très bien pu être mis en scène par Sergio Leone ou Sam Peckinpah et ainsi acquérir une plus grande notoriété.
LA CAPTIVE. Brooks sort la grosse équipe pour récupérer la Cardinale haute dignitaire des Mexicains. Du sang dans la poussière. Un héroïsme pour une soi disant bonne raison. La morale du bonheur éclipsé par la sauvageonne. Ce qui est essentiel est Cardinale.
Western classique des années 60, bourré d'hormone de colt et d'explosif. De belles images mais des discours plats. Un scenario linéaire et pas crédible. Un casting déséquilibré par trop de majors
De belles scènes d'action mais aussi des longueurs et dialogues auxquels on ne croit pas toujours : Richard Brooks n'est pas complètement à l'aise dans cette histoire à la gloire de la révolution mexicaine, où l'amour finit par l'emporter. Claudia Cardinale a rarement été aussi désirable et Lee Marvin est parfaitement chirurgical.
Je n'ai pas compté les cadavres. On ne lésine pas sur les mexicains refroidis (c'est la révolution). Ah l'Amérique, sa testostérone et sa poudre à canon ! Cela dit, c'est plutôt moins crétin que la moyenne, on peut dire que c'est du bon western, avec "des femmes 100% femme, du whisky à 45° et de l'or 18 carats" - "amigo, tu viens de trouver mon épitaphe" répond l'autre. "Allez au diable" - "Je suis déjà à mi-chemin". Claudia est "assez douce pour te faire fondre et assez dure pour te tuer", ça s'appelle du dialogue ciselé. Quand je vous disais que c'était plutôt moins crétin que d'habitude. Mais quand-même, je me demande si les pionniers sont tombés sur des puits de pétrole ou des gisements de testostérone, on en mesure les effets.
Le film est trop classique, le scénario vu et revu ailleurs ; les lenteurs et les vides dans les scènes deviennent de plus pesants à mesure qu'on regarde pendant presque deux heures, il n'y a que la fin qui paie un peu, car il faut dire qu'elle est bonne et imprévue.
(...) En cela, "Les professionnels" colle à un cahier des charges fort bien établi qui lui permet de s'assurer un bon rythme, de passer l'épreuve du temps et de continuer à être diffusé sur certaines chaînes spécialisées. Il y a donc les stars en premier lieu avec un casting de folie articulé autour de Burt Lancaster et de Lee Marvin qui s'attribuent chacun les deux rôles principaux, des compagnons d'armes aux caractères radicalement différents (les germes toujours bien présents du buddy movie actuel ou encore les antagonismes nourrissant une relation comme celle de Iron Man et Captain America). (...) On y retrouve déjà ce cocktail toujours aussi compliqué d'humour, de péripéties, d’exigence dans l'écriture de personnages, le tout emballé par un technicien compétent, un réalisateur qui est aussi un auteur et qui arrive à placer ses thèmes au sein d'une grosse machine, livrant par ailleurs un travail techniquement irréprochable (la photo est assurée par le légendaire Conrad Hall, un fidèle de Brooks récompensé d'un Oscar pour son travail sur "De sang-froid" et quelques effets de lumières mémorables). Il y a donc le casting de stars, propre à faire rêver le spectateur lambda mais le tout est au service d'une histoire bien construite, qui développe ses personnages avec savoir-faire, créant des points de conflits, aménageant ses rebondissements avec méticulosité et arrivant à faire exister chacun d'entre eux. L'histoire est menée tambour battant, les scènes d'action émaillent le récit et elles restent d'une belle lisibilité tout en restant bien rythmées et spectaculaires, le spectateur n'étant jamais perdu malgré la multiplicité des points de vue. (...) Un vrai bon film, plaisant et trépidant, un film populaire mais pas populiste, simple mais pas simplet à destination d'un public qui a envie de retrouver sa part d'enfant et d'aventurier. Du grand spectacle ! La critique complète ici
Un must du genre ! Avec la Chevauchée Sauvage, il s'agit sans doute du meilleur film de Richard Brooks. Réalisation parfaite, superbe musique (du grand Maurice Jarre) histoire bien prenante et acteurs d'une qualité exceptionnelle. Les rôles principaux sont d'ailleurs tenus par de célèbres figures ayant joué chacun dans au moins un western mémorable : le superbe Jack Palance (l'Homme des vallées perdues) dont le passage où son personnage compare la révolution à une histoire d'amour puis à une putain, est inoubliable, Robert Ryan (la Horde Sauvage), la sulfureuse Claudia Cardinale (Il était une fois dans l'Ouest), Lee Marvin (l'Homme qui tua Liberty Valance) et Burt Lancaster (le Vent de la Plaine) à qui revient la médaille. Un superbe film !
Dans le Texas de 1917 un ancien officier reconverti en vendeur d’armes militaires, et un bandit de grand chemin éternellement chaud lapin et maitre en explosifs sont engagés par un riche propriétaire pour ramener sa jeune et belle épouse enlevée par un puissant caïd révolutionnaire Mexicain. Les trois hommes furent amis durant la révolution juariste mais l’appât du gain les fait s’affronter ici à contrecœur. Appuyés par un cow-boy aguerri en chevaux et un champion solitaire de tir à l’arc et autres méthodes indiennes, les mercenaires partent assiéger à eux quatre une véritable forteresse au milieu du Mexique, armés de leur intelligence tactique, de stratégies bien huilées, et surtout d’un sentiment de loyauté, y compris pour leur adversaire. Mais certaines règles devront basculer lorsqu’ils réaliseront les véritables enjeux de la situation. Agréable western traditionnel des années 60 bourré de ces stéréotypes d’antan, où on a toujours plaisir à revoir les fringants Lee Marvin et Burt Lancaster et la magnifique Claudia Cardinale. Le scenario se distingue par ses surprises et retournements, et par une philosophie désabusée envers l’amour et de l’esprit révolutionnaire.
Un peu déçu par ce film, la première partie de métrage est laborieuse et présente quelques longueurs, même si la galerie de personnages présentés est intéressante.
La deuxième partie du métrage est plus rythmée et prenante, les personnages gagnent en épaisseur et il y a un peu plus d'enjeux. Les paysages sont beaux. On pense à Sam Peckinpah et Sergio Leone, sans les fulgurances violentes du premier et la cruauté latine du second. Ce western est agréable à visionner mais pour ma part, je lui préfère les westerns spaghetti de la même période, plus marquants.
Un casting en or pour une histoire bien trop linéaire qui peine à passionner (même si ça se réveille un peu vers la fin), malgré le professionnalisme des acteurs (Lancaster surtout), avec un twist final complètement téléphoné et plutôt bâclé. Ça occupe les yeux, c'est plein de bonnes intentions, il y a quelques propos pertinents mais ça n'a rien d'inoubliable et ce n'est pas un grand film.
Ils ne sont pas sept commes les mercenaires mais quatre. Des cowboys tout aussi expert et professionnels. Casting bien trempé et dans ce beau monde, le personnage de Burt Lancaster s'impose le mieux, et pour la beauté nous avons la sublime Claudia Cardinale et son fort caractère, une tigresse des sables. Les Professionnels n'est pas pour autant resplendissant, des passages un peu vides et la réalisation est faiblarde comme avec ses plans fondus lors de la traverser du désert.