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Yetcha
897 abonnés
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3,5
Publiée le 26 avril 2012
Si Chow Yun Fat est un de mes acteurs préféré et qu'il est ici comme à ses habitudes excellent, le film souffre d'un vieillissement prononcé que n'a pas le génial "City on fire", premier volet de la saga des "on fire". Les scènes de combat vieillottes et l'ambiance peu réaliste (je pense malheureusement que les prisons chinoises sont beaucoup plus violentes et dures que ça). Bref, ce sentiment de "moisi" gâche un peu le plaisir du film en dépit de bons acteurs et ne me motive pas trop pour le "Prison on fire 2".
Suite de city on fire du meme realisateur et toujours avec show yun fat Prison on fire est une fresque carcerale menée de bout en bout avec réalisme et sobriété, ici pas d'exageration inutile ni de fable fantasmagorique sur la prison . tout les personnages sont credibles et on ne remarque que peu de defauts tout du long une fin en apotheose pour un tres bon film de ringo lam bien loin de full contact et autres films quelque peu gachés du maitre asiatique.
PS: IL est a noter que tony leung ne joue absolument pas dans ce film ceci est une erreur de allociné il ya bien un tony leung dans le film mais ce n'est pas du tout lui ca se voit qu'ils ne l'ont pas vu....
2ème volet de la saga "On fire", "Prison..." reprend toute les thématiques chères à Ringo Lam que se soit le nihilisme, la folie latente et l'anarchie. A la fois excessif et brutale tout en prenant son temps, le film raconte l'amitié entre 2 prisonniers aussi différent que complémentaire qui devront affronter les triades et les matons jusqu'au final sanglant dans la lignée des films de Lam. Joué par Chow Yun Fat complètement déchainé et par l'excellent Tony leung, Prison on fire est bel et bien un des sommets de la carrière de son réalisateur et une valeur sûre du cinéma H.K..
Je m'attendais minimum à un bon film la réputation de Ringo Lam étant ce qu'elle est, considéré par beaucoup comme le maitre du néo-polar coup de poing, noir et violent. Et pourtant, la vision de "prison on fire' fut quand même une grosse claque, dépassant mes espérances les plus folles. Ce film est tout simplement parfait, il fait preuve d'un grand humanisme tout en dépeignant un univers carcéral, sombre et cruel (le film a quand même le mérite de pas tomber dans les gros clichés genre sodomie sous les douches), il esquisse aussi le portrait d'un personnage très attachant et complexe, interprété par un Chown Yun Fat tout simplement magnifique et bourré de charisme (quand on voit ses piètres performances dans les gros films amerlocs où il tient des seconds rôles miteux, on a envie de pleurer). Je compte même plus le nombre de scènes marquantes (le combat dans la laverie, la grève de la faim, le final dans le dortoir submergé), le mise en scène de Lam est viscérale ya pas d'autre mot, on vit les situation à côté des personnages, sans recours à la caméra à l'épaule, juste une science du montage ébouriffante, des mouvements de caméra extrêmement travaillés et jamais laissés au hasard et une grande maitrise de l'espace. Le climax du film est dantesque, une monté en puissance de la tension jusqu'à un final en apothéose, furieux et destructeur. Un des plus grand film de prison à n'en pas douter.