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Votre avis sur Princesse Mononoké ?
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J'adore ce film, son histoire est fabuleuse, ses personnages et leurs interactions sont géniaux, l'animation est très belle. Bref, pas besoin de rappeler les milles et unes qualités de ce superbe film car d'autres l'ont déjà fait mieux que moi.
Un vrai coup de maître de Miyazaki ! Une animation sublime, des décors splendides, une histoire merveilleuse, des personnages attachants et une bataille finale mémorable, des message forts et touchants (il ne faut pas détruire la faune et la flore, l la surexploitation de l'environnement par l'homme..). Malgré son rythme parfois un peu lent et un manque de profondeur dans certains personnages (je pense à Dame Eboshi ou encore à certains animaux), ¨Princesse Mononoké reste tout de même un chef d'oeuvre de l'animation !
gabdias
Miyazaki est un génie non seulement dans la fluidité de son animation mais aussi dans son scénario plus complexe et poétique que certains dialogues naïfs pourraient laisser paraitre. Tout est gracieux, tout est élégant, tout parait si simple et pourtant, impossible de ne pas se laisser envouter par l’esprit féérique de cette fresque.
Un chef d'oeuvre du cinéma d'animation, à voir absolument. Sa beauté, son message de fond, c'est juste magnifique.
ManoCornuta
Spectaculaire, mélancolique, mais aussi particulièrement violent pour un film de ce genre, cette fable écologique, aux arcanes simples mais efficaces, fonctionne toujours aujourd'hui, dans le style si personnel de Miyazaki, avec des inspirations de toute beauté et un sens du merveilleux aiguisé, avec des personnages parfaitement définis qui sont autant d'archétypes symbolisant notre monde moderne. Animation fluide et superbe au service d'un propos universel.
Regardez ce filme. Que ce soit l’univers (très original) qui nous parle de la pollution et de l'écologie (dommage que ce film montre du sang et de la violence il contiens de super message pour les enfants) l'animation très fluide et le style du studio Ghibli son toujours aussi agréable pour les yeux, l'ambiance du film et très apaisent (comme dans tout les autre Ghibli d’ailleurs)
Rage et fureur dans l’univers du kawaii.
Princesse Mononoké a lui aussi connu, comme la plupart des Miyazaki, une sortie française tardive. Mais le succès a été immédiat. Et pour cause, il corrige ce que quelques uns pourraient appeler un défaut dans l’univers créatif de Miyazaki. Du moins, c’est ce que je me disais quand je l’avais vu à l’époque. Nous sommes dans le Japon médiéval et le prince d’un peuple isolé se retrouve frappé par une malédiction après avoir tué un démon. Il part loin loin pour tenter de se défaire de ce sort. Il croise dans son aventure des hommes cupides et une jeune fille élevée par des loups. Celle-ci ne ressent pour l’humanité que de la haine, une haine née des agressions de l’Homme contre son environnement. Visuellement, pas de doute, on connaît la chanson. C’est formidablement animé et le dessin est d’une précision remarquable. Tout le design est fabuleux d’inventivité et ce moyen-âge fantasmagorique nous mène à la frontière de l’heroic-fantasy. C’est bête à dire mais cette virtuosité, on y est habitué. Oui, c’est une remarque d’enfant gâté. Mais cette fois, c’est différent. Miyazaki prend le risque de sortir de la mignonnerie et de la fable écolo. Il nous livre ce coup-ci un brûlot violent et dur. Les premières scènes de giclées de sang font drôle, on ne s’y attend pas. Ça décuple la violence des images et du propos. L’habituel appel à la sagesse fait place à la guerre, une guerre qui oppose le monde sauvage au monde des humains. Ce monde humain ressemble à une ère pré-industrielle, gourmande en ressources, avide d’enrichissement personnel, convaincue de sa toute-puissance, persuadée que c’est par la destruction que viendra son salut et peu soucieuse de la durabilité de son développement. En face, les animaux ne veulent plus subir. Et le vrai plus du film, c’est l’intrigue politique qui se joue en toile de fond. C’est un véritable apport au récit et celui-ci laisse moins de place à la contemplation. C’est en ce point que Mononoké se démarque franchement des autres projets de Miyazaki même si, dans un sens, ça pourrait être une suite de Nausicaa, une autre princesse eco-friendly, comme si 15 ans plus tard les choses n’avaient fait qu’empirer. En bref, un histoire forte et belle dans un écrin de créativité et de sublime. Un incontournable.
Princesse Mononoké a lui aussi connu, comme la plupart des Miyazaki, une sortie française tardive. Mais le succès a été immédiat. Et pour cause, il corrige ce que quelques uns pourraient appeler un défaut dans l’univers créatif de Miyazaki. Du moins, c’est ce que je me disais quand je l’avais vu à l’époque. Nous sommes dans le Japon médiéval et le prince d’un peuple isolé se retrouve frappé par une malédiction après avoir tué un démon. Il part loin loin pour tenter de se défaire de ce sort. Il croise dans son aventure des hommes cupides et une jeune fille élevée par des loups. Celle-ci ne ressent pour l’humanité que de la haine, une haine née des agressions de l’Homme contre son environnement. Visuellement, pas de doute, on connaît la chanson. C’est formidablement animé et le dessin est d’une précision remarquable. Tout le design est fabuleux d’inventivité et ce moyen-âge fantasmagorique nous mène à la frontière de l’heroic-fantasy. C’est bête à dire mais cette virtuosité, on y est habitué. Oui, c’est une remarque d’enfant gâté. Mais cette fois, c’est différent. Miyazaki prend le risque de sortir de la mignonnerie et de la fable écolo. Il nous livre ce coup-ci un brûlot violent et dur. Les premières scènes de giclées de sang font drôle, on ne s’y attend pas. Ça décuple la violence des images et du propos. L’habituel appel à la sagesse fait place à la guerre, une guerre qui oppose le monde sauvage au monde des humains. Ce monde humain ressemble à une ère pré-industrielle, gourmande en ressources, avide d’enrichissement personnel, convaincue de sa toute-puissance, persuadée que c’est par la destruction que viendra son salut et peu soucieuse de la durabilité de son développement. En face, les animaux ne veulent plus subir. Et le vrai plus du film, c’est l’intrigue politique qui se joue en toile de fond. C’est un véritable apport au récit et celui-ci laisse moins de place à la contemplation. C’est en ce point que Mononoké se démarque franchement des autres projets de Miyazaki même si, dans un sens, ça pourrait être une suite de Nausicaa, une autre princesse eco-friendly, comme si 15 ans plus tard les choses n’avaient fait qu’empirer. En bref, un histoire forte et belle dans un écrin de créativité et de sublime. Un incontournable.
Une fresque, un voyage, une épopée. 3 mots qui sauraient tout juste décrire ce film sur l'opposition perpétuelle entre l'homme et la nature. Miyazaki nous montre qu'au final tout au long du film le méchant n'est peut-être pas celui qu'on croit. Une histoire qui nous ferait presque oublier l'aspect "dessin animé". Néanmoins, il est réservé à un public en âge de comprendre tant les messages implicites sont nombreux pour suivre convenablement le film. Une œuvre, une vraie !
Tout simplement mon film préferé. Un pur chef-oeuvre, qui se déguste à tout age, Miyazaki réussi le tour de force de faire en sorte que les petits comme les grands peuvent y trouver leur compte.
Cette ôde au voyage mérite d'être vu par tout cinéphile.
Cette ôde au voyage mérite d'être vu par tout cinéphile.
princesse mononoké est un film fort bien ficelé, bien compté, dur et beau visuellement.
en soit, un film japonais comme on aime en voir
en soit, un film japonais comme on aime en voir
T-Tiff
"Princesse Mononoké" est probablement le plus grand film d'animation de Hayao Miyazaki. Profondément mature dans les thématiques qu'il aborde, le film séduit par son message profondément écologique alimenté par de belles métaphores. Mais le dessin-animé n'en reste pas au message simpliste où l'homme déforeste par pur amour de la destruction, ce manichéisme est évité pour aborder toute la complexité du sujet. Le final en apothéose est évidemment le parfait reflet de l'incroyable créativité de ce dessin-animé, où les très bonnes idées de scénario sont servies par des images somptueuses. Les dessins sont effectivement particulièrement réussis. D'une grande beauté visuelle, "Princesse Mononoké" s'est incontestablement installé comme une référence du genre, qui mérite tout à fait d'être référencé parmi les grands classiques de l'animation.
Redzing
Dans le Japon féodal, un jeune homme protège son village de l'arrivée d'une créature maléfique et destructrice. Vainqueur mais touché par une malédiction, il droit partir à la quête d'un dieu de la forêt pour se soigner. Hayao Miyazaki livre ici un film écologiste jusqu'au bout des ongles, dénonçant la destruction de la nature par l'Homme. Toutefois, on est loin d'une caricature "méchants humains contre gentils animaux", le scénario faisant preuve d'intelligence et de discernement. Ainsi, les Hommes ont leurs raisons valables (protection des plus faibles, travail, construction d'une civilisation) et la nature montre sa cruauté et sa violence. Tout ceci étant magnifié par une très jolie mise en scène, qu'il s'agisse des couleurs, de l'animation, ou de la BO. Cependant, le scénario pêche quelques peu. Les personnages ne sont pour la plupart que trop peu développés, en particulier la fameuse princesse Mononoké, unidimensionnelle et pas très présente à l'écran (on se demande d'ailleurs pourquoi le titre la mentionne ?). Mise à part quelques uns, chacun ne semble avoir qu'une idée en tête et évoluera peu. Côté intrigue, on s'étonnera en premier lieu de trouver de nombreuses similitudes avec "Mad Max 2" (!), et en second lieu de l'absence de moteur narratif. Une fois notre héros arrivé à la forêt, on assiste davantage à une succession de confrontations qu'à une quête. Dommage car le film aurait pu raconter beaucoup plus.
Miyazaki tel un prince de l'Asie nous compte une histoire et nous emmène dans son univers avec toujours une réflexion philosophique pour finir...Super film d'animation qui met les Mangas au rang de BD pour écervelé...
"Princesse Mononoké" ou "Japon écologie - les verts VS la world company".
Il est assez notable que les japonais arrivent à faire des dessins animés d'une très grande qualité esthétique avec un message plus profond que tous les Disney qui ont tendance à nous expliquer comment une princesse assurera la pérennité du royaume en pondant des petits dauphins (c'est le job des femelles) avec un prince qui la sauvera du mal (c'est le job des mâles)...
Princesse Mononoké, c'est l'histoire d'un combat aux multiples belligérants : des dieux tutélaires ; des femmes émancipées et industrieuses ; un seigneur du domaine voisin et ses soldats convoitant des terres riches en minerais et des armes à feu ; des animaux voulant conserver leur territoire ; un babtou fragile et empoisonné qui veut sauver le monde et pas mourir trop tôt ; une enfant-loup qui veut tout et rien à la fois...
Sans vouloir faire un couplet trop engagé sur la vile nature humaine contre la beauté et la pureté d'une planète assaillie par cette humanité qui la ronge telle une maladie... On doit le reconnaitre que ce film dénonce l'incurie et l'effondrement de l'anthropocène avec plus de verve que les films écologiques niais pondus par les partis écologistes ou le très dépressif "Home"...
Il est assez notable que les japonais arrivent à faire des dessins animés d'une très grande qualité esthétique avec un message plus profond que tous les Disney qui ont tendance à nous expliquer comment une princesse assurera la pérennité du royaume en pondant des petits dauphins (c'est le job des femelles) avec un prince qui la sauvera du mal (c'est le job des mâles)...
Princesse Mononoké, c'est l'histoire d'un combat aux multiples belligérants : des dieux tutélaires ; des femmes émancipées et industrieuses ; un seigneur du domaine voisin et ses soldats convoitant des terres riches en minerais et des armes à feu ; des animaux voulant conserver leur territoire ; un babtou fragile et empoisonné qui veut sauver le monde et pas mourir trop tôt ; une enfant-loup qui veut tout et rien à la fois...
Sans vouloir faire un couplet trop engagé sur la vile nature humaine contre la beauté et la pureté d'une planète assaillie par cette humanité qui la ronge telle une maladie... On doit le reconnaitre que ce film dénonce l'incurie et l'effondrement de l'anthropocène avec plus de verve que les films écologiques niais pondus par les partis écologistes ou le très dépressif "Home"...
Un chef d’œuvre Absolu.
Quiconque prétend s’initier à l’animatIon japonaise doit avoir vu ce film. C’est la preuve que l’animation ce n’est pas que pour les enfants.
La force de Miyazaki c’est d’arriver à nous transporter dans son univers. Un univers toujours onirique et complet. Chaque personnage est suffisamment développé. La balance entre l’humour et le dramatique est parfaite et que dire de la bande son ? Comme à chaque fois joe Hisaishi nous transporte et sa musique sert l’image avec une grande finesse. Cette alchimie se retrouve dans toutes les réalisations du studio.
Le trait simpliste des personnages et le décor un peu « aquarelle » participent à l’ambiance unique de ces films.
L’histoire de princesse mononoke est une fable écologique bien écrite, remarquablement servie par un rythme tantôt lent tantôt effréné, en accord avec l’action. On se plonge allègrement dans chaque scène et son ambiance.
C’est cette originalité et cette audace assumée qui tiennent en haleine les fans du monde entier.
Malheureusement à force de baigner dans les réalisations conventionnelles des blockbuster, ces films grand public « IKEA » qui tirent sur les mêmes ficelles et qui marchent toujours, ce film peut être difficile à appréhender pour certains spectateurs qui ne seront pas touchés par les subtilités de princesse Mononoké. Tant pis pour eux, on aime ce côté affranchi chez Miyazaki, « entrez dans mon monde c’est chez moi tant pis si cela ne vous plait pas. »
Quiconque prétend s’initier à l’animatIon japonaise doit avoir vu ce film. C’est la preuve que l’animation ce n’est pas que pour les enfants.
La force de Miyazaki c’est d’arriver à nous transporter dans son univers. Un univers toujours onirique et complet. Chaque personnage est suffisamment développé. La balance entre l’humour et le dramatique est parfaite et que dire de la bande son ? Comme à chaque fois joe Hisaishi nous transporte et sa musique sert l’image avec une grande finesse. Cette alchimie se retrouve dans toutes les réalisations du studio.
Le trait simpliste des personnages et le décor un peu « aquarelle » participent à l’ambiance unique de ces films.
L’histoire de princesse mononoke est une fable écologique bien écrite, remarquablement servie par un rythme tantôt lent tantôt effréné, en accord avec l’action. On se plonge allègrement dans chaque scène et son ambiance.
C’est cette originalité et cette audace assumée qui tiennent en haleine les fans du monde entier.
Malheureusement à force de baigner dans les réalisations conventionnelles des blockbuster, ces films grand public « IKEA » qui tirent sur les mêmes ficelles et qui marchent toujours, ce film peut être difficile à appréhender pour certains spectateurs qui ne seront pas touchés par les subtilités de princesse Mononoké. Tant pis pour eux, on aime ce côté affranchi chez Miyazaki, « entrez dans mon monde c’est chez moi tant pis si cela ne vous plait pas. »
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