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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 juillet 2007
Les mots manquent pour définir la beauté de cet immense film du (très) regrété Cyril Collard. Ce dernier a décroché une étoile en la personne de Romane Bohringer touchante et magnifique. Le film montre la maladie dans l'amour et vice-versa. Le réalisateur touche des points sensibles comme le sida, l'homosexualité d'une manière soft et non vulgaire ; ce qu'auraient pu faire certains. Un chef d'oeuvre français qu'il faut voir absoluement.
Les acteurs jouent super bien mais je n'ai pas accroché. Le film et trop long et c'est dommage mais l'histoire est trop crue pour que ce message soit toujours d'actualité ! A voir quand même parce que c'est un film culte.
En 1992, Cyril Collard réalise un film assez poignant, bien que plutôt moyen formellement. Il faut reconnaître que l'interprétation est assez exceptionnelle ( notamment Romane Bohringer, qui a reçu le césar du meilleur espoir féminin pour sa prestation. Cela dit, son personnage respire l'hystérie, et cela est purement insupportable par moments... ) mais je trouve que Les Nuits Fauves possède un caractère relativement nunuche, en dépit de la sincérité avec laquelle Cyril Collard entreprend la réalisation de son film : en effet, l'acteur - auteur - réalisateur adapte son propre roman s'inspirant d'un sujet grave le concernant ( l'arrivée du virus du SIDA dans les années 1980 ). Mais là où un Johnatan Demme ( Philadelphia ) et un André Téchiné ( avec un film comme Les Témoins ) parviennent à nous émouvoir sans tomber dans la sensiblerie, Collard ne parvient pas à éviter le piège du misérabilisme ( et à mon avis, le jeu de Romane Bohringer y est pour beaucoup, bien que magistral paradoxalement ). On reconnaît, malgré la pauvreté formelle des Nuits Fauves ( montage injustement encensé, photographie sans âme...), que le jeune cinéaste connaît son sujet, et qu'il mérita symboliquement et à titre posthume son césar de la meilleur première oeuvre en 1993. A voir.
film honteux, répugnant, dégoutant! Collard était en fait un monstre qui allait à droite, à gauche, et qui du même coup refilait le sida aux autres. Alors que cette maladie continue de faire des ravages, certains pseudo-intellos osent qualifier ce film de "culte"! C'est à vomir! Evidemment, toute l'intelligentsia opportuniste et ecoeurante du cinéma français n'a pas oublié de récompenser ce chef d'oeuvre! Plus un film est gerbant, immoral et caricatural, plus il a de chance d'être porté aux nues! C'est navrant. Chao Cyril! J'espère pour toi que les diables qui t'accompagnent en enfer sont aussi "ouverts" que les humains que t'a contaminé de ton vivant!
Contrairement aux autres films abordant un sujet pareil, çà aurait été assez cru. Ici c'est soft/érotique et dramatique. Très bonne performance de feu Cyril Collard ainsi que du jeune homme qui joue son amant et dont le nom m'échappe.
J'ai vu ce film à l'age de 9 ans par accident et çà m'a dégouté! Je l'ai revue il y a quelques jours et j'étais ébloui par l'histoire, aussi trash qu'érotique!
Si les nuits fauves n'a absolument aucune valeur cinématographique pure (il est même carrément mauvais sur la forme), il a le mérite de mettre le doigt sur des sujets sensibles : la séropositivité, la bisexualité, et même le barbacking, à savoir l'action de propager volontairement le virus ; avec une sincérité certaine. Un testament sous-estimé par les uns, surestimé par les autres, qui s'inscrit parfaitement dans son époque en tout cas. Et l'on pourrait presque envier la destinée de Cyrille Collard : quel luxe suprême de pouvoir faire un film avant de mourir.
Apres avoir devore le livre, je me suis dite qu'il fallait absolument que j'en vois l'interpretation cinematographique. J'avoue avoir pris plus de plaisir lors de la lecture mais le film ne m'a en aucun cas decue. C'est une histoire tellement profonde, realiste et touchante. Elle vous prend par la gorge, vous met la larme a l'oeil et vous laisse un souvenir a tout jamais ancre dans votre memoire. Je l'ai decouvert il n'y a qu'un peu plus de 4 ans malgre sa presence a la maison depuis des annees mais je pense que ce n'est pas plus mal car il faut une certaine maturite pour comprendre ces sujets aussi bouleversants soit-il. A quand le remede pour cette satane maladie? Cyril Collard parti trop tot!!! tout comme beaucoup d'autres. Paix a son ame.
Cyril Collard a eu le mérite de parler de la bisexualité et du sida, et des difficultés à vivre ces deux conditions, avec extrêmement de réalisme. Un réalisme ancré dans la vraie vie, criant de vérité, et non pas une simple adaptation de roman au cinéma. "Les nuits fauves" est une oeuvre forte et atypique, largement autobiographique, dans laquelle Romane Bohringer s'est visiblement investie avec beaucoup de générosité. Elle y joue de fait avec ses tripes une jeune héroïne folle amoureuse, dont l'amour exclusif la conduira à l'obsession et à l'hystérie. Drame de cette passion impossible à vivre, déchirante. Et pourtant le message du film est un message d'espoir, que Cyril Collard a transmis avec un formidable amour de la vie.
Malgré un cadrage parfois crispant et quelques longueurs mal placées, on suit, sans aucun plaisir car le sujet ne sy prête pas, mais avec un grand intérêt les efforts désespérés de Cyrille Collard (son personnage, mais aussi lui) pour se sentir vivant, pour aimé et être aimé, malgré la maladie. Cest cru, dur, sans fard ni euphémisme. Cest la vie, sa vie, et on ne peut que regretter quelle nait pas été plus longue, tant le réalisateur, comme lacteur, était prometteur.
A cause de la polémique suscitée par le film et son réalisateur à sa sortie (qui renforçait l'amalgame SIDA-homosexuels-drogués auprès de la population "bien-pensante"), Les nuits fauves est passée à côté d'une véritable reconnaissance artistique. Ce qui ne l'a pas empêché de recevoir de nombreuses récompenses. Le film a cependant engendré quelques malentendus. Difficile alors en pleine année 1993 de parler des Nuits fauves sans déclencher l'ire de certains de vos interlocuteurs. Personnellement, ce film m'a autant touché que le Querelle de Fassbinder et reste à mes yeux une des plus belles productions cinématographiques des 20 dernières années. Mention spéciale pour les acteurs qui donnent là toutes leurs tripes et leur âme (notamment Romane Bohringer) et à la bande son, composée par Collard et Bini : un film dur mais profond. Une véritable oeuvre d'écorché vif...
Un hymne à la vie mis en scène par un cinéaste condamné, quoi de plus beau que Les Nuits Fauves pour ainsi montrer qu'il faut en profiter... Cyril Collard, décédé avant de recevoir ces quatre Césars, réalisait alors un film traitant de sujets taboux tels que l'homosexualité, la bisexualité, le SIDA, la violence,... à travers une mise en scène traduisant une urgence permanente (Caméra portée, montage assez rythmé,...). En tant qu'acteur, il est tout aussi parfait que Romane Bohringer dans des rôles plutôt difficiles où leurs talents explosent à l'écran à chacune de leurs apparitions. Une oeuvre forte, culte,... et inoubliable.
Peut-être que Cyril Collard à vécu trop vite et son tort a été d'être cru dans ses propos et ses faits, le fait est que je n'ai que très moyennement aimé le film, parce que j'ai lut le livre avant et que j'avais adoré le roman, tout comme les autres écrits de Collard. Après sa mort, j'ai été triste, mais c'est parce que j'aimais l'homme et sa tristesse et son ivresse que tous appelle débauche, et si il a vécu si vite c'est peut-être pour ne rien regretter à sa mort. Dommage que le film ait autant de maladresse.
Typique d'un succès français préfabriqué plaisant aux pseudos intellectuels et autres universitaires déjà gaucho. Bref quand on encense un navet lourd à cause de la mort de son réalisateur, c'est peut être dur à lire pour vous, mais celà traduit la tendance "prise de tête" montante des années 90, colportés par canal + et compagnie....
S'il n'y avait pas eu le drame humain vécu par son réalisateur, ce film serait sans doute devenu une référence du ridicule. Outre une fascination pour le sordide, le film accumule les maladresses pour tenter de faire passer un message pompeux et prétentieux sur la vie et l'amour. Or il ne s'agit que d'une quête désespérément egoïste d'un personnage à la dérive. Pourtant c'est dans ces maladresses que le film est sans doute le moins inintéressant. En voulant appuyer naïvement un discours à la limite de l'idéologie la plus totalitaire, elles dévoilent involontairement l'authenticité refoulée du réalisateur. Reste que c'est ce discours, et non un film, qui a été récompensé par une académie des Césars qui, une fois encore, s'est fait une idée bien étrange du cinéma.