Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,0
Publiée le 21 février 2016
Film qui a révélé Romane Bohringer et a connu un immense succès à sa sortie en raison du sujet traité : le sida qui causera la mort de son auteur. L'intérêt de ce film réside dans le jeu éblouissant de Romane Bohringer.
Film très poignant sur la terrible maladie qu'est le SIDA !! Cyril Collard est bouleversant mais cela ne suffit pas pour faire des Nuits Fauves un grand film ! Romane Bohringer est irritante dans ce film et on regrette trop de longueurs !! Le film a pris un petit coup de vieux par la dessus et on tire un peu sur la fin !! A voir quand même en hommage à ce grand artiste qu'était Cyril Collard et à toutes les victimes de ce terrible virus !!
C’est en fait uniquement pour son écriture autobiographique que Les nuits fauves a su s’imposer, au début des années 90, comme un témoignage poignant de l’émergence de l’épidémie du Sida au sein de la communauté homosexuelle. En effet Cyril Collard, acteur-réalisateur mais aussi auteur du livre qu’il auto-adapte, a succombé à la tristement célèbre maladie sexuellement transmissible quelques jours à peine après avoir été multi-récompensé à la cérémonie des Césars, garantissant ainsi le capital dramatique de son film. Pourtant, le scénario de cette chronique filmée de façon désordonnée (aucun effort sur la photographie ni la mise en scène et montage trop elliptique pour creuser les personnages) et dont les deux principaux personnages, incarnés par Collard et la jeune révélation Romane Bohringer, ne sont que des individus qui s’avèrent fort détestables (lui de par son nombrilisme, elle à cause de ses crises d’hystérie), n’a rien de fondamentalement émouvant ni d’original. Avec un minimum de recul, on peut même y voir une accumulation de clichés nauséabonds sur les homosexuels qui apparaissent au final comme des créatures nocturnes libidineuses aux pratiques sexuelles avilissantes (polygamie, orgie et sadomasochisme) et surtout comme les diffuseurs sans culpabilité d’un virus mortel.
Un film touchant, en partie grâce au contexte dans lequel ce film est sorti (la mort de Cyril Collard). Filmé un peu l'arrache, "les nuits fauves", n'en reste pas moins magnifique. Le coté "poète écorché vif", m'a parfois fait penser aux personnages des films de Leos Carax. Dommage que cette douce mélancolie se transforme dans la dernière demi-heure, par une crise d'hystérie discontinue particulièrement agaçante.
une mise en scène pas génial pour ne pas dire moche une grosse claque dans la gueule et pas de celle qui fait plaisir. romane bohringer une performance a en pleurer et son personnage est jeune, passionné excusable presque mais lui ... quel con. le mec dans la trentaine qui ne prévient même pas une gamine qu'il est atteint du sida et il se décide après mainte et mainte rapport à lui avoué et il dit qu'il l'aime ? la scène du do-mac avec la mère de laura prouve bien a quel point c'est un gamin attardé, je dit pas qu'il doit renié ou chialé sur ce qu'il lui arrive il a raison et c'est admirable de vivre sa vie a fond mais pas de mettre en danger la vie d'autres personnes enfin la c'est surtout la question de sa bisexualité ou il nargue totalement par pure provocation la mère alors que elle ne veut que le bien de son enfant et encore elle est plutôt laxiste sur les bords puisqu'elle la laisse faire ce qu'elle veut. un petit con de bourgeois prétentieux pensent tout connaitre mieux que tout le monde il essaye de démontré sa supériorité sur les autres voila se que je voit chez se type narcissique et égocentrique, bien évidemment je compatis avec ce qu'il lui arrive sa doit être dure du jour au lendemain d'apprendre une telle nouvelle mais je comprends pas son raisonnement. ce qu'il lui est arrivé est bien triste paix a son âme mais le fait même dans faire un film aussi intéressant soit-il quel est le massage ? il y a une utilité oui, une certaine beauté également mais le point de vue de cyril collard est assez révoltant. j'ai eu une boule au ventre tout le long de cette histoire sa ma touché au fond de moi-même une grosse claque dans la gueule et celle-la j'aime beaucoup.
Film dur qui est rendu accessible par la présence et magnifique interprétation de Romane Bohringer. attention certains scènes peuvent choquer. PLV : le sujet reste malheureusement d'actualité.
J ai vu le film trois fois au cinéma à lépoque de sa sortie peu après le décès de Cyril Collard des suites du Sida. Je l avais meme choisi pour en faire un exposé au lycée. Cinématographiquement le film est magnifique, Romane est touchante, Cyril aussi. Les images sont très belles malgré plusieurs scènes trop crues. Mais du point de vue humain, l attitude de ce garçon bisexuel atteint du Sida est assez choquante.Il brule sa vie, la vit à 100 à l heure dans l urgence en vrai écorché vif et souvent avec peu d égard pour ceux qui l aiment. Malgré cela , lhistoire d amour est bouleversante.Un film à voir absolument!
Primo, Romane est magnifique dans ce film, aussi bien son jeu que son corps, Collard l'a bien choisi ! Le film est une sorte d'encouragement à la vie malgré la mort à retardement qui guette le héros. Sauf que dans le film il s'empeche de vivre, il se punit constemment, il s'auto flagelle et ne parle que de son malheur...Les couleurs et les fringues c'est bien les années 90 mais ces couleurs criardes sont justifiées après tout nuit fauves...fauvisme...C'est clair ! C'est une sorte de fureur de vivre bancale, mal monté et un peu trop pressé de faire quelque chose de poètique...Dommage...Ne fait pas des Haiku qui veut...
En toute franchise, si ce film n'avait pas été le seul long-métrage réalisé, scénarisé et interprété par un sérépositif qui jetait ses derniers feux dans cette entreprise, il serait tombé aux oubliettes. Il y a un sujet très fort à savoir le SIDA, ou plutôt la vie d'un homme atteint de cette maladie, qui est pris par un aspect a-priori intéressant : au lieu de se morfondre, vivre intensément ses derniers instants. Tout d'abord, j'ai beau être aussi natif du 19 décembre, j'ai du mal à comprendre en quoi faire l'amour, tout en sachant qu'on est séropositif, sans préservatif et sans prévenir son partenaire est un acte de force ou d'amour ou de je-ne-sais-quoi... Je suis peut-être trop terre-à-terre mais je n'arrive du tout à comprendre le point de vue de Cyril Collard que je trouve scandaleux pour ne pas dire criminel. Ensuite pour vraiment en revenir au film, la structure est dérangeante. Le réalisateur manie pendant deux heures l'ellipse n'importe comment et on passe d'une scène à l'autre sans savoir pourquoi. On sacrifie ainsi totalement la consistance des personnages qui ont l'air de passer leur temps à se disputer et aussi la profondeur émotionnelle que l'on pouvait tirer d'un tel sujet. Vous comprendrez que pour moi ce film n'a absolument rien d'une grande oeuvre ou d'un quelconque film culte.
Adepte du Barebacking, Cyril Collard s'est construit un film narcissique, autobiographique et interminable, dans lequel il discourt sur l'amour, la mort, les paraphilies et un peu tout ce qui lui passe par la tête. Sa mort a suffit pour rendre ce film culte et césarisés. A tord semble-t-il.
J'avoue, je n'avais jamais vu "les nuits fauves" depuis sa sortie. Eh ben, ça a pris un drôle de coup de vieux, en si peu de temps. Seul intérêt du film, à mon sens : sociologique, bien sûr ; ce passage des folles années disco aux rudes années pognon est passablement déprimant. Qui plus est, Cyrille Collard nous présente un héros total narcissique-tête à claque absolue, dont on se demande bien ce que Romane Bohringer (et les autres) lui trouve (nt). Les longs plans de fin sur Cyrille-coucher de soleil, Cyrille-rêveur, Cyrille-aventurier, etc... sont proprement insupportables.
Les nuits fauves est un film difficile, né d'une maladie qui implose dans la mise en scène par son absence, sa représentation abstraite et secondaire. La passion dévastatrice qui lie Laura et Jean nous plonge dans un tourbillon charnel, plein d'ardeur, de masochisme, de destruction et de souffrance, toujours soigné par un réalisme et difficile à encaisser quand on connaît la vérité sur Cyril Collard. Je ne le connaissais pas, mais au-delà d'être un réalisateur brut et talentueux, il est un acteur au charisme troublant. Son regard, son allure, son sourire, ses traits, tout est propice à créer un trouble. Romane Bohringer est parfaite lorsqu'elle campe avec vivacité cette sauvage amoureuse et ingénue. Finalement, Les Nuits Fauves n'a rien de divertissant, il est juste l'expression d'une souffrance qui cherche à s'élever au-delà de ses propres limites, et qui sort de son silence à coups de cris, de coups de poing et de passion.