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Fodscraft
21 abonnés
61 critiques
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3,0
Publiée le 4 janvier 2022
Dans son appartement à Paris, Bernard s'organise méticuleusement afin de pouvoir vivre son idylle avec non pas une, mais trois hôtesses de l'air de trois compagnies différentes, chacune avec ses propres horaires et ignorant les liaisons de leur fiancé. Seulement voilà, de nouveaux avions plus rapides et un collègue envahissant viennent perturber le quotidien huilé du Don Juan. C'est l'adaptation d'une pièce de théâtre à succès, avec dan les rôles titres les grosses stars Tony Curtis et Jerry Lewis, tous deux acteurs établis de comédies. Les 4 personnages féminins sont stéréotypés, mais mention spéciale pour Bertha, la cuisinière débordée par les bons vouloirs de ses maîtresses différentes. On perd un peu de la fluidité du théâtre avec les changements de lieu, c'est une comédie qui a un peu vieilli, mais qui reste agréable à regarder.
Je crois que de ma vie de cinéphile je n'ai jamais vu autant de portes se fermer et s'ouvrir, ce n'est pas un reproche, c'est une remarque et c'est vrai que le film est adapté d'une pièce de boulevard. On est en 1965 et le Code Hayes vient de tomber en désuétude (Merci Billy Wider !) On aurait jamais vu un tel pitch cinq ans auparavant. Ici Curtis est quasiment polygame avec la complicité de sa bonne, mais ces demoiselles croient toutes être l'unique, d'où une série de quiproquo souvent cocasses. Ces demoiselles sont charmantes, et si Danny Saval nous surprend avec son accent français impossible, la plus belle est l'actrice allemande Christiane Schmidtmer, ancienne playboy girl. Et remercions le scénariste de ne pas nous avoir imposé une fin moralisatrice.
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3,0
Publiée le 30 août 2010
Adaptation de la pièce de Marc Camoletti pour une comèdie rythmèe par un Tony Curtis en Don Juan! Ce dernier ètant un sèducteur impénitent s'offre le luxe de mener de front trois liaisons avec trois hôtesses de l'air qui volent sur des lignes concurrentes! il y a l'anglaise dans le genre snob, la bavaroise (la plus belle des trois) et Dany Saval la petite française à l'accent amusant! On a connu Jerry Lewis plus à l'aise, en revanche Thelma Ritter est une irrésistible femme de ménage! il faut la voir changer de photos ou varier le menu à chaque nouvelle apparition des trois maitresses. "Boeing Boeing", c'est donc de jolis moments comiques autour des multiples quiproquos d'un vaudeville bien ficelè...
Avec un Tony Curtis en zébulon intenable et un Jerry Lewis pour le coup presque contenu, cette adaptation filmée d'une pièce de boulevard répond en tous points aux codes du genre: frénésie dans les gestes comme dans les dialogues, décors criards, aucun temps mort et marivaudage sans retenue. Sur la longueur, ça aurait pu devenir lassant, mais fort heureusement le film coupe avant d'en arriver là, ménage quelques sous-entendus savoureux et joue du quiproquo avec métier pour ne jamais ennuyer.
J’avais vu ce film il y a une éternité à la télévision quand il n’y avait que trois chaînes ! Et j’en avais gardé un très bon souvenir. J’étais un enfant, j’adorais Tony Curtis que j’avais découvert dans « Amicalement vôtre » pour mes 11 ans et j’adorais aussi Jerry Lewis. Avec le temps, je savais que « Boeing Boeing » était une pièce de théâtre à succès. Les pièces de théâtre adaptées au cinéma ne donnent pas toujours de bons résultat ; elles génèrent souvent de la déception. Mon enthousiasme était grand à l’idée de revoir ce film. J’avoue avoir été épuisé au bout de trente minutes de film. Epuisé de voir Tony Curtis dans le rôle de Bernard Lawrence se démener pour éviter que ses trois conquêtes se rencontrent. Trois jeunes femmes hôtesses de l’air dans trois compagnies différentes : une française avec une Dany Saval à l’accent anglais taillé à la serpe, une allemande (Christiane Schmidtmer) et une anglaise (Suzanna Leigh). Epuisé d’entendre les portes des chambres et de l’entrée de l’appartement de Tony Curtis claquer toutes les minutes ; épuisé de suivre Tony Curtis sauter de chaise en canapé, sprinter de son appartement à l’aéroport, jongler avec les horaires (farfelus) des arrivées et départs d’avions pour éviter que ses fiancées se croisent. Je me disais sans cesse, ce n’est pas une vie pour ce Bernard. Comment peut-il aimer correctement ces trois femmes ? Il a fallu me rendre à l’évidence, je n’ai plus 11 ans et le physique ne suit plus ! Restent de bons dialogues qui fusent aussi vite que les courses énergiques de Tony Curtis. Seulement, ça tourne très vite en rond et on devine à la vitesse du son, l’issue de ce crash donjuanesque. Quoique… « Boeing Boeing » aurait mérité d’être réduit de quelques séquences. A noter un Jerry Lewis assez sobre dans son jeu. Malgré tout, je ne regrette pas de l’avoir (re) vu.