Avis : Hook ou la revanche du Capitaine Crochet - Page 9

« Hook » est plus ou moins la version du dessin animé « Peter Pan 30 ans plus tard ».
Réalisé par S. Spielberg, avec comme acteurs phare Robien Williams et Dustin Hoffman et une jeune étoile montante d’Hollywood, Julia Roberts.
N’oublions pas non plus l’excellent second rôle de Maggie Smith et un tournage qui n’a pas dû être de tout repos avec autant d’enfant sur le plateau. Le tout accompagnée de décors magnifique : Londres sous la neige, la retranscription presque aux détails prêt du Pays Imaginaire.
Un film magnifique ou même les grands adultes retrouveront leur âme de gosse…et puis ; les adultes ne sont-il pas des enfants périmés ?
A voir et a revoir encore.

Taillée sur mesure pour le très populaire cinéaste Steven Spielberg, l’adaptation de l’œuvre de James Matthew Barrie lui offre des possibilités titanesques afin de recouper avec ses thèmes récurrents. L’enfance est un état de stase dont on cherche souvent à en sortir. On cherche à faire évoluer la conscience vers un niveau extrêmement inaccessible, c’est pourquoi le récit partage sa narration entre réalité et fantaisie. S’il ne s’agit pas de la lecture conforme du roman ou bien de l’animation enchantée de Disney, le réalisateur se permet des libertés, découvrant ainsi un ressort scénaristique pur et intéressant. Il libère ainsi les arcanes d'un cinéma familial, qui possède également tous les motifs qui collent à la carrière d'un réalisateur, rêvant toujours les yeux ouverts.

Pas le temps de s'amuser à Londres, la magie est loin d'exister dans un monde qui pousse les travailleurs à se donner corps et âme dans un métier ne profite au big boss. À ce stade, nous arrivons un poil trop tard dans le parcours du protagoniste qui, malgré une vie rangée, doit simplement redevenir un héros et un père. La quête initiatique est un sujet que le metteur en scène prend alors à contre-pied. Ici, il s’agit d’un adulte rigidement ancré dans sa profession et qui entrevoit l’accès vers la délivrance par les souvenirs et la nostalgie. Cet état d’esprit se traduit par une échappatoire évidente, car elle ne soumet pas ou peu de responsabilités. Nous faisons alors un crochet vers l’enfance et l’état d’esprit qui l’accompagne. Cependant, le point de départ diverge des précédents récits. On se délecte d’un Peter Banning (Robin Williams) particulièrement enchaîné à son business. Il est résolu à absoudre un mal-être qui l’a enraciné un moment, avant de virer de bord et d’accepter la fatalité qui lui était destinée. Comme chacun, une fois dans une situation inconfortable, on cherche à se faire oublier ou à disparaître. Le drame qui suit ce constat démontre alors que l’impasse est une dure réalité que Peter se doit d’affronter, dans sa tête et dans les bons souliers.

Mais alors pourquoi son personnage ne constitue pas la charnière centrale du conte ? Le Capitaine James Hook (Dustin Hoffman) et son crochet ne sont pas présents par hasard. Loin de la figure emblématique du némésis de l’enfant éternel, le personnage admet une bien belle évolution. Lui également laisse paraître un malaise à l’égard de son « enfance », un passé lointain où son identité stagnait. Sa force réside dans son développement, un brin manichéen, mais accentué en valeurs morales essentielles à la compréhension de l’œuvre. De même, la fée Clochette (Julia Roberts) constitue une figure féminine que l’enfant ne peut sonder, contrairement à la charge émotionnelle d’un adulte. La famille passe par-dessus tout, c’est bien connu, mais qu’en est-il de l’extravagance des actes ? Les mœurs n’ont un sens que dans les yeux de celui qui possède une vision d’ensemble. Le rôle de Peter est donc de jongler avec son passé, afin de mieux comprendre ce qui le freine dans sa montée spirituelle. Ce qui permet, au dénouement, de générer une ouverture intéressante sur les étapes clé concernant l’ascension de Pan. Entre le vécu et la révélation, le spectateur n’aura plus qu’à sélectionner l’impact qui lui convient.

Avec Spielberg, nous ne sommes pas prêts d’égarer notre enfance dans nos responsabilités quotidiennes. Ce sont également de bonnes raisons qui nous poussent à prendre du recul sur l’éducation que nous avons reçu. « Hook ou la Revanche du Capitaine Crochet » émet toujours ce contraste optimiste entre la réalité et le fantastique. Ne sachant pas comment trancher, ni comment rattraper le manque évident du budget technique, afin de bâtir son univers imaginaire, le réalisateur finit par recycler un style qui a déjà fait ses preuves dans ses précédentes œuvres. Sans le vouloir, il se laisse piégé par une marque de fabrique que l’on jugerait d’enfantin, vis-à-vis de sa filmographie qui se tourne à présent vers des thématiques plus crues et matures. C'est pourtant tout ce qu'il y a de plus illustratif, à l'égard d'un cinéaste qui se projette autant dans son vieux héros ramolli que dans les pensées nostalgiques d'un homme, en défaut de contrechamp. Cela ne nous découragera pas non plus à reprendre un peu de nourriture imaginaire et nos vieilles armes émoussées pour sauver ce qui peut encore l'être. Spielberg le hurle avec une sincérité qui n'est pas près de désenchanter.

Une oeuvre de Spielberg culte ! Un agréable divertissement familial, toujours aussi plaisant à voir et à revoir. Robin Williams joue à merveille le rôle de Peter Pan, face à un Dustin Hoffman déchaîné, qui donne une âme à son personnage. Un film à posséder dans sa collection cinématographique.

Je n'ai vraiment pas été emballé par Hook malheureusement. Pour moi, c'est le genre de film qu'il faut découvrir durant l'enfance pour pleinement l'apprécier car une fois adulte, Hook paraît un peu ridicule : un scénario assez ridicule avec un ton très décalé entre la réalité et le monde de Peter Pan (qui sont pourtant censé coexister), des couleurs très vives avec des costumes et décors un peu kitsch. Tout ceci fait que Hook ne peut pas être pris au sérieux une seule seconde, et ce n'ai pas aidé par le développement très lisse des personnages et la morale très niaise, qui ne viennent pas donner une maturité à ce film. Pourtant, il y a quand même quelques éléments sympa : Spielberg arrive toujours à nous divertir avec un rythme effréné et le ton très théâtral des acteurs les rendent assez drôles à regarder. Pas suffisant pour en faire un film que j'apprécie, mais tout n'est pas à jeter et encore une fois, je pense que Hook est beaucoup plus appréciable quand on le découvre enfant.

Bon film de Spielberg. Le casting est génial avec un Dustin Hoffman brillant dans le rôle de Crochet et Julia Roberts touchante dans le rôle de Clochette. Robin Williams est bon mais ce n'est pas son meilleur rôle.
L'histoire est pas mal et tourne autour du monde imaginaire et de la revanche du capitaine Crochet.
On passe un bon moment devant ce film mais sans plus.Ce film manque d'un petit truc en plus pour ma part.

"Les aventure de Peter Pan quand il est Père" c'est un scénario très original et sublime, casting magistral, pareil pour les costumes et les décors. La B.O est superbe. Bref, un film culte.

Ayant un rapport particulièrement affectif avec Hook, je ne peux que lui mettre quatre étoiles. Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre et ce n'est pas le meilleur Steven Spielberg, mais c'est un film qui m'a tout simplement fait rêver, qui m'a ému et qui m'a fait rire aussi...Je l'ai découvert en salles à l'âge de 5 ans, et déjà à l'époque la musique de John Williams m'a transporté dans un autre monde: celui du pays imaginaire. L'intérêt du film n'est pas tant les effets spéciaux et les scènes de batailles que le thème de la famille et les difficultés qu'éprouve Peter Banning à s'occuper de ses enfants ( d'ailleurs Robin Williams est comme toujours excellent ). Dustin Hoffman est méconnaissable en capitaine Crochet, et les seconds rôles tels que Julia Roberts, Bob Hoskins et Maggie Smith sont bien interprétés. Le personnage le plus touchant reste Miche, cet enfant perdu un peu enveloppé dont la pensée agréable reste sa mère. Si vous voulez rêver, voir un divertissement sans temps morts et original qui plus est ( en effet, voir un Peter Pan devenu adulte, il fallait y penser!), n'hésitez pas: choisissez Hook...

Voit Peter Pan adulte menez une vie de famille, tel était le cauchemar du Peter Pan enfant. Le film est très naif et enfantin, mais a su conserver la magie du livre. Robin Williams et Dustin Hoffman sont parfaits dans leur rôle et les enfants perdus donnent un petit parfum de films pour enfant tel que les cultissimes goonies. J'en ai toujours garder un bon souvenir de ce film signé Spielberg avant qu'il ne s'attaque au cultissime Jurrassic Park.

Hook ou la revanche du capitaine Crochet est sorti en 1991 et réalisé par Steven Spielberg. Le film a été nommé cinq fois aux Oscars mais essentiellement pour des récompenses techniques. Peter Banning est un avocat d’affaires spécialisés dans l’achat et la spéculation de société, il a oublié il y’a bien longtemps qu’il était Peter Pan. Avec un travail harassant et deux enfants, il décide de passer Noel en famille à Londres. Capitaine Crochet en profite pour se venger et kidnapper ces enfants. Peter va devoir retourner au Pays Imaginaire, sauver ces enfants mais surtout retrouver ces pouvoirs. Hook nous fait retourner en enfance avec la bande de gamins perdus sans son chef, des décors absolument magnifiques. Spielberg veut surtout faire passer un message, malgré l’âge, il ne faut pas oublier de conserver un esprit juvénile et de ne pas sombrer dans le cynisme. Dustin Hoffman est très bon dans le rôle du capitaine crochet ainsi que Robin Williams. La musique de John Williams est très entraînante. Hook est un film intéressant qui nous fait retourner dans l’enfance. A la fois remplie de scènes d’actions et de moments d’humours, le film accomplit parfaitement sa mission qui est de nous divertir.

Dustin Hoffman en magnifique Capitaine crochet et Bob hoskins en monsieur Mouche, ne serait ce que pour ça, je met 4 étoiles. Ces deux acteurs sont tordants comme personne d'autre que ce soit par leurs grimaces et leurs dialogues hillarants, bravo aux acteurs qui doublent leur voix en français, c'est du grand art. Les pirates sont affreux a souhait, les aventures virevoltantes, les personnages amusants, Robin Williams force la sympathie,l'histoire est pertinante,les décors, les costumes,les maquillages et la musique sont un ravissement pour les yeux et les oreilles et les scénes de vol ont trés bien survécu au temps. Malgré que Julia Roberts soit assez énervante et un exés de gentillesse qui reste un péché fréquent de Maitre Spielberg, le film est un pur joyau a revoir toute sa vie et un vrai moment de plaisir.

Cette suite à l'histoire bien connue de Peter Pan est une petite réussite : scénario malin, bonne dose d'humour et de tendresse, musique impeccable, effets spéciaux percutants (pour l'époque).
L'ensemble en porté par une sacrée palette de pointures, comme Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts, mais aussi Phil Collins, Carrie Fisher, Georges Lucas et tant d'autres, le tout étant orchestré par Steven Spielberg.

Excelent, super bien réalisé,cette suite en fait de peter pan est vraiment super bien trouvé!! Avec de trés bon acteurs, mention spécial pour Robin William!!Et une trés bonne histoire. Ce film est vraiment bon et finalement devenu culte!! Un superbe film.

On ressent dans ce film tout l'amour que Spielberg peut porter à l'enfance. Son film est un hymne au retour à l'enfance, un plébiscite à la joie de vivre et à la bonne humeur enfantine. Robin Williams est l'acteur idéal pour ce rôle qu'il maitrise avec brio. Les apparitions de Julia Roberts en fée Clochette et de Dustin Hoffman en Capitaine Crochet sont elles ausi très judicieuses. Les décors sont amusants, avec beaucoup de couleurs et les enfants perdus sont vraiment amusants et portent des costumes rigolos. Un inévitable divertissement d'aventure et de fantastique, une référence.

Superbe film qui nous replonge en enfance. Les décors sont magnifiques, les dialogues sont géniaux . Le film est tout simplement parfait !

Une réflexion chatoyante et primesautière sur les rapports qu'entretiennent le monde de l'enfance et le monde de l'imaginaire, le monde de l'imaginaire et celui des souvenirs,
le monde des souvenirs et le monde des rêves. Ou l'on voit bien que la vie se passe dans deux mondes différents celui des enfants et celui des adultes.