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    King Kong
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    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 avril 2013
    Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper ont dû se mettre à deux pour réaliser ce très grand film, celui qui lanca le mythe, à ce jour inégalé. King Kong se déroule à une vitesse vertigineuse, sans temps mort. Passé trente minutes, le film devient une succession de scènes spectaculaires avec un sens du rythme jamais déclinant. Les effets spéciaux, pour 1933, sont remarquables de technicité, de véracité, de précision. Les scènes de combat sont réalistes et éblouissantes avec tout un panel d'animaux préhistoriques très bien reconstitués dans le sens de leur véracité zoologique (Schoedsack et Cooper semblent avoir pris des cours de paléontologie, les stégosaures, diplodocus, ptéranodon et Tyrannosaure semblent être plus vrais que nature, excepté ce serpent lézard (sé koi cela?). Animation image par image, jeu de transparence, tout est parfait. King Kong, dans cette île hostile ténébreuse et magnifique ou dans un New York dont la modernité semble à l'époque être sortie brutalement de terre, semble à son aise et la façon dont il détruit tout sur son passage est menée tambour battant. Il faut signaler que la relation entre Kong et la femme aux cheveux d'or est bien plus édulcorée que dans les autres films, l'amour n'est pas réciproque. L'émotion est aussi affective ; on est triste à la mort du singe après avoir été heureux qu'il détruise un avion. On passe sur l'improbable (comment les marins ont ils pu rapporter sans problème un tel animal dans leur bateau ?) Fray Way, beauté blonde incomparable, joue juste sans surjouer comme Naomi Watts dans la version Jackson et est bien plus expressive que Jessica Lange dans la version seventies. C'est l'amour qui a tué la bête pas les avions, on peut disserter sur cette phrase métaphorique. La version diffusée récemment sur le câble est plus complète mais ne nous montre toujours pas les scènes supprimées où, parait-il, les hommes tombés dans le ravin étaient dévorés par des araignées géantes.
    OSC4R _
    OSC4R _

    74 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2023
    Je constate la fidélité du remake de Peter Jackson.

    Ça a très très peu vieilli. Les effets visuels sont plus que convaincants avec une incrustation correcte et une animation crédible. C’est pendant les combats entre Kong et les différentes créatures qu’ils se révèlent les plus réussis. En revanche, les gros plans auraient été à proscrire. Ça a un certain charme.

    L’aspect studio des décors et de la lumière est complètement cohérent avec le scénario et les trucages.

    Le découpage, efficace, garde un rythme très actuel.

    La montée dramatique des dernières minutes est magnifique. Ça me donne envie d’adopter un singe ou équivalent.
    lillois
    lillois

    100 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    En 1933, Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper emmènent le riche Carl Denham (Robert Armstrong), sa ravissante actrice Ann Darrow (Fay Wray) et tout un équipage en plein Océan Indien. L’histoire est connue de tous les cinéphiles : une rumeur veut qu’une créature gigantesque règne sur Skull Island, une petite île absente de toutes les cartes de navigation. Un cinéaste téméraire complote une expédition pour aller vérifier cette légende. J’ai revu avec beaucoup de plaisir "King Kong", l’original, le vrai mais pas l’unique. On recroisera en effet sur grand écran le célèbre primate dans d’improbables aventures (la plus notable étant "King Kong contre Godzilla") avant qu’un premier remake officiel n’en soit tourné en 1976. A voir les premières images de la version 2005, Peter Jackson a suivi d’extrêmement près le film de la RKO, c’est dire si l’oeuvre initiale regorge de qualités ! Cette superproduction ultra spectaculaire pour l’époque offre une action soutenue et de très nombreuses séquences à trucages. Si certains effets spéciaux fonctionnent assez mal (images de stégosaure projetées derrière les acteurs ; Fay Wray en pâte à modeler), d’autres impressionnent compte tenu de leur âge canonique (la lutte avec le tyrannosaure notamment, même si elle ressemble furieusement à un combat de catch). La narration est efficace (l’exposition est condensée en à peine deux minutes et deux scènes !) quoique parfois précipitée (passage où Ann et Jack Driscoll se découvrent des sentiments). Passons outre quelques bizarreries comme les changements d’échelle et on se régale d’un grand et bon film d’aventures fantastiques. On peut sans abus de langage qualifier certains plans d’anthologiques (King Kong regardant à travers la fenêtre ; King Kong au sommet de l’Empire State Building cherchant à attraper les avions…). Un classique indémodable qui se suffit à lui-même tant il recèle de magie. La petite histoire retiendra qu’on aura bien vite oublié sa suite instantanée ("Le fils de Kong").
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2009
    Révélateur des mythes de l'époque ("Tintin au Congo"), King Kong cache néanmoins une intelligence dans le propos assez satisfaisante : indigènes en apparence terrifiants qui se révèlent aussi effrayés et sensés que "l'homme blanc" (mère qui court sauver son bébé) ; bête terrifiante et assoiffée de sang qui s'avère être plus humain qu'un Homme...
    On reste néanmoins dans un divertissement qui mise sur les effets spéciaux et les décors. Effets spéciaux qui passent encore très bien 80 ans plus tard, grâce à l'ambiance, le suspense et la mise en scène réussie. La photographie est très belle (scènes du bâteau dans la brume par exemple), et le montage serré offre un rythme effrené. En bref, King Kong ne perd rien de sa force et son côté désuet lui rajoute du charme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 octobre 2010
    Avant la version de 2005,il y a eu une autre version de 1933(que de moins en moins de gens connaisent),mais j'ai réussi à le trouver à la bibliothèque et le regarder.Je dirai déja que c'est un très bon film même si il a un peu(beaucoup?)vieilli,ensuite contrairement à ce que la version 2005 le laisse penser,dans cette version Ann n'est pas du tout amie avec King Kong(bien que lui soit amoureux d'elle),au contraire elle veut se sauver des bras du singe(elle l'indique au spectateur en poussant des cris pendant tout le film).Le singe change souvent de taille dans e film(?)et son combat avec le dinausaure est proche de la boxe malgré ça le reste est assez bien fait pour un film de l'époque.Le film reste quand même inférieur à celui de Jackson à cause d'une grosse absence d'émotions.
    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2009
    Film mythique, à la fois film d'aventure, film fantastique, film érotique ou encore méta-film. Filmé par d'authentiques aventuriers, le film regorge d'une énergie incroyable tout le long du film. Il s'agit aussi d'une émouvante histoire d'amour à sens unique revisitant le mythe de La belle et la bête, SPOILER car oui, dans ce film, la jeune actrice ne tombe jamais amoureuse du "monstre", elle en a peur jusqu'au bout, même si elle éprouve de la peine face au cadavre du grand singe. La séquence finale, peut-être celle qui est la plus présente dans la conscience collective mondiale de tout le cinéma, est magnifique et tragique. King Kong, tellement gigantesque que les avions semblent être des mouches, redevient ridiculement petit et humain lorsqu'il chute de l'empire state building. Jusqu'au bout, pas de gentil ni de méchant. Chacun s'emploie à protéger ce à quoi il est attaché. END SPOILER
    Dire que le film est un sommet de ludisme tient de l'euphémisme. A voir absolument, et régulièrement.
    Michel Gillen
    Michel Gillen

    23 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2024
    Une merveille ce film. Avec ce scénario fort banal un enchaînement de séquences à bordant des thèmes diverses avec intelligence et sensibilité. La recherche par le réalisateur de sa vedette féminine, son insertion dans le groupe. .Le duoque forme l'héroïne avec Kong, Ĺe personnage de cette bête infiniment plus humaine que les soi disant humains. Son assassinat en utilisant une technologie la plus avancée. Tout cela réalisé magistralement sans démonstration, en laissant le spectateur interpréter le sens des situations auxquelles il est confronté. Ce devrait être ça le cinéma.
    Jack G
    Jack G

    5 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mai 2021
    Mythe intemporel du septième art, chef d’œuvre du fantastique américain, « blockbuster » des années 1930, membre éminent des pionniers cinématographiques mettant en scène des monstres terrifiants, la toute première apparition sur grand écran du gorille le plus connu au monde peut être qualifiée de mille manières.
    A la sortie de King Kong, en 1933, le public a déjà pu découvrir des tableaux préhistoriques au cours desquelles s’ébattaient des monstres antédiluviens : Le Golem et son automate géant (1920), Les Nibelungen et son légendaire dragon (1924), ainsi que Le Monde perdu et ses dinosaures (1925). Mais la découverte de cette créature simiesque gigantesque, plus proche de l’homme que du singe et régnant sur une île à l’atmosphère mystérieuse, marqua durablement l’esprit de millions de spectateurs. Et ainsi vit le jour l’un des mythes les plus incontournables du cinéma, une icône populaire aux remakes nombreux et encore d’actualité près d’un siècle plus tard, grâce à une idée de Merian Caldwell Cooper, l’un des deux réalisateurs, avec Ernest B. Schoedsack. Ce dernier vient de signer deux films d’aventures horrifiques, dont Les Chasses du comte Zaroff, qui compte dans ses rangs Fay Wray, l’actrice aux cheveux d’or qui charmera le roi de Skull Island l’année suivante.
    Mais quinze ans plus tôt, en 1918, les deux hommes, qui ne sont pas encore réalisateurs, sortent sonnés de la Grande Guerre. Ernest Schoedsack a filmé l’horreur dans la boue des tranchées tandis que Merian Cooper, héros de l’aviation américaine, sérieusement brûlé, est sorti d’un camp de prisonniers. Tous les deux se rencontrent la même année à Vienne, capitale autrichienne alors occupée par une Triple-Entente victorieuse, et réalisent leur premier film en commun, Grass, en 1925. Après la sortie des horrifiques Chasses du comte Zaroff par Schoedsack en 1932, Merian Cooper retrouve son vieil ami à Londres, où naît le projet qui va les lier pour la vie. Complètement folle pour l’époque, cette épopée nécessite un important budget de production et l’invention de nouvelles techniques d’animation.
    A ce titre, le travail considérable et inédit opéré par le superviseur des effets spéciaux, Willis O’Brien, et son équipe (déjà à l’action sur le plateau du Monde perdu de 1925), donne lieu à des innovations éblouissantes, construisant nombre de modèles réduits articulés et bâtissant des parties de Kong grandeur nature, respectant ainsi des dimensions de l’ordre de quinze mètres de hauteur avec un effort incroyable sur les expressions faciales, miroirs de ses émotions qui offrent une vision anthropomorphique du géant simien. Avec ses fascinants effets-spéciaux en pâte à modeler et sa profonde maitrise des effets de trucages (animation en volume, surimpression), qui représentent plus de 90% du film, King Kong est un chef d’œuvre d’inventivité réalisé avec des moyens assez rudimentaires comparés à ceux de notre époque, mais colossaux au regard de la période dans laquelle il a vu le jour. Ainsi, le budget final de production atteint presque la somme astronomique de 700 000 dollars, un record pour l’époque, dépassant de 80% l’enveloppe initialement prévue.
    Le budget de King Kong est effectivement important, permettant ainsi d’utiliser l’animation image par image de modèles réduits et toutes les techniques imaginables de superposition et de transparence. Suivant les scènes, les réalisateurs utilisèrent un King Kong de différentes tailles, le plus grand mesurant soixante-dix mètres. Mais au-delà de sa prodigieuse performance en matière d’effets spéciaux, le film se démarque également des autres longs-métrages de son genre et de son temps par le rôle prépondérant accordé à la créature qui orne son affiche.
    King Kong, contrairement au Monde perdu qui présentait une foule d’animaux et de dinosaures sans jamais vraiment sublimer l’un ou l’autre, confère au gorille une place de choix, celle du rôle-titre et d’acteur principal. Il faut dire que face à lui, le reste de la distribution fait pâle figure et aucun personnage ne suscite l’intérêt, faute d’exploitation suffisante.
    Une autre caractéristique novatrice et épatante réside dans le tableau physique du personnage central. Bien que son apparence première soit celle d’un singe, cette première version de King Kong se tient debout, de manière anthropomorphique, et témoigne d’une certaine intelligence, d’une capacité de raisonnement et de la perception d’une palette d’émotions. Ce choix provient directement de Willis O'Brien en personne, qui veut en faire un « homme-singe » plus qu'un véritable gorille. Sa taille varie durant le film : on peut l'estimer à 6 mètres dans l'île, un peu plus de 7 sur les scènes se déroulant à New York et presque 20 en haut de l'Empire State Building.
    Au thème du Monde perdu et de ses créatures effrayantes vient se greffer le mythe de La Belle et la bête dans un script co-écrit par la femme de Schoedsack, Ruth Rose, qui sent l’exotisme et l’aventure. Ainsi, au centre de cette expédition à haut risque sur une île mystérieuse, visant d’abord à débusquer une créature monstrueuse, un cauchemar effroyable, c’est aussi l’histoire du désir, aussi déstabilisant que touchant pour le spectateur, d’un représentant de la famille Hominidé pour un autre, bien qu’ils appartiennent tous deux à deux genres différents (Homo et gorille). Cette référence scénaristique atteint son paroxysme dans l’un des épilogues les plus connus du septième art, et à travers une réplique non moins célèbre provenant de la bouche de Dunham : « « Ce n'étaient pas les avions, mais la Belle qui a tué la Bête ».
    Le décor du long-métrage Rois de rois (1927) qui représentait Jérusalem, devenu celui de « Skull Island » et de son village fortifié en 1933, est réutilisé une dernière fois en 1938, pour Autant en emporte le vent. En effet, il fait partie des décors d’anciens films que George Cukor a brûlés pour simuler l’incendie d’Atlanta. Les réutilisations de décors sont déjà monnaie courante dans le cinéma, mais il s’agit le plus souvent pour les productions de série B (films à budget réduit) de réutiliser les décors de films précédents. C’est certainement plus rare pour des grosses productions comme King Kong, mais à l’époque, rien ne se perdait, et on réutilisait les costumes et les décors utilisés pour des films précédents.
    Bien qu’étant située sur une île exotique, l’intrigue de King Kong ne passe pas pour autant à côté d’une approche sociologique et économique de la situation américaine en plein milieu de la Grande Dépression. Ainsi, à travers les portraits d’un producteur au bord de la faillite et d’une jeune artiste au chômage, c’est la peinture d’une Amérique troublée par la pauvreté et la crise qui apparait en filigrane. Ce tableau est également présent dans la suite réalisée la même année par Ernest B. Schoedsack, Le Fils de King Kong, un échec commercial qui a souffert de l’ombre provoquée par le succès récent de son prédécesseur, d’un budget bien plus limité et d’un ton plus familial qui a surtout attiré un jeune public.
    Pour sa première sortie mondiale, le 7 mars 1933, King Kong est projeté à New York devant une foule immense, trois semaines avant qu’Hitler ne prenne les pleins pouvoirs. Malgré sa classification dans le registre du film horrifique de monstres, un genre méprisé à cette époque et encore à la nôtre, son succès a été aussi grand qu’immédiat. Et pour preuve que ce triomphe ne s’est jamais démenti, ce long-métrage fait partie de la Liste du British Film Institute des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans. Aujourd’hui, il est devenu une référence en matière de progrès des effets spéciaux au cinéma, le berceau d’un mythe populaire et purement cinématographique, King Kong, le roi de Skull Island maintes fois repris depuis cette première apparition mémorable par Hollywood, et même par le cinéma japonais dans les années 1960.
    Néanmoins, quelques légers bémols sont à noter mais n’altèrent en rien la qualité intemporelle de ce chef d’œuvre : un film à la durée trop courte qui ne permet pas de faire naître une réelle tension, ainsi qu’une galerie de personnages fade et inexploitée couronnée par un village indigène plutôt ridicule. Mais en dépit de ces minces reproches, cette première version de King Kong mérite sa place au rang des plus grands longs-métrages, l’élite de ceux qui ont crée un mythe pour des générations de spectateurs.
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 295 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2010
    Un monument du cinéma ! Le film a vieilli (rien de plus normal, il date de 1933) mais pour son époque, il devait être absolument grandiose. Le scénario est poétique et même touchant, le casting avec leurs interprétations très "théâtrale" est plaisants... Par contre, la bande-original est un peu pesante. Je préfère tout de même le remake de Peter Jackson qui est plus destiné à ma génération, mais j'ai eu plaisir à remonter aux sources...
    oranous
    oranous

    141 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2009
    King Kong est une prouesse technique. Nous sommes en 1933 et le réalisateur parvient a animer un gorille géant et des dinosaures. Un film qui est techniquement parlant visionnaire. Cependant, le King Kong de Jackson développe d’avantage la relation entre Kong et Anne et montre beaucoup plus les sentiments qu’éprouve Kong pour Anne. Ce qui était très intéressant. Le film étant court, on ne s’appesante pas sur la psychologie des personnages et on s’attache a l’aventure. Pleine de rebondissements et de suspense. La mythique scène finale de l’Empire State Building que tout le monde connait (même sans avoir vu le film) est géniale. Une grande inventivité et une prise de risque pour le réalisateur qui a l’époque n’a pas du satisfaire tout le monde. Il est différent de celui de Peter Jackson, un autre regard, un regard de plus de 70 ans d’écart.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2009
    Un resultat visuel impressionnant pour l'époque! Un grand classique qui à marqué plusieurs génération! A voir d'urgence, pour tous ceux qui n'ont pas eu la chance de le visionné! On est bien loin de la version de Peter Jackson au niveau des effets spéciaux... Ce qui est normal... Mais personnellement, je préfère celui de 1933 à celui de 2007... Il à un petit charme que n'a pas le dernier...
    ElAurens
    ElAurens

    78 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2010
    Ce mythe du cinéma souffre aujourd’hui malheureusement d’effets spéciaux totalement dépassé qui m’ont fait sourire. On ne peut que constater le progrès depuis cette époque. Sinon la mise en scène est impeccable, la bande originale très bonne, les acteurs assez bons, le scénario que tout le monde connait très réussi. D’accord ce film est réussi sur presque tous les aspects, mais pour moi un véritable chef-d’œuvre c’est un film que même les années n’atteignent pas (ou pratiquement pas), par exemple les films de Michael Curtiz (Casablanca ou Les Aventures de Robin des Bois) tourné peu de temps après King Kong et je pourrais en cité d‘autres.
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    37 abonnés 1 439 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2023
    Considéré comme un classique du genre, "King Kong" de 1933 est un film qui a marqué le monde du cinéma. De par son histoire, au niveau de son style ou dans son envie de pousser plus loin les effets spéciaux de l'époque, le long-métrage avait tout pour être une œuvre culte. Et il est assez difficile de ne pas le comprendre en le regardant, cette description étant finalement assez représentative du travail de celui-ci. Malgré tout, là où l'analyse peut rester intéressante, c'est au niveau de ce que ce projet dégage à notre époque. Il est évident de parler de son statut, mais qu'en est-il en tant que film ? Forcément, il est difficile de ne pas dire qu'il a vieilli, mais il serait plus judicieux de juger à quel point. Et honnêtement, je trouve qu'il est encore très agréable de le regarder à notre époque. Certes, la façon de représenter Kong semble un peu limitée à nos yeux, mais il ne faut pas oublier la révolution que cela avait été pour l'époque avec cette technique apparentée à du "stop-motion". Et globalement, je trouve que Kong n'est pas le seul élément à vraiment se vouloir dantesque au sein de ce film. Je pense notamment aux environnements et aux décors, que je trouve particulièrement réussis. Cette île a parfaitement été retranscrite à l'image, et elle dégage une véritable impression de grandeur. La mise en scène d'Ernest B. Schoedsack a parfaitement su la mettre en valeur, avec de nombreux plans jouant à fond sur la profondeur de champ, pour éviter de trop faire ressentir l'aspect "studio". C'est donc un long-métrage encore extrêmement impressionnant à revoir, également par tous les sous-textes qu'il dégage. S'il a bien vieilli sur sa représentation de la femme faible à sauver (ce qui n'est pas un problème, cela reste très intéressant de revoir cela rétrospectivement), la thématique entre l'homme et l'animal est forcément très bonne à analyser au sein de ce projet. L'histoire est donc suffisamment complexe pour être encore très appréciable de nos jours, même s'il faut reconnaître qu'elle n'est pas sans défaut. Si l'introduction et l'arrivée sur l'île, ainsi que la conclusion, sont vraiment très bonnes, je dirai qu'il y a quand même un petit creux au milieu du long-métrage. Cette longue traversée de la jungle s'éternise un peu, même si je comprends son intérêt sur le papier. Techniquement, cela devait être une sacrée démonstration pour le public de l'époque. Dans l'ensemble, ce film mérite donc amplement son statut. Il ne fait clairement pas partie de mes coups de cœur du cinéma, mais j'affirme clairement qu'il n'a pas volé sa réputation. Pour conclure, un film important.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Il n'y a plus grande place pour la critique quand un film comme celui-ci utilise des effets spéciaux tels qu'on en verra plus avant quarante ans. On ne peut guère plus dire objectivement que deux choses : les combats prennent trop de place dans l'intrigue (et encore, si ça justifie un peu plus de ces étonnants effets visuels !) et deux mots reviennent un peu trop souvent dans les dialogues : "aargh" et "groaar". Curieusement, son avance technologique, qui se ressent aussi dans le propos, ne l'a pas empêché de très mal vieillir et c'est devenu une oeuvre très soporifique ; attention donc aux critiques largement positives qui n'en font pas cas.
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film d'aventures palpitant, passionnant, très bien joué (ah... Fay Wray) avec des effets spéciaux impressionnants pour l'époque et je trouve, encore pas mal aujourd'hui. On ne s'ennuie pas, on est transporté de bonheur du début à la fin. Bon, juste un bémol: le film fait un peu trop dans la surenchère concernant les scènes d'action qui s'enchaînent un peu trop vite mais sinon, King Kong est un vrai chef d'oeuvre.
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