Avis sur Confidences sur l'oreiller

Réaliser une comédie efficace est un art en soi. Il faut savoir réunir tous les ingrédients et avoir lu La chimie des desserts pour que le gâteau lève : Le prétexte, l’armature du scénario, l’enchevêtrement des séquences, l’avancement de la situation et des quiproquos, l’utilisation des effets comiques et bien sûr la qualité des interprètes. Le succès qu’a connu Pillow Talk au box Office n’est pas étranger à la qualité du travail de l’équipe de création. Après une absence de sept ans sur les écrans, le réalisateur Michael Gordon semble avoir bien mûri son métier puisqu’il a su diriger son équipe de manière homogène. La direction artistique contribue au ton rafraîchissant du film tout comme l’utilisation du split screen dans la mise en scène. Mais avant tout, la structure du trio amoureux est habilement ficelée et les personnages qui le composent parfaitement dessinés. À tel point qu’ils ont marqué les carrières des deux protagonistes dans les années qui ont suivi. Dans le cas de Doris Day, Jan vient réaffirmer sa drive de comédienne, sons sens du comique et ses talents de chanteuse. Dans le cas de Rock Hudson, son jeu en clin d’œil et le plaisir qu’il prend dans le rôle du séducteur presque cruel fera en sorte qu’il sera davantage appelé à jouer dans des comédies. Leurs succès en feront un couple hollywoodien mythique. Il faut saluer également le travail de Tom Randall qui en parfait looser contribue à donner une texture veloutée au crémage.

Confidences sur l'oreiller c'est une petite comédie romantique bon enfant de la fin des années 50. Tout se tourne en studio, des situations sympathiques et burlesques. Le film se regarde à la télé en après-midi.

L’une des 3 comédies romantiques avec Doris Day, Rock Hudson et Tony Randall au casting. Le scénario est d’ailleurs une sorte de remix d’Un Pyjama pour deux (ou plutôt l’inverse), les trois acteurs jouant à peu près les mêmes personnages, avec la même histoire de fausse identité au coeur du récit. Si ce film-ci a peut-être moins de scènes marquantes que son successeur, il est aussi légèrement moins daté dans son humour, plus intemporel et plus charmant. A part ça, les costumes flashy, le New York de carton pâte, les voix off et le split screen sont présents à l’appel pour donner l’inimitable couleur 60’s qui fait tout le sel de ce genre de romance acidulée. Un petit régal vintage.

Plutôt 2,5/4. Une comédie légèrement désuète mais agréable ! Le film doit beaucoup au charme du duo Rock Hudson-Doris Day. Si certains gags sont réussis, d'autres tombent à l'eau. En effet, si Michael Gordon réussit un résultat tout à fait estimable, il est loin de maitriser pleinement la mécanique délicate de la comédie à cause parfois d'un manque de rythme (n'est pas Billy Wilder ou Preston Sturges qui veut !). Mais à voir quand même pour passer un délicieux moment.

Léger, bon enfant, gentil... Une comédie romantique que j'ai trouvée assez banale, aussi bien pour le scenario conventionnel que pour la mise en scène sans relief et le jeu tout en cabotinage des comédiens. Un séducteur qui s'invente un personnage pour séduire une dame avant d'être coincé par ses propres mensonges et de ne plus savoir que faire pour reconquérir le cœur de la belle, je crois que c'est un peu éculé comme base, surtout si le cheminement manque de trouvailles, d'inventivité. A part l'idée de la ligne téléphonique partagée et la domestique un peu ivrogne, peu de choses viennent agrémenter l'histoire. J'adore Doris Day mais rien ici ne m'a vraiment emballé.

J'ai vu ce film il y a quelques années et j'en garde un très grand souvenir. C'est une excellente comédie. Ça fleure bon le cinéma US des années 50, new-yorkaises, branchées, ... Le couple R. Hudson / D. Day est très complice et fonctionne à merveille.
A voir et à revoir.