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Claude DL
90 abonnés
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5,0
Publiée le 25 mai 2012
Chef d'oeuvre absolu du polar machiavélique, avec un sublime scénario que n'aurait pas renié le maitre Hitchcock, des acteurs époustouflants, une musique envoutante dont on se souvient 10 ans après. Cela fait la troisième ou quatrième fois que je vois ce film et je ne m'en lasse pas. Un must indéniable dans le genre, à voir et revoir. Ca c'est du cinéma !.
LE film noir LA merveille absolue, à ranger à côté de "Chinatown" ou de "En quatrième vitesse" ! On ne s'en lasse pas ! c'est toujours aussi prenant et la musique aussi envoûtante ! à revoir sans fin !
Ancien scénariste de l'ombre, L. Kasdan passe à la réalisation avec cet hommage au film noir qui nous rappelle "Assurance sur la mort" et "Le facteur sonne toujours 2 fois". Il révèle aussi une actrice, K. Turner qui se révèle parfaite en femme vénéneuse face à W. Hurt. Les codes sont parfaitement respectés (donc assez peu renouvelés) ce qui prouve leur universalité. Ensuite, le principal rajout de Kasdan, c'est le sexe, montré de façon frontal et la moiteur de la Floride ajoute un supplément graphique intéressant. Sa mise en scène, classique, fait montre d'une bien belle maîtrise, ce qui est assez impressionnant pour un 1er film. Les acteurs sont magistraux et la mécanique du scénario est impeccable bref, du cinéma classique mais bien fait, un hommage respectueux et pointilleux. D'autres critiques sur
La Fièvre Au Corps est notamment célèbre pour être l'un des premiers thrillers sulfureux. Pourtant, l'oeuvre de Lawrence Kasdan est plus proche du film néo-noir que du thriller érotique. L'histoire qui mêle le charme aux combines machiavéliques de la femme est typique du film noir et même si l'atmosphère est parfois torride, les quelques scènes érotiques restent très décentes. Plus soft que Basic Instinct mais sans doute plus cohérent, La Fièvre Au Corps est enfin l'occasion de voir les débuts au cinéma de Kathleen Turner.
Représentatif de la vague du néo-noir qui commença à déferler sur Hollywood dans les années 80, le premier film de Kasdan ne dépasse pas le statut d'un devoir appliqué. Loin des mises en abîme d'un De Palma (Pulsions, Blow out) ou de la brillance métaphysique des Coen (Blood simple, Miller's crossing), ce "Body Heat" se contente de rejouer une partition usée jusqu'à la corde par des décennies de classiques hollywoodiens sur le thème de la femme fatale. Certes, les acteurs sont bons (mais rien de transcendant non plus), l'ambiance moite de la Floride bien rendue, la photo nocturne de H.Kline jolie, mais au-delà de ça, c'est un peu le vide stratosphérique. Le trouble qui se dégage de cette relation adultère est très vaporeux et finalement artificiel (aucune faille dans les personnages qui accomplissent leur programme meurtrier comme si le cliché du film noir les dispensait de toute ambiguïté). Aucune surprise non plus dans les rebondissements de l'intrigue (les ficelles sont utilisées sans vergogne). Quant à la mise en scène, elle est certes agréable, mais sans regard nouveau, sans parti-pris si ce n'est celui de l'imitation servile. Bref, le sage devoir d'un écolier sérieux mais sans génie.
Certes, c'est un sujet vu et revu, celui de la femme fatale entraînant l'homme manipulé vers le bas. Mais Lawrence Kasdan maîtrise suffisamment le sujet pour y apporter une touche personnelle à la fois par son écriture (dialogues brillants) mais aussi sa mise en scène qui nous fait ressentir à merveille l'atmosphère étouffante dans laquelle évolue William Hurt, parfait en héros un peu con et Kathleen Turner, diabolique femme fatale qui n'a rien à envier à Lauren Bacall. Musique envoûtante.
Référence incontournable du néo-film noir,"La fièvre au corps"(1981) est un thriller torride à l'atmosphère inquiétante,qui offre 2 rôles mémorables d'amants sulfureux à Kathleen Turner et William Hurt,les 2 acteurs emblématiques des années 80.Lawrence Kasdan,scénariste du 1er Indiana Jones et du 2nd Star Wars y dévoilait une maîtrise insoupçonnée de la mise en scène,surtout pour un coup d'essai.Son suspense habile et de plus en plus inéluctable s'emboîte impeccablement,et devançe d'une dizaine d'année les thrillers érotiques,supposés innovants tels "Basic Instinct".Car ici,Kasdan ose montrer des scènes de sexe crues,explicites et essentielles pour prouver la relation toxique qui s'instaure entre la mante religieuse à la sensualité étouffante,et un avocat un peu veule coureur de jupons.Kathleen Turner ensorcèle William Hurt(et nous!)qui s'en retrouve mystifié et accusé du meurtre du mari.Tous les éléments du genre sont là avec des dialogues,anodins au premier abord,lourds de significations à la réflexion.La Floride devient le théâtre d'une relation passionnelle trouble et mystérieuse,et d'une vénalité qui conduit tout droit l'homme à sa perte.Qui a dit que les femmes étaient machiavéliques?!
Le chef-d'oeuvre de Laurence Kasdan, qui offrit ici le rôle de leur carrière à William Hurt et à la diabolique Kathleen Turner. Certes, Kasdan reprend ici tous les codes du film noir, l'anti-héros manipulé et la femme fatale, la longue descente aux enfers qui mène son héros jusqu'à la négation de soi, l'atmosphère lourde, presque engourdissante de tous les grands films du genre, mais il parvient toutefois à s'en détacher, à éviter l'écueil du cliché par la grâce de la clarté de son scénario. Kasdan sait qu'il touche là un scénario en or et ne veut surtout pas en rajouter en appuyant sur les codes. Là est toute sa réussite. le film y gagne en puissance et en envoûtement. Un classique qui a rejoint depuis tous ses aînés, "la Griffe du passé", ou l'incontournable "Dahlia bleu"...
Un bon rendu de l’atmosphère lourde du Sud, une mise en scène efficace et de bons acteurs. Mais une impression de déjà vu un peu pénible. Aucune surprise dans ce scénario trop prévisible de la femme fatale jouant de sa séduction pour se débarrasser d’un mari encombrant. La fin est conventionnelle au possible, au point que, le film à peine achevé, on se demande quel est son intérêt.
Franchement, comme dirait "l'autre" quel homme ne tomberait pas sous le charme de Kathleen Turner. Et pas de morale "à l'américaine" pour ce film ; pourtant avec des scènes osées pour l'époque (complètement à l'opposé de Virgin Suicides)
Un film noir torride et à l'atmosphère moite. Avec un scénario très bien écrit et une réalisation très élaborée, Laurence Kasdan a réussi avec son premier film à mettre en scène un chef d'oeuvre. «La Fièvre au corps» permet à son réalisateur et à son scénariste de rendre hommage au film noir américain des années 40, notamment «Assurance sur la mort», mais montre bien qu'il s'agit d'un film des années 80, et que le Code Hays n'existe donc plus, quand il filme des scènes de sexes très explicites (bien que ces scènes aient quand même fait scandale à l'époque !). Kathleen Turner incarne à la perfection la femme fatale machiavélique, sa première apparition avec la robe blanche est inoubliable, et William Hurt, qui n'est pas sans faire penser au Walter Neff d'«Assurance sur la mort» en plus veule, la victime de sa vénalité. On a beau voir venir le machiavélisme de cette mante religieuse, le scénario par des rebondissements totalement crédibles arrive quand même à nous surprendre. Une oeuvre troublante que je suis pas près d'oublier.
Produit par LucasFilm au début des années 80, "La Fievre au Corps" est un excellent polar qui lorgne du côté d'Hitchcock mais en apportant une dose d'érotisme que n'aurait pas pu se permettre le maître dans les années 60. Lauwrence Kasdan, scénariste de "L'empire contre attaque" met tout son savoir faire dans un scénario brillament construit et une mise en scène subtile. Kathleen Turner, découverte dans ce film, en est la révélation.
Thriller factuel contenant tous les incontournables du genre - y compris des scènes de nus et/ou scabreuses forcément sexy... -; le tout doté de chantages mesquins et d'une héroine honteusement diabolisé dans les grandes largeurs: Peu crédible.
La Fièvre au corps, 1981, de Lawrence Kasdan, avec William Hurt et Kathleen Turner. Film noir dont il émane une grande sensualité, en raison de l’aveuglement amoureux qui fait agir le héro. Une très belle jeune femme, mariée, séduit un avocat et l’engage sur la voie du meurtre, jusqu’à ce qu’il assassine son mari. Il comprend alors qu’il a été manipulé (usage de ses papiers à en-tête et de son nom pour établir un faux testament…) et démasque en plus, la fausse identité de la jeune femme. Les liens d’amitié qu’il entretenait avant de se laisser piéger, avec le procureur, un responsable de la police, sa complicité avec un gentil truand qu’il a sorti de prison, en font un bon polar.