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    La Fièvre au corps
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    3,8
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    45 critiques spectateurs

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    Black-Night
    Black-Night

    187 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2016
    La Fièvre Au Corps est un très bon film. Une œuvre pour les hommes qui aiment les femmes (et inversement), où l’on est vite récompensé par la romance sulfureuse qui anime le film. Au-delà de ça (petits coquins que nous sommes^^), il s’agit d’un film noir envoûtant et un hommage à l’âge d’or du genre. Dans la touffeur suffocante d'un été en Floride, une femme fatale convainc son amant de fraîche date de tuer son riche et encombrant mari, avec l'espoir de récupérer une partie de sa fortune.
    Ce thriller envoûtant s'impose d'abord par sa mise en scène stylée, digne des grands films noirs des années 1940, auxquels il rend superbement hommage. Dans la touffeur suffocante d'un été en Floride, la sensualité torride des corps incandescents et peaux moites engloutit tout sur son passage tel un cyclone tropical. Mais si les codes du genre sont respectés, le réalisateur ne s'en autorise pas moins des audaces libertaires, comme ce clown qui traverse soudain le film au volant d'une décapotable^^.
    La bande son signé par le maestro John Barry est plutôt très bonne mais un peu trop dans un style jazzy notamment au début qui ne m’a pas totalement plu étant un peu réfractaire du style, mais par la suite ça s’améliore et elle se fond très bien à l’ambiance.
    Le réalisateur Lawrence Kasdan signe ici son premier long métrage et aussi ma première découverte de son cinéma, une vraie belle réussite avec une superbe réalisation souvent plongé dans la pénombre. Le casting fait des merveilles où tous y sont extra notamment le duo incandescent William Hurt et la alors (car plus trop aujourd’hui) sublime Kathleen Turner. Sans oublier aussi Richard Crenna, Ted Danson, Mickey Rourke très bons.
    Un film qui donne la fièvre au corps.
    Ma note : 8/10 !
    eramanu
    eramanu

    8 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2016
    19/20 chef d œuvre du film noir par mon réalisateur préféré.. Katleen Turner en femme fatale. Williams hurt, génie.. Un film lent poisseux chaud. Et cette musique envoûtante. Oui 19/20. La réalisation est majestueuse, irrespirable.
    Ceux qui ont aimé gone girl, last séduction, la dame de Shanghaï, etc... Vous allez adorer.. Le meilleur film noir des eighties..
    alouet29
    alouet29

    77 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2016
    Musique et sensualité parviennent à adoucir le côté sombre de l'histoire. Le film est bien équilibré et ce n'était pas gagné.
    pietro bucca
    pietro bucca

    68 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2016
    Thriller machiavélique. Un "policier assez prenant". On se laisse captiver par ce suspense. [spoiler]Meme si le final de l'explosion, on se demande comment elle a pu s'en sortir vivante/spoiler]. Mais bon..... Bien tout de meme.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 164 abonnés 5 164 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mars 2016
    Un film sensuel et érotique certes par les nombreux corps qui se dénudent ou les regards lascifs qui viennent de tous bords mais également par la façon de filmer, une caméra qui caresse les corps et surtout cette musique enveloppante: blues et saxophone, ambiance new-york, "taxi driver" au début. Puis quand le décor est planté, après un certain temps quand même, le film démarre: "on va le tuer".... C'est encore le désir charnel qui parle..... Tout s'enchaîne avec un brio phénoménal. Suspense, enquête, doutes. On est proche d'"assurance sur la mort" et il faut attendre le fin...... C'est excellent
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    279 abonnés 2 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2014
    Dans l'ambiance classique du polar à l'américaine, Lawrence Kasdan brosse une intrigue chargée de sensualité, avec des acteurs principaux totalement investis, sur une partition musicale de John Barry qui sublime l'ensemble. Les références hitchcockiennes sont bien là, et le scénario recèle suffisamment de ficelles pour compenser les faiblesses d'une mise en scène académique et maintenir le spectateur en haleine.
    Redzing
    Redzing

    1 130 abonnés 4 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2014
    Dans une Floride caniculaire, un avocat miteux tombe sous le charme d'un femme fatale. Le couple illégitime va alors chercher à faire disparaître un mari bien gênant... On retrouve dans "Body Heat" presque tous les ingrédients du film noir à l'ancienne, avec par exemple une relation vénéneuse, des manipulations en série, et une sensualité qui ajoute pas mal de tensions. Toutefois, très loin de copier un "Double Indemnity" (pourtant vaguement similaire sur le papier), Lawrence Kasdan nous livre une œuvre personnelle, à l'atmosphère oppressante, tantôt sulfureuse, tantôt glauque. Et si l'intrigue met un peu de temps à ce mettre en place (la première partie détaille surtout la liaison adultère), elle propose tout de même de nombreux rebondissements. Par ailleurs, le tandem William Hurt / Kathleen Turner fonctionne très bien en couple toxique. Un très bon film néo noir.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    54 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Pour sa première réalisation, le scénariste Lawrence Kasdan réussit un très bon film de genre, chef de file de ce mouvement que l'on nommera "néo-noir", qui se réapproprie et renouvelle les codes du film noir, si populaire dans les années 40 et 50. Ce retour déjà amorcé par Polanski avec "Chinatown" remet au goût du jour le personnage du détective privé blasé, un peu loser, et celui de la femme fatale, fragile et manipulatrice...
    Pour "Body heat" (1981), Kasdan a choisi John Hurt et révélé Kathleen Turner pour incarner ce tandem immuable. Le couple fonctionne à merveille, et contribue grandement à la réussite du film, de même que l'ambiance moite et caniculaire de la Floride durant cette vague de chaleur.
    Très bien mis en scène, surtout pour une 1ère réalisation, on ne peut même pas reprocher à "Body heat" son déroulement linéaire ou son intrigue trop classique et prévisible, puisque son auteur son réserve une pirouette scénaristique finale du meilleur effet.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    136 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2014
    Lawrence Kasdan frappe un grand coup avec ce film noir à la fois hommage et innovant, classique et détonant, porté par 2 acteurs fabuleux (William Hurt et Kathleen Turner) et qui nous replonge avec délice dans le mythe de la femme fatale qu'on a tant aimé depuis Assurance sur la Mort jusque Last Seduction en passant par Le facteur sonne toujours 2 fois... Noir c'est noir avec Kasdan !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 191 abonnés 4 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2021
    On attribue souvent à Lawrence Kasdan le renouveau du film noir à l’aube des années 1980. Il faut reconnaître qu’avec cet opus réalisé de main de maître, Kasdan frappe un grand coup, puisant directement son inspiration dans « Assurance sur la mort », le film de Billy Wilder, créateur du genre en 1944. On retrouve les mêmes thématiques actualisées. Kathleen Turner est si c’est possible encore plus machiavélique que Barbara Stanwyck, jamais aucun remord ne semblant lui traverser l’esprit. Comme pour Fred Mac Murray qui est pris dans la toile de l’araignée dès qu’il entre dans la maison de la vénéneuse (Barbara Stanwyck exsudant toute sa sexualité lors de son apparition en haut de l’escalier comme pour mieux examiner sa future proie), William Hurt est englué dans la nasse dès le premier verre et c’est quasiment hypnotisé qu’il suit l’objet de son malheur chez elle pour admirer ses mobiles. Il est amusant de voir que c’est en affirmant d’entrée qu’il ne se passera rien entre eux tout en lui laissant espérer le contraire que la belle Kathleen amorce et ferre le poisson. S’ensuit tout un stratagème qui conduit le pauvre Hurt sous une emprise totale. Quand il commencera à dégriser ce sera pour regarder le piège se refermer sur lui. Film qui en dit long sur la sexualité de l’homme et sur son incommensurable faiblesse devant le sexe opposé quand celui-ci veut en abuser. Ce film aura redonné une seconde jeunesse à un genre un peu perdu de vue à l’aube des années 1950. Très belle prestation des acteurs avec une apparition furtive de Mickey Rourke qui deux ans plus tard aurait certainement tenu le premier rôle
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2013
    La trame narrative est un pur canevas de film noir, avec femme fatale et machiavélique, homme naïf et manipulé, mécanique scénaristique bien huilée, jusqu'à la pirouette finale, astucieuse. S'inspirant clairement d'Assurance sur la mort et du Facteur sonne toujours deux fois, Lawrence Kasdan s'approprie intelligemment la mythologie du film noir, lui rendant hommage tout en jouant avec les codes. Il distille habilement des indices annonciateurs de l'issue du drame ou révélateurs de la position du personnage masculin, notamment lorsque ce dernier croise, dans une scène quasi surréaliste, un clown conduisant une automobile. Mais surtout, le réalisateur donne au genre un souffle nouveau, un souffle chaud, érotique. Dans la touffeur de la Floride, dans l'obscurité moite des nuits, les corps luisants se mêlent et s'entremêlent. Ce qui était latent dans les classiques des années 1940-1950 est ici explicite. Certaines images sont d'ailleurs assez osées. Avec sa caméra glissante, aux mouvements caressants, Kasdan donne corps aux pulsions sexuelles et aux pulsions meurtrières, intimement liées. Il le fait avec une élégance fiévreuse, bien aidé par les acteurs principaux, excellents sans surjouer. Kathleen Turner, nez mutin, corps de rêve, dangereusement séduisante. William Hurt, moustachu et viril. Ajoutons des dialogues affûtés, une musique langoureuse de John Barry, et cela donne un très bon cocktail. Recette classique, mais bien épicée.
    C'est le premier film de Lawrence Kasdan en tant que réalisateur. Auparavant, il était scénariste (L'Empire contre-attaque, Les Aventuriers de l'arche perdue...).
    ER  9395
    ER 9395

    87 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2012
    Un film noir en référence à un age d'or hollywodien révolu , même si c'est du déja vu avec avec un fort gout de 80's,le tout avec un bon scénario et une bonne interprétation est d'une très grande sensualité ,
    à voir .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 août 2012
    Ce néo-noir assez classique ne supporte pas la comparaison avec son modèle avoué, "Assurance Sur La Mort". Mais si Kathleen Turner est bien loin d'une Barbara Stanwyck - qui a de toutes façons inventé le personnage, son charme opère. Et la moiteur et la sueur qui perle tout au long du film lui confère un petit plus vénéneux qui fait qu'il se laisse se regarder avec un certain plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2012
    ‘La Fièvre au corps’ est un polar sensuel magistral qui vaut pour son environnement particulièrement tendu étant donné la dangerosité des jeux auxquels les personnages principaux jouent à savoir Ned Racine et Matty Walker (William Hurt et Kathleen Turner forment un couple du tonnerre à l’écran). L’un est un avocat coureur de jupons mais pas aussi audacieux, lucide et sûr de lui qu’il ne le croit face à une femme infidèle dont le mari très riche est en plus de cela très jaloux ! Cette dernière est une grande dame, classe, rebelle, joueuse en apparence mais en réalité absolument manipulatrice quand on découvre son côté sombre. Peu d’interprétations d’actrices font froid dans le dos mais celle de Turner est ici à mettre dans les anales : sa désinvolture, son charisme, son autorité, sa force et la conviction qu’elle met pour persuader les autres qu’elle est faible, c’est un jeu comme on n’en voit peu dans le monde du cinéma et elle a encore plus de mérite puisqu’il s’agit de son premier rôle qui lui confère par ailleurs une reconnaissance internationale. Dommage que ce succès se soit poursuivi uniquement pendant la décennie 80 car depuis 89 et ‘La Guerre des Rose’ plus rien ne lui est proposé. Quant à William Hurt, il a une assurance dans sa Corvette décapotable rouge c’est certain, d’un autre côté les faiblesses de son personnages en permanence rabaissé par rapport à Mme Walker (différence de niveaux de vie, d’éducation, d’attitudes) sont aussi un régale... Mais revenons au film. Les relations des deux amants sont ce qu’il y a de plus intéressants : l’animosité à la limite de la psychopathologie et les rencontres bestiales des premiers jours commencent peu à peu à se transformer en amour (réciproque ? Cela reste à voir). Film noir par excellence, tous les codes du genre sont effectivement là : des accusations exclusivement dirigées vers le protagoniste de l’histoire, un fatalisme certain de la part de ce dernier, la jalousie soudaine de sa conquête après son infidélité… Et aussi et surtout une ambiance de polar comme on les aime. Cette ambiance générale lourde est évoquée tout au long du film. L’insistance sans répit des deux personnages concernant la chaleur insoutenable renforce l’aspect torride existant dans les relations entre Matty et Ned. Notons également que Ned est prévenu réellement dès le début quand depuis sa chambre il aperçoit un incendie, signe prémonitoire de danger… Côté musique, John Barry est très à l’aise avec des titres tantôt jazzy (au départ, c’est la séduction) tantôt stressante (par la suite, c’est la nervosité, la peur, le doute… Des thèmes assurément hitchcockiens). Aussi, Bob Seger se joint à l’affaire avec ‘Feel like a number’ sur lequel Mickey Rourke fait son dur, une double apparition très appréciable au passage ! Les années 40 et 50 qui ont accueilli ce genre si précis sont à l’honneur. Plus qu’une inspiration classique, c’est un hommage voire un surpassement par moments ! Qui est le génial créateur ? Lawrence Kasdan (réal et scénariste), en plein dans la vague ‘Star Wars’ depuis 80 et en état de grâce cette année 1981 en raison de la sortie et des critiques dithyrambiques à l’égard de ‘Indiana Jones’ premier du nom. Grâce à son génie, le scénario est calibré au millimètre et prend une ampleur considérable au fur et à mesure : simple conquête, Matty fait entrer Ned dans son jeu afin qu’il assassine son mari puisqu’ils sont unis sous la séparation des biens (leur union s’avère factice et l’antipathie du mari –joué par Richard Crenna- se trouve ainsi amplifiée). Les proportions que l’affaire prend sont juste énormes mais ce scénario révèle encore bien d’autres surprises par la suite et notamment la spirale infernale dans laquelle se trouve Ned. En effet, celui-ci devra faire face à des démêlés judiciaires (un comble pour un avocat modeste mais honnête). En gros, les rôles sont inversés : le prédateur devient la proie et la prédatrice est finalement à l’œuvre et ce avec tous les pouvoirs qu’elle désirait acquérir. Alors que l’on croit le récit terminé une fois que le meurtre a lieu et après une heure, les fameuses surprises et révélations apparaissent progressivement. Par exemple, Mary Ann la demi-sœur de Matty comme elle nous est présentée (Kim Zimmer) semble bien décidée à récupérer sa part de l’héritage laissé par le défun mari… Bref, le troisième acte est encore plus intense en péripéties. Bref, une mise en scène peu spectaculaire mais très réaliste, un suspense qui va crescendo, une relation sulfureuse (puis toxique et machiavélique), tout est présent pour faire un bon film. Plus, il dépasse voire même surclasse les autres thrillers de l’année 81. Chef d’œuvre peu connu du cinéma hollywoodien, premier film de Turner et de Kasdan (et oui ! Aussi impressionnant que cela puisse paraître !), ‘La Fièvre au corps’ est à faire découvrir au plus grand nombre. Une morale donc : mieux vaut se méfier quand la folie engendre bien des problèmes dans un monde où règne la raison…
    Timothé Poulain
    Timothé Poulain

    64 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2012
    Un très bon film noir avec une figure de style développée de la première à la dernière image: le feu, ravageur et vengeur.
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