La Fièvre au corps
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Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

116 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 avril 2016
Très influencé par Alfred Hitchcock et Brian De Palma, un thriller sensuel et venimeux particulièrement réussi, emmené par la beauté pernicieuse de Kathleen Turner. Prenant pour la cadre la Floride au cours d'un été torride, le film est porté par une musique obsédante signée John Barry.
ASSRANCETOURIX
ASSRANCETOURIX

23 abonnés 303 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 avril 2012
LE film noir LA merveille absolue, à ranger à côté de "Chinatown" ou de "En quatrième vitesse" ! On ne s'en lasse pas ! c'est toujours aussi prenant et la musique aussi envoûtante ! à revoir sans fin !
Death_Metallus
Death_Metallus

16 abonnés 417 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 mars 2012
La Fièvre Au Corps est notamment célèbre pour être l'un des premiers thrillers sulfureux. Pourtant, l'oeuvre de Lawrence Kasdan est plus proche du film néo-noir que du thriller érotique. L'histoire qui mêle le charme aux combines machiavéliques de la femme est typique du film noir et même si l'atmosphère est parfois torride, les quelques scènes érotiques restent très décentes. Plus soft que Basic Instinct mais sans doute plus cohérent, La Fièvre Au Corps est enfin l'occasion de voir les débuts au cinéma de Kathleen Turner.
Val_Cancun
Val_Cancun

59 abonnés 764 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 mai 2014
Pour sa première réalisation, le scénariste Lawrence Kasdan réussit un très bon film de genre, chef de file de ce mouvement que l'on nommera "néo-noir", qui se réapproprie et renouvelle les codes du film noir, si populaire dans les années 40 et 50. Ce retour déjà amorcé par Polanski avec "Chinatown" remet au goût du jour le personnage du détective privé blasé, un peu loser, et celui de la femme fatale, fragile et manipulatrice...
Pour "Body heat" (1981), Kasdan a choisi John Hurt et révélé Kathleen Turner pour incarner ce tandem immuable. Le couple fonctionne à merveille, et contribue grandement à la réussite du film, de même que l'ambiance moite et caniculaire de la Floride durant cette vague de chaleur.
Très bien mis en scène, surtout pour une 1ère réalisation, on ne peut même pas reprocher à "Body heat" son déroulement linéaire ou son intrigue trop classique et prévisible, puisque son auteur son réserve une pirouette scénaristique finale du meilleur effet.
BlindTheseus
BlindTheseus

313 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 9 avril 2009
Thriller factuel contenant tous les incontournables du genre - y compris des scènes de nus et/ou scabreuses forcément sexy... -; le tout doté de chantages mesquins et d'une héroine honteusement diabolisé dans les grandes largeurs: Peu crédible.
Cocobusiness
Cocobusiness

14 abonnés 382 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 4 janvier 2008
La Fièvre au corps, 1981, de Lawrence Kasdan, avec William Hurt et Kathleen Turner. Film noir dont il émane une grande sensualité, en raison de l’aveuglement amoureux qui fait agir le héro. Une très belle jeune femme, mariée, séduit un avocat et l’engage sur la voie du meurtre, jusqu’à ce qu’il assassine son mari. Il comprend alors qu’il a été manipulé (usage de ses papiers à en-tête et de son nom pour établir un faux testament…) et démasque en plus, la fausse identité de la jeune femme. Les liens d’amitié qu’il entretenait avant de se laisser piéger, avec le procureur, un responsable de la police, sa complicité avec un gentil truand qu’il a sorti de prison, en font un bon polar.
alouet29
alouet29

79 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 mars 2016
Musique et sensualité parviennent à adoucir le côté sombre de l'histoire. Le film est bien équilibré et ce n'était pas gagné.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 25 juin 2012
‘La Fièvre au corps’ est un polar sensuel magistral qui vaut pour son environnement particulièrement tendu étant donné la dangerosité des jeux auxquels les personnages principaux jouent à savoir Ned Racine et Matty Walker (William Hurt et Kathleen Turner forment un couple du tonnerre à l’écran). L’un est un avocat coureur de jupons mais pas aussi audacieux, lucide et sûr de lui qu’il ne le croit face à une femme infidèle dont le mari très riche est en plus de cela très jaloux ! Cette dernière est une grande dame, classe, rebelle, joueuse en apparence mais en réalité absolument manipulatrice quand on découvre son côté sombre. Peu d’interprétations d’actrices font froid dans le dos mais celle de Turner est ici à mettre dans les anales : sa désinvolture, son charisme, son autorité, sa force et la conviction qu’elle met pour persuader les autres qu’elle est faible, c’est un jeu comme on n’en voit peu dans le monde du cinéma et elle a encore plus de mérite puisqu’il s’agit de son premier rôle qui lui confère par ailleurs une reconnaissance internationale. Dommage que ce succès se soit poursuivi uniquement pendant la décennie 80 car depuis 89 et ‘La Guerre des Rose’ plus rien ne lui est proposé. Quant à William Hurt, il a une assurance dans sa Corvette décapotable rouge c’est certain, d’un autre côté les faiblesses de son personnages en permanence rabaissé par rapport à Mme Walker (différence de niveaux de vie, d’éducation, d’attitudes) sont aussi un régale... Mais revenons au film. Les relations des deux amants sont ce qu’il y a de plus intéressants : l’animosité à la limite de la psychopathologie et les rencontres bestiales des premiers jours commencent peu à peu à se transformer en amour (réciproque ? Cela reste à voir). Film noir par excellence, tous les codes du genre sont effectivement là : des accusations exclusivement dirigées vers le protagoniste de l’histoire, un fatalisme certain de la part de ce dernier, la jalousie soudaine de sa conquête après son infidélité… Et aussi et surtout une ambiance de polar comme on les aime. Cette ambiance générale lourde est évoquée tout au long du film. L’insistance sans répit des deux personnages concernant la chaleur insoutenable renforce l’aspect torride existant dans les relations entre Matty et Ned. Notons également que Ned est prévenu réellement dès le début quand depuis sa chambre il aperçoit un incendie, signe prémonitoire de danger… Côté musique, John Barry est très à l’aise avec des titres tantôt jazzy (au départ, c’est la séduction) tantôt stressante (par la suite, c’est la nervosité, la peur, le doute… Des thèmes assurément hitchcockiens). Aussi, Bob Seger se joint à l’affaire avec ‘Feel like a number’ sur lequel Mickey Rourke fait son dur, une double apparition très appréciable au passage ! Les années 40 et 50 qui ont accueilli ce genre si précis sont à l’honneur. Plus qu’une inspiration classique, c’est un hommage voire un surpassement par moments ! Qui est le génial créateur ? Lawrence Kasdan (réal et scénariste), en plein dans la vague ‘Star Wars’ depuis 80 et en état de grâce cette année 1981 en raison de la sortie et des critiques dithyrambiques à l’égard de ‘Indiana Jones’ premier du nom. Grâce à son génie, le scénario est calibré au millimètre et prend une ampleur considérable au fur et à mesure : simple conquête, Matty fait entrer Ned dans son jeu afin qu’il assassine son mari puisqu’ils sont unis sous la séparation des biens (leur union s’avère factice et l’antipathie du mari –joué par Richard Crenna- se trouve ainsi amplifiée). Les proportions que l’affaire prend sont juste énormes mais ce scénario révèle encore bien d’autres surprises par la suite et notamment la spirale infernale dans laquelle se trouve Ned. En effet, celui-ci devra faire face à des démêlés judiciaires (un comble pour un avocat modeste mais honnête). En gros, les rôles sont inversés : le prédateur devient la proie et la prédatrice est finalement à l’œuvre et ce avec tous les pouvoirs qu’elle désirait acquérir. Alors que l’on croit le récit terminé une fois que le meurtre a lieu et après une heure, les fameuses surprises et révélations apparaissent progressivement. Par exemple, Mary Ann la demi-sœur de Matty comme elle nous est présentée (Kim Zimmer) semble bien décidée à récupérer sa part de l’héritage laissé par le défun mari… Bref, le troisième acte est encore plus intense en péripéties. Bref, une mise en scène peu spectaculaire mais très réaliste, un suspense qui va crescendo, une relation sulfureuse (puis toxique et machiavélique), tout est présent pour faire un bon film. Plus, il dépasse voire même surclasse les autres thrillers de l’année 81. Chef d’œuvre peu connu du cinéma hollywoodien, premier film de Turner et de Kasdan (et oui ! Aussi impressionnant que cela puisse paraître !), ‘La Fièvre au corps’ est à faire découvrir au plus grand nombre. Une morale donc : mieux vaut se méfier quand la folie engendre bien des problèmes dans un monde où règne la raison…
OlivierG
OlivierG

3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 avril 2024
Plus de 40 ans après la Fièvre au corps tient encore toutes ses promesses, on continue à se damner pour Katleen Turner qui jouait son tout premier rôle, comme Mickey Rourke d'ailleurs. Je conseille vivement.
eramanu
eramanu

8 abonnés 12 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 30 mars 2016
19/20 chef d œuvre du film noir par mon réalisateur préféré.. Katleen Turner en femme fatale. Williams hurt, génie.. Un film lent poisseux chaud. Et cette musique envoûtante. Oui 19/20. La réalisation est majestueuse, irrespirable.
Ceux qui ont aimé gone girl, last séduction, la dame de Shanghaï, etc... Vous allez adorer.. Le meilleur film noir des eighties..
shuffleup
shuffleup

7 abonnés 248 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 1 août 2021
scénario impeccable de Lawrence "Indiana Jones" Kasdan, mélange de facteur sonne toujours 2 fois et de film Hitchcockien, acteurs splendides, Kathleen Turner en tête, musique de John Barry, William Hurt pris dans la toile de Turner, toujours avec un coup d'avance.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 17 août 2012
Ce néo-noir assez classique ne supporte pas la comparaison avec son modèle avoué, "Assurance Sur La Mort". Mais si Kathleen Turner est bien loin d'une Barbara Stanwyck - qui a de toutes façons inventé le personnage, son charme opère. Et la moiteur et la sueur qui perle tout au long du film lui confère un petit plus vénéneux qui fait qu'il se laisse se regarder avec un certain plaisir.
Valégri75
Valégri75

2 abonnés 69 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 12 octobre 2023
Brillant. Amour et machiavélisme à Miami.

Rôles principaux magistraux. Second rôles à la hauteur, notamment le jeune Mickey Rourke.

Avis aux amateurs de thrillers : du suspens, de la sensualité, des meurtres. Le tout mis en mouvement dans ce piège tourbillonnant qu'on appelle l'amour.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 16 mai 2010
Excellent
K.A. Trevelyan
K.A. Trevelyan

27 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 3 octobre 2024
Dès que les intentions de la femme sont devenues plus ou moins évidentes j'ai eu très peur que le film nous embarque dans un dénouement moralisateur où la manipulatrice se retrouve prise à son propre piège et punie pour la peine mais rien de tout ça heureusement. Elle s'en sort en beauté et rejoint la liste des héroïnes de thriller les plus brillantes qui soient.
Certains dialogues sont un peu naïfs et stéréotypés et les scènes de sexe un chouia gênantes et ridicules mais on va mettre ça sur le compte de l'époque.
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