Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mars 2008
Un pur classique du cinema d'aventures signé par l'un des maitres du genre Richard Thorpe . Son association avec Robert Taylor lui a valu quelques belles réussites notament "les chevaliers de la table ronde" ou les "aventuriers du Kilimandjaro" ou encore "Quentin Durward" . Tout est famboyant ici , les décors , les couleurs , la musique (Mikos Rosza) , les actrices (Joan Fontaine et Liz Taylor ) , les costumes ... En résumé ... un chef d'oeuvre !!!
Film de chevalerie hautement recommandable. L'histoire est forte car inspiré du roman du même nom. Les costumes sont parfaits, les acteurs plutôt dans leur rôle, et les dialogues et la photo sont très bons. La musique est également formidable et accompagne parfaitement l'action. Alors pourquoi pas 4 étoiles ? Eh bien le film a un peu vieilli en particulier dans ses scènes d'actions qui font très années 50. Il n'en reste pas moins que c'est un excellent divertissement, et une façon ludique d'aborder une étude de la société du moyen age pour les plus jeunes. Mais on lui préfèrera Kingdom of heaven pour l'authenticité des scènes d'action. Il n'en reste pas moins un grand classique du cinéma d'aventures.
Il existe sans doute une malédiction qui frappe les héros qui combattent pour Richard Coeur-de-Lion, ou plutôt les acteurs qui les incarnent. On se souvient du Robin des Bois, prince des voleurs de Kevin Reynolds où Kevin Costner était éclipsé par un excellent Alan Rickman. Ici, Robert Taylor, plutôt fade, est totalement dépassé par un magnifique George Sanders, dont l'interprétation de Bois-Guilbert demeure l'un des meilleurs atouts d'un film qui a malheureusement beaucoup vieilli. Si l'attaque du château marquait à l'époque, elle n'est plus aussi efficace maintenant. Restent les présences de Joan Fontaine, d'Elizabeth Taylor et de Finlay Currie, une évocation plus complexe de l'époque que d'habitude et un dernier combat bien orchestré.
Film de chevaliers hollywoodien par excellence, on y retrouve un chevalier, un chateau, deux héroines (une blonde:une brune) et une attaque de chateau année cinquante (le meilleur lancée d'allumettes que j'ai vu!) et des couleurs chatoyantes au possible. Quelques longueurs concernant les dialogues mais on ne s'ennuie pas. A découvrir
Richard Thorpe, grand cinéaste du film d'aventure durant l'âge d'or de la MGM, réalise avec "Ivanhoé" la plus belle adaptation d'un roman de Walter Scott. Le film est maîtrisé de bout en bout, et offre parmi les meilleures scènes d'action du cinéma. Le chevaleresque tournoi d'Ashby, la grandiose attaque du château de Torquilstone et enfin le climax du film, le fracassant duel final, sont de véritables joyaux du genre. La superbe recréation du moyen-age est transposée à l'écran dans un technicolor flamboyant, et accompagnée d’une magnifique musique du génie qu’est Miklos Rozsa. Robert Taylor compose un Ivanhoé inoubliable, véritable preux chevalier, droit mais passionné en retenue. Elizabeth Taylor, toute jeune, est littéralement brûlante de beauté dans le personnage de la juive Rebecca. Joan Fontaine est resplendissante à l'écran, et George Sanders livre une majestueuse interprétation de Bois Guilbert le chevalier Normand éperdument amoureux de Rebecca (voir l'émouvante scène de sa mort face à son amour incompris). Enfin Finlay Currie en Cédric le chevalier Normand, et Guy Rolfe dans le rôle du fourbe Jean Sans Terre, sont eux aussi très bons. "Ivanhoé" aborde aussi le statut des juifs, peuple déjà opprimés, des siècles avant la Shoa, par les Normands. On obtient ainsi un scénario et des dialogues maîtrisés, qui font de ce film une véritable oeuvre sur les passions amoureuses. Nommé 3 fois à l'oscar en 1952, "Ivanhoé" se place comme LE meilleur film médiéval et, à l’évidence, l'un des plus grands classiques de l'âge d'or Hollywoodien. A voir absolument!
Difficile de juger un film sans le rapporter à l'œuvre littéraire dont il est censément issu. Or nous avons affaire ici non pas à une adaptation cinématographique de l'œuvre éponyme de Walter Scott mais à une réécriture totale, pure et simple du roman. De l'intrigue générale aux détails des aventures d'Ivanhoé et de ses compagnons, Richard Thorpe a tout passé à la déchiqueteuse hollywoodienne.
Seul reliquat du livre, la fadeur d'Ivanhoé parfaitement portée à l'écran par un Robert Taylor encore plus lisse et transparent que l'original. Quant aux autres personnages, dont la joyeuse troupe fait le sel du roman, quel dommage de leur avoir ainsi ôté leur âme. Comment peut-on passer à ce point à côté de la spiritualité de Wamba et de la truculence de frère Tuck ? Et que dire du Chevalier Noir qui, après avoir vaincu tant d'ennemis sous le plume de Walter Scott, a fini par être anéanti par un réalisateur peu scrupuleux.
Richard Thorpe semble avoir sacrifié la drôlerie et les accents picaresques du roman au profit d'un film centré sur ses seules actrices.