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Votre avis sur Europa ?
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Un film prétentieux dès le premier plan sur les rails avec une voix essayant de nous hypnotisé. Et puis techniquement j'ai trouvé ça bancale. Les passages du noir et blanc à la couleur sont d'un riddicule. Tourner séparement l'arrière plan en noir et blanc et les gros plans en couleur pour les superposer n'est pas une mauvaise idée. C'est juste que le directeur photo est mauvais, quant au réalisateur il parait qu'il a fait mieux . De plus le scénario se révèle être très maladroit. Pourquoi avoir ajouté au montage une séquence des camps de concentration ? J'ai du mal à croire que ce film outragement kitsh est reçu quelques choses à Cannes !
Arthur Debussy
Enfin un long métrage de Lars von Trier digne de sa flatteuse réputation! Il passe vraiment à deux doigts du chef-d'oeuvre, la « faute » à un propos ayant du mal à se détacher de la forme et du brillant hommage rendu aux maîtres du cinéma scandinave (Carl Theodor Dreyer et Ingmar Bergman) ainsi qu'à l'expressionnisme allemand et au cinéma américain. Car pour ce qui est de l'esthétique, le danois approche la perfection tant il arrive à concilier maîtrise et audace technique. La beauté des cadrages et de la photographie, l'utilisation dynamique des couleurs, les nombreuses et variées surimpressions, la composition des arrières plans, le mouvement fluide et osé de la caméra,... une impressionnante liste de prouesses qui laissait augurer le meilleur pour l'art de Lars von Trier. Dommage qu'à trop vouloir faire un chef-d'oeuvre « à la manière de... » mais « réalisé par von Trier », le cinéaste n'ait su doter son film d'une âme véritable, trop ancré dans l'exercice de style et dans l'accomplissement du procédé. Néanmoins la force des images est là, et le contexte aidant, «Europa» s'avère être un film exceptionnel. A voir absolument! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Je l'avait vu en dvd et j'avais été surpris, la mise en scene est travaillé (ce qui marque les premiers Von Trier!), le directeur photographique à réaliser un traivail éxemplair. Les images sont tellement belle que tu peut méme en faire des poster de chacune des images. Tout les acteurs joue bien (meme Barr). Le scénario montre bien la bipolarité de l'Allemagne apres la seconde guerre. C'est bien le meilleur film de Von Trier.
En 1945, dans l'Allemagne anéantie. un jeune Américain d'origine germanique revient dans son pays.
Un voyage au bout de la nuit, hypnotique et fascinant, soutenu par une mise en scène virtuose et un NB sublime.
Un voyage au bout de la nuit, hypnotique et fascinant, soutenu par une mise en scène virtuose et un NB sublime.
Chef d'oeuvre ! Von trier était a son époque la plus créative, loin de son époque artistique prétentieux de "Dancer in the dark" ou "dogville"
Seule chose qui me gène, ces quelques image en couleur qui apparait... ça veux dire quoi ?
Seule chose qui me gène, ces quelques image en couleur qui apparait... ça veux dire quoi ?
Un des plus beau film au niveau image. Bravo Lars.
A consommer sans modération. Encore une fois, Bravo Lars.
A consommer sans modération. Encore une fois, Bravo Lars.
c'est vraiment bien fichu, même si c'est loin du dogme.. Cependant on reste un peu sur sa faim à la fin, car on a été terrorisé sans jamais réussir à pénétrer au coeur de cette "secte" des "verwolf"
Arrivé au générique de fin, on ne peut se départir de ce sentiment d'avoir visionner une oeuvre unique pourvue de nombreuses qualités.
Formellement déjà, Lars Von Trier fait des merveilles. Il nous livre une magnifique photographie au service d'une excellente mise en scène.
Ambiance presque science-fictionnelle pour une histoire dont l'action se passe en Allemagne juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'atmosphère est pesante et crasse du début à la fin. De quoi secouer un peu le spectateur malgré quelques longueurs qui se font ressentir vers la fin.
Du grand cinéma !
Formellement déjà, Lars Von Trier fait des merveilles. Il nous livre une magnifique photographie au service d'une excellente mise en scène.
Ambiance presque science-fictionnelle pour une histoire dont l'action se passe en Allemagne juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale. L'atmosphère est pesante et crasse du début à la fin. De quoi secouer un peu le spectateur malgré quelques longueurs qui se font ressentir vers la fin.
Du grand cinéma !
"Europa", c'est le gros joujou sophistiqué de Lars Von Trier. Ici, le truc plus fort que la mise en scène, c'est littéralement la scénographie. Le paroxysme baroque de décors sans cesse traversés par la caméra en long, en large et en travers crée un mix esthétique qui convoque l'expressionisme allemand, le surréalisme et le trompe-l'oeil pour mieux traiter de l'immédiate après guerre en Allemagne. Ce foisonnement ambitieux est assez impressionnant mais laisse un peu le spectateur sur le quai de la gare. Car le problème majeur, c'est que LVT n'a aucune passion pour ses personnages. Ce sont juste des signes froids et désincarnés qui se contentent de traverser l'écran. Jean Marc Barr fait ce qu'il peut, mais une fois le film fini on oublie presque qu'il était dedans. "Europa" ferait figure de conte absurde et édifiant s'il ne manquait pas une vraie charge émotionnelle. Sans ça, le film est juste théorique. Rétrospectivement, il faudra attendre "Breaking the Waves" pour que LVT découvre l'émotion, enfin.
Troisième film de Lars Von Trier sorti en 1991, "Europa" dépeint le contexte d'une Allemagne détruite par la seconde guerre mondiale où Leopold Kessler (Jean-Marc Barr), un americano-allemand, débarque à Frankfort pour y être engagé comme contrôleur de train grâce à son oncle. Il rencontrera la fille du dirigent de la compagnie ferroviaire et devra faire face à la complexité de la situation de reconstruction physique et psychologique du pays. L'introduction du film et à couper le souffle, agissant comme une sorte d'hypnose immersive par un principe narratif qui durera tout le long du film, d'ailleurs très ingénieux, on est irrésistiblement plongé dans cette atmosphère grise et déprimante. L'esthétisme est absolument magnifique, navigant entre le noir et blanc et ses nuances de gris et sépia à la couleur, ainsi que des jeux d'arrière plan et de raccord vraiment très intéressants (même si la vieillesse du film trahie un peu le trucage). Les premières vingts minutes sont très bonnes, l'identification au personnage de Leopold est quasi parfaite, cependant le déballage de personnages est un peu indigeste et le rythme se ralenti monstrueusement à certains moments, la réalisation brillante de Von Trier nous tiens cependant en éveil. La mise en scène est également de qualité avec des prestations convaincantes, notamment celle du génial Ernst-Hugo Järegård ("Riget"), Jean-Marc Barr n'est pas en reste et signe quelques scènes éprouvantes, notamment celle du final. La dernière demi heure du film est excellente, et nous transporte dans ce train avec un rythme, ce coup ci, allant à 100 à l'heure jusqu'au dénouement d'une poésie sublime et cette voix envoûtante nous laissant sur un ressenti plus que positif. Pour conclure, "Europa" est un film extrêmement intéressant avec un visuel incroyable et un processus de story-telling très immersif, cependant et malheureusement il souffre parfois de certaines longueurs.
ferdinand75
Un très gros film encore de van Tiers. Tout d'abord une esthétique flamboyante , rappelant l'expressionnisme noir et blanc de Murnau ou F. Lang, avec quelques inserts modernes en couleur .Superbe et magique .Et puis le scénario est très bon, abordant le sujet peu connu des ce milices nazis , post guerre 39-45, ces Loups Garous. Les acteurs sont excellents ; J.M. Barr , solide , sérieux, inquiétant, B. Sukova que l'on retrouve avec grand plaisir .Eddy Constantine , surprenant dans ce rôle improbable. Un film envoutant et très fort.
Film très sombre d'une période très triste, beaucoup de noirceur et de mauvais moments , pas du tout détendant
Dans ce film, le talent du cinéaste saute aux yeux. Un univers effrayant et pourtant réel, Von trier utilise pas mal de procédé technique de l'époque d'avant guerre (surimpressions, ...) et un mélange de noir et blanc et d'images couleurs (ce "mix" est réussi). Le propos peut être vu comme tendancieux ou acerbe, scénario intelligent qui met mal à l'aise tout comme le narrateur qui confond sans cesse le spectateur et le personnage principal.
Quand Lars Von Trier prend le train, c'est pour nous emmener dans une autre dimension. Dans l'Allemagne tout juste d'après guerre, il enrôle Jean-Marc Barr pour une destination des plus étranges avec le fil conducteur narratif commun à ses 2 précédents film: l'hypnose. Quasi aucun liens dans cette monstrueuse trilogie mais à chaque fois une démonstration incroyable de la parfaite maîtrise technique de ce jeune génie Danois. Et que je te juxtapose 1er et arrière plan et que je te mélange noir et blanc et couleur et que je te fasse décoller la caméra au plafond pour des plans toujours d'une beauté à couper le souffle qui marquent les esprits à jamais. La perfection du scénario et de la mise en scène est vraiment à mettre en exergue dans les nombreux talents de LVT mais que dire du casting toujours impeccable et du choix de musique qui ici nous téléporte dans une vieux film des années 50 bien que l'on soit dans une oeuvre ultra moderne. Je les ai tous, à chaque fois que je glisse un LVT dans le lecteur, j'ai des frissons dans le dos car je sais que je vais en prendre plein les mirettes en plus d'être profondément troublé car emporter dans son univers si original qui vous travaille les méninges. Pour moi, un génie est un individu qui voit les choses d'une manière totalement différente des autres et qui a le talent pour vous les faire partager. Oui, LVT est bien un génie...
En 1991, Lars von Trier termine sa trilogie nommée « Europe ». Comme souvent, le réalisateur danois offre une mise en scène soignée s’appuyant sur une belle photographie en noir et blanc assortie d’insertions en couleur. Sur le fond, l’histoire possède son lot de métaphores abstraites sur les dérives d’une société. Pourtant, l’auteur ancre son récit juste à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans une Allemagne complètement ravagée, où l’on découvre les blessures d’un pays tentant de se reconstruire (élimination des complices des nazis, cas de conscience des familles qui se sont enrichies durant le conflit, patriotisme, etc.). Ce chaos est exposé à travers les yeux d’un jeune Américain d'origine germanique (Jean-Marc Barr) à l’aide d’une multitude de séquences décousues. En raison d’une approche résolument cynique, l’ensemble reste confus. Bref, du cinéma d’auteur difficile d’accès.
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