Réalisé par un des trois ZAZ, Jim Abrahams, Hot Shots avait tout pour être une comédie parodique à péter un abdominal à n’importe quel spectateur un tant soi peu ouvert d’esprit.
Eh bien force est de constater que la mission est évidemment accomplie, grâce à un scénario très travaillé du duo Jim Abrahams – Pat Proft, qui donne la part belle à tous les gags les plus idiots et les plus absurdes possibles. Parangons de la plausibilité, enfuyez-vous le plus vite possible, ce film est un assemblage de scènes en hit-and-miss (quatre fois plus hit que miss, d’ailleurs) parodiant beaucoup de films tout en gardant une logique bienvenue. Les acteurs sont excellents, Cary Elwes et l’impayable Lloyd Bridges en tête (avec une allusion au Parrain à tomber de rire), sorte de Leslie Nielsen sous amphétamines, alors que Charlie Sheen, étonnement, est moyen, se laissant porter au gré du film et des pérégrinations imposées à son personnage, bien malchanceux.
Comme en plus le film est soigné, et qu’on nous offre une bonne dose de guests vraiment réjouissants comme Marc Shaiman, comment bouder son plaisir ? Un classique de la parodie.
Attention, fous rires garantis! Au départ, je pensais que c'était un film d'action comme les Etats-Unis savent les faire. Quelle surprise au début du film: un second degré décapant et des gags graveleux qui s'enchaînent! On y est: il s'agit bien d'une parodie, savamment orchestré par Jim Abrahams, qui avait déjà sévi dans ce registre avec le cultissime « Y a-t-il un pilote dans l'avion? ». Si le scénario est somme toute banal, voire inintéressant, les sketchs à gogo et les références cinématographiques (pêle-mêle Top Gun, 9 Semaine ½, Superman, etc.) s'alternent à la vitesse d'un rhinocéros en rut et mettent en émoi nos zygomatiques. On citera, entre autres scènes, l'épisode du bar, celui des tranches de rumsteck cuisant sur le ventre de Ramada ou encore le vieux chef indien revu à la sauce moderne. Certes, l'humour n'est pas de haute voltige (ne vous attendez pas à de la grande subtilité), mais qu'importe: ça n'est pas ce que cherche Abrahams, habitué des dialogues grivois et des réalisations décalées. Ça marche pour moi, ça marche pour d'autres, et ça marchera peut-être pour vous.
C'est totalemet absurde mais qu'est ce que c'est drole ! spoiler: L'idée de parodier les avions de chasse comme s'ils étaient de simples voitures de tourisme est vraiment excellente . Un pur délire qui rappelle un peu l'humour des Nuls dans La cité de la peur. Se seraient ils un peu inspiré de Hot Shots ?
Le plus gros délire jamais inventé dans tous le cinéma c'est hot shot. C'est du grand n'importe quoi du début jusqu'à la fin. Ce film est génial a revoir sans limite!
Le genre de la parodie est bien porté par cette comédie sans temps mort où les gags s'accumulent et les répliques fusent. Charlie Sheen et Valeria Golino (très belle actrice) apportent beaucoup au film.
Une parodie de film d'action souriantes et marrantes avec de bons acteurs (Charlie Sheen, Cary Elwes et Valeria Golino...etc). Contenant de bons gags d'autres un peu lourdes. Un film à voir.
Avant que les "Scary Movie" ne débarquent à l'aube des années 2000 et n'écrasent tout en terme de parodie, le précurseur du genre, Jim Abrahams, (déjà connu en tant que réalisateur et scénariste de "Y a t-il un pilote dans l'avion?") nous revient, en 1991, avec "Hot Shots!", comédie parodiant, en majorité, le "Top Gun" de Tony Scott. Basé sur un scénario complètement loufoque, le film est doté en plus d'un surprenant casting (Mention spéciale au très bon Charlie Sheen (Topper Harley) et à Lloyd Bridges, tout simplement délirant dans le rôle de l'amiral Benson). à voir!
Il faut apprécier l'humour qui n'est pas si accessible que ça. Le film est court et se regarde au moins une fois pour quelques scènes qui méritent le coup d'oeil.
Un film qui reste une référence humoristique, malgré les années qui passent. Il ne faut évidemment pas être allergique à la tradition américaine consistant à enchaîner les gags toutes les 20 secondes. D'autant plus que le quantitatif empiète forcément à un moment ou un autre sur le qualitatif. Si l'on passe au-dessus de cet obstacle, alors le plaisir est énorme. Le summum, c'est quand Pas-de-bol s'apprête à prendre l'avion et qu'il fait ses révélations sur l'assassinat de Kennedy. Rien que pour ce moment-là, "Hot Shots" mériterait une palme.