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    Van Gogh
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    82 critiques spectateurs

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    Captain fantastic
    Captain fantastic

    26 abonnés 285 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 février 2015
    Ouh la la le moment de solitude !! Il ne se passe rien et Dutronc est trop mou comme d habitude !!! Moi qui raffole habituellement de tout genre de biopic là c 'est trop indigeste mais pas étonnant avec Pialat !!
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Van Gogh, ce film est tellement grand que je ne sais de quel coté commencer ... D'ailleurs tout ce film ressemble à la fois tant au cinéma de Maurice Pialat dans ces approches et de par son style qu'il en synthétise absolument tout ! Sa première scène, cette toile " peinte " au couteau, ce bleu étalé, sa coulure grisâtre, le passage est court, il dit cependant déjà l'essentiel.

    A la fois enragé et empreint de lâcher prise, l'avant dernier film de la main du plus grands des réalisateurs Français est une longue plongée dans l'intime de cet Artiste dont les douleurs le rongent, en phase avec un ce même Pialat dont on imagine une introspection déguisée de sa propre histoire. La colère cohabite avec la douceur du cadre, moins cynique et dur que dans son précédent film, Van Gogh est au contraire charpenté avec un bois plus facile à sculpter. La peine et la souffrance sont pourtant identique, une extravagance pudique comme paradoxe d'une vie peinte dans l'outrance avant et après avoir flancher.

    La langue est encore de la partie, ces réparties, son phrasé, ses dialogues, chacune de ses intonations raconte le parcours et l'opinion d'un homme qui analyse ses états d'âmes sous la lampe minutieuse d'une conception plus globale d'un rapport à l'autre, comme à soi-même. J'aime particulièrement cette citation tiré du film : " - On viens vous dire à table et voilà que vous êtes déjà au garde à vous ! " Un rapport de force sous couvert d'une fragilité.

    Jacques Dutronc, le Van Gogh de ce film y est mémorable ! Ces compagnons aussi, mais lui seul ce montre aussi hypnotique. Il est magnifique, grandiose, touts les superlatifs n'ont pas assez de poids face à l'impact de son aura.

    Les décors, costumes, les chants et les danses de ce film sont un autre enchantement qui bouleverse avec un sourire. Le portrait est encore plus beau de par les choix pris la direction de rendre naturel les impressions et la joliesse de cette narration qui en a question cran.

    Un immense film !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 février 2015
    Un film de Pialat qui séduit par son austérité et sa simplicité, du cinéma intimiste pour ceux qui aiment, néanmoins le rôle de Van Gogh est bâclé son personnage est peut fouillé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juin 2014
    Une manière étrange de traiter la vie de Van Gogh , assurément ce film n'est pas un biopic comme les autres et n'est peut-être même pas un biopic tant on a le sentiment que l'essentiel se situe ailleurs que dans la vie du peintre Hollandais . J'ai personnellement trouvé que l'un des sujets les plus mis en avants au dela de la peinture était surtout les différences entre classes sociales et professionnelles de la fin du 19e avec leurs codes , leurs métiers , leurs langages etc mais c'est un ressenti personnel . L'utilisation massive d'ellipses et le fait d'avoir coupé des scènes importantes pour n'en montrer que la suite c'est vraiment très particulier , le fait de s'être concentré uniquement sur la fin de la vie du peintre et de ne montrer finalement que peu de peintures c'est également assez surprenant . L'interpretation de Jacques Dutronc est réellement impressionnante on ne peux pas le nier et peut suffire à satisfaire je pense certains spectateurs . J'ai été sensible à ce film mais je reste surpris et un peu sceptique .
    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 950 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2015
    Les trois derniers mois de la vie du peintre à Auvers-sur-Oise. Une biopic buissonnier émouvant, parfois un peu trop austère, qui aide à comprendre la personnalité complexe d’un génie, interprété par un Dutronc (césarisé) habité.
    Teresa L.
    Teresa L.

    18 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2014
    Bien sûr que ce film prend des libertés avec l'existence réelle de Van Gogh; si le film s'était appelé Vincent il n'aurait jamais été fait. Pourtant c'est bien de Vincent qu'il parle, plus que de l'homme illustre dont la biographie est censée être connue de tous (et là-dessus que bien des nez s'allongent). Le tournage du film fut chaotique, cessé deux fois, et pourtant peu de films donnent cette impression d'unité.
    Un immense cinéaste (et Pialat fut le plus grand au monde) est un être qui fait coïncider son être intime avec son alter ego à l'écran ainsi qu'une obsession intime et en tire une logique narrative indépendante. C'est bien le cas ici. On ne voit pas la mer d'Auvers-Sur-Oise en se penchant de la fenêtre d'une mansarde; et quand le cheminot parle de gares distantes d'Auvers de plus de 500 kilomètres comme étant du voisinage immédiat c'est pas grave: Pialat mêle son histoire personnelle à celle qu'il met en scène. Ce n'est pas un hasard si Pialat est vu au tout début du film, dans un caméo à la Hitchcock, avec un clope à moitié éteint sur les lèvres, sur un quai de gare. Nul doute qu'il attendait le train où "les pauvres auraient d'aussi grosses fesses que les riches" tout en étant persuadé intimement qu'il n'y avait plus de trains. En 1991! Mauvaise foi ou symbiose parfaite avec son art? Les deux. Sans oublier d'évoquer le fait que ce "Van Gogh", en dépit d'une scène du cabaret deux fois trop longue, et imprudemment enténébrée, est une ode à la lumière. Pied de nez magistral à la naissance de la légende de l'artiste maudit? Je préfèrerais parler d'une immersion totale, qui pourrait tout permettre mais n'inclut pas tout.
    Et Dutronc est suprême dans le rôle-titre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 décembre 2013
    Pialat a fait très fort. Faire un film sur Van Gogh et reléguer la peinture à un simple accessoire. C'est fort, très fort. Il a choisi en plus de ça de réinventer le personnage et sa vie. V. Gogh devient un type bien de chez nous à travers Dutronc. Mais oui, pourquoi pas Will Smith, Cate Blanchett, ou Woody Allen dans la peau du peintre? Une légère coloration de cheveux, un peu de barbe et le tour est joué. Pialat vide le personnage de tout ce qui le rend unique pour en faire un type plat, lisse, et d'une banalité ennuyeuse. Son film devient du même coup lui aussi ennuyeux à mourir. A quoi ça sert de filmer le personnage dans sa vie de tous les jours? Dutronc marche, parle, boit un coup au bistrot, danse, va chez le docteur, se tape des filles et de temps en temps peint. Bon et alors? Alors rien ou presque pendant 2h30...
    Pialat vivait il dans un autre monde? Est ce de l'arrogance de sa part de vouloir s'attaquer à un tel personnage. Je ne sais pas. Pour des raisons artistiques tout est possible, on peut transformer, changer, ou inventer. Si le résultat est bon, on crie au génie, par contre si c'est raté...
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2013
    Le célèbre cinéaste Maurice Pialat s'attaque ici aux derniers jours de la vie du peintre impressionniste Vincent Van Gogh. Dans ce film, le réalisateur français tente de capter l'état d'esprit du peintre sur la fin de sa vie. Grâce à un Jacques Dutronc transcendé par son personnage, le spectateur découvre un artiste malheureux (car conscient de sa solitude) et génial dans son travail (Van Gogh conscient aussi de son talent), entouré de personnages attachants, désillusionnés, ou encore égoïstes. Pialat, à l'aide de sa mise en scène très réaliste, parvient à créer des liens à la fois forts et diverses entre tous ces personnages. Et même si tous ces rapports ne sont pas aussi intéressants les uns que les autres, on reste émerveillé par la poésie et la douleur qui en ressortent. Si le film devient un peu moins passionnant sur la fin, notamment à cause d'un point de vue (celui de Van Gogh) qui diverge quelque peu, il reste émouvant, notamment grâce à la relation d'empathie poignante du spectateur pour ces personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 avril 2013
    Plus difficile d' accès que le biopic de Minnelli (avec K Douglas) . Pialat verse plus dans l'austérité sur la forme et prend le temps de "peindre sa toile" (le film dure 2h 30). Dutronc verse dans un style tout en intériorisation, mélancolique bien adapté à son personnage. Pialat s'est concentré sur les deux derniers mois de la vie du peintre à Auvers sur Oise, sa relation avec le docteur Gachet . Si parfois, certains passages semblent un peu inventé (la relation avec la fille du doc'), on retrouve en revenche la relation faite de méfiance, de rancoeur avec son frère Théo.
    Un film complémentaire donc selon moi à celui de Minnelli, plus personnel
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Et voilà, j'ai enfin vu le dernier long métrage de Pialat qu'il me restait à voir. C'est bizarre de savoir que plus jamais je ne pourrai m'extasier pour la première fois devant un de ses films. C'est un peu triste.

    Je dois dire que si j'aime bien Van Gogh en tant que peintre, que ça vie je la trouve intéressante, ici ce n'est pas sa vie à Van Gogh qui m'intéresse, mais bel et bien ce que Pialat peut en faire. Cette capacité folle à créer le sublime dans des moments ordinaires avec toute la crasse et la vulgarité qu'elle implique.

    Et là les moments de narration pure, qui sont rares il faut le dire, la plupart des scènes sont juste des scènes de vie, Pialat ne s'enquiquine pas à filmer ce qu'il n'a pas envie de filmer, ne sont pas forcément ce qu'il y a de mieux dans le film. On comprend l'histoire, simple, sans qu'on en rajoute, alors le film possède de nombreuses petites ellipses passant sous silence les moments qui auraient pu causer au film quelques longueurs.

    Pialat fait sans nul doute parti des grands parmi les grands pour cette capacité à filmer quelque chose que nul autre ne peut filmer (si ce n'est un cercle très réduit). Il peut filmer Jacques Dutronc et Alexandra London, qui jouent respectivement Van Gogh et Marguerite, sans que l'on voit les acteurs jouer, ou bien que l'on croit voir les vrais Van Gogh et sa vraie maîtresse, ou que l'on croit aux personnages, il arrive à filmer quelque chose de beau : pas seulement une représentation de la tendresse, mais bel et bien la tendresse elle même.
    Lorsque dans les champs de blé l'on voit Marguerite en contre-plongée avec son chemisier grand ouvert ne laissant que peu de place à l'imagination sourire et Vincent Van Gogh couché derrière elle, on accède à une dimension absolument magistrale dans le cinéma.

    Lorsque j'y réfléchis les seuls qui y sont parvenus à ma connaissance sont Pialat (bien sûr), Dumont, Bresson, Godard (de temps en temps lorsqu'il arrive à revenir à quelque chose de plus simple) ou bien encore Grandrieux. Bonello peut également y parvenir grâce à l'utilisation de la musique. Mais c'est les seuls et encore les deux derniers c'est dans une moindre mesure.

    Il faut arriver à un cinéma tellement simple, tellement pur qu'il en devient transcendantal. C'est le cinéma que j'aime. Même si j'avais détesté le reste du film (ce qui est loin d'être le cas), ce genre de scène dans le film le sauveraient complètement.

    Je dirai même que c'est dans ces instants de communion entre toutes les composantes qui font le cinéma et qui lui permette de jaillir hors de l'écran qui rendent parfois l'art plus vrai que la vie réelle et qui nous font envier la vie de ces personnages, leurs petits moments de bonheur.

    Comment ne pas sentir son coeur s'envoler dans sa poitrine lorsque Marguerite pose pour la première fois son épaule sur Van Gogh ?

    Contrairement aux autres Pialat comme Nous ne vieillirons pas ensemble ou à nos amours où j'adorai les scènes de cruauté ordinaire entre les personnages que je trouve incroyablement vraie et touchante, ici les disputes ne m'ont pas forcément émues. Ce que je voulais voir c'était cet amour pur, unilatéral naître. J'ai retrouvé ce qui m'avait ému dans Flandres de Dumont.

    Il a aussi ce souci du détail, ce plan où un type ramasse Van Gogh agonisant, ce cadre parfait où on voit cette vieille bicyclette posée sur le côté, ou bien ce petit vieux qui donne de l'alcool à Van Gogh, des moments qui sont authentique par essence.

    Ce Van Gogh n'est sans doute pas mon Pialat préféré, je lui préfère à nos amours, nous ne vieillirons pas ensemble et surtout la maison des bois, mais Van Gogh aura une place de choix dans mon coeur parce que justement c'est le genre de film qui laisse croire au bonheur.

    Du cinéma du vrai. On est pas au théâtre, on est pas au spectacle, on est dans le réel, dans la beauté des moments simples et profanes.

    Et je ne peux pas finir cet avis sans parler d'Elsa Zylberstein qui sans diffamation trouve enfin le rôle parfait pour elle, un rôle de …
    kibruk
    kibruk

    144 abonnés 2 541 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2012
    Ce film retrace les soixante dix derniers jours de la vie de Van Gogh et se concentre sur ses relations avec la fille du docteur Gachet. Mais où est passée la passion dévorante de peindre ? Elle n'est presque jamais retranscrite par Pialat qui préfère s'éterniser sur des moments interminables de repas, de fêtes et de soirées décadentes.
    Pierre Olivier D
    Pierre Olivier D

    11 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2012
    Pialat restera un incompris, voir un type austère tout comme ces films d'ailleurs mais il reste un realisateur unique. Van Gogh avec Dutronc, cela pouvait faire sourire or il se trouve, que ce dernier tient son plus grand rôle.
    Sa version est très personnelle, ce qui en fait un film à part, le personnage du Dr Gachet ainsi que Théo est loin de l'idée originelle, on y retrouve la patte "Pialat": Personnages ordinaires, province, plans figés... On aime ou pas, moi j'adore!!
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    154 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mai 2012
    Si vous souhaitiez découvrir plus profondément Van Gogh et son oeuvre passez votre chemin! Le «Van Gogh» de Maurice Pialat n'est qu'un prétexte pour recréer une France d'autrefois, celle des peintres impressionnistes et des guinguettes sur le bord de l'eau. Dans la droite lignée de tout un pan de notre cher cinéma français Pialat se complait dans le naturalisme le plus pur, avec ce soupçon qui fait tout le charme des téléfilms de France 2 : des dialogues du terroir, des jeunes filles se roulant à poil dans l'herbe, des amourettes contrariées, quelques scènes d'hystéries, etc etc. Mais... et Van Gogh dans tout ça? Et bien on le voit s'enticher d'une jeune fille, aller au bordel, boire, se promener... mais très rarement peindre. Alors si seulement les scènes où il ne travaille pas servaient à approfondir sa personnalité, mais c'est loin d'être le cas. C'est bien joli de nous montrer de temps en temps ses tableaux mais on reste sur notre faim! Heureusement que Dutronc est bon acteur, seulement son personnage est si peu développé que ça en devient fort décevant. Attention ça n'est pas parce qu'il ne parle pas beaucoup que je fais cette remarque, d'ailleurs Dutronc lui donne tout de même une certaine épaisseur avec son jeu d'une sobriété bienvenue, mais on se demande rapidement où veut en venir Pialat avec son film tellement il parle de tout, et futilement, sauf du peintre (ou presque). La mise en scène, quoique fade, reste agréable (quelques références à des tableaux de maîtres) et la photographie jolie (un peu « téléfilm » parfois), malheureusement ces qualités certaines ne suffisent pas à sauver ce laborieux long métrage. Indéniablement Dutronc méritait son César, mais pour tout le reste quel gâchis! [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 avril 2012
    Maurice Pialat et la peinture, une grande histoire. On savait le réalisateur adepte de l'art du pinceau, ayant déjà réalisé un court-métrage sur Van Gogh en premier hommage au peintre néérlandais, et s'étant inspiré pour la création de son chef d'oeuvre "La Maison des Bois" de la peinture impressioniste. Pour son deuxième "Van Gogh", on retrouve chez Pialat sa faculté de filmer des choses simples de la vie de fort belle manière. Chaque plan se révèle être d'une beauté proche des peintures qu'à pu peindre Van Gogh en son temps. Le cadre champêtre dans lequel Pialat met en scène les derniers jours de la vie du peintre, aide aussi énormément, cadre rappelant "La Maison des Bois" certes, mais aussi ces lieux dont les artistes impressionistes se sont inspirés.
    Outre cette beauté naturelle mise en évidence, la douleur, la souffrance, se mélangent dans cette joie, souffrance que ressent Van Gogh (Jacques Dutronc, impressionnant dans son jeu d'acteur). Cette hypersensibilité qui le plonge dans les affres de la dépression jusqu'à sa fin tragique. Cependant, Maurice Pialat filme sa vision personnelle de ce qu'était Vincent Van Gogh et ne s'occupe point d'être fidèle à sa biographie. Coureur de jupons, fou, éternel romantique, victime de la société, le Van Gogh de Pialat représente toutes ces caractéristiques, caractéristiques en rapport surement avec le réalisateur français, maintes fois décrié à l'époque (souvenons nous de la remise de la Palme d'Or pour "Sous le Soleil de Satan" lors du festival de Cannes 1987) tout comme l'est le peintre. "Van Gogh" un film plus personnel qu'il ne le prétend? Peut-être.
    Dommage que la dernière partie soit plus formatée notamment lors de la longue séquence se déroulant à Paris qui aurait méritée d'être raccourcie ou alors mise en scène autrement.
    Se différenciant de "La Vie passionnée de Vincent Van Gogh" de Vincente Minnelli" qui respectait à la lettre la biographie de l'artiste, "Van Gogh" reste une excellente adaptation d'une vie tourmentée alimentant la légende de cet homme aussi doué artistiquement que présentant des faiblesses mentalement.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 janvier 2012
    Maurice Pialat demeure décidément un mystère pour moi et je crois bien que je ne vais jamais réussir à l'apprécier. Ce film raconte les derniers mois de Van Gogh, selon Pialat, qui impose donc sa vision au spectateur, ce qui est certes une intention louable d'un point de vue artistique. Mais voilà, il ne se passe rien durant 2h30. Ça bouffe, ça boit, ça baise pendant les ellipses, ça discute de tout et surtout de rien, ça s'engueule, et de temps en temps, ça peint un petit peu. C'est tout. Aucune action, aucune psychologie. On me rétorquera que Pialat est un auteur, qu'il utilise le cinéma pour faire passer sa vision des choses, que son art exprime quelque chose. Soit. Mais "Van Gogh" marque définitivement les limites du supportable du cinéma d'auteur français.
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