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    Van Gogh
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    maxime ...
    maxime ...

    242 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Van Gogh, ce film est tellement grand que je ne sais de quel coté commencer ... D'ailleurs tout ce film ressemble à la fois tant au cinéma de Maurice Pialat dans ces approches et de par son style qu'il en synthétise absolument tout ! Sa première scène, cette toile " peinte " au couteau, ce bleu étalé, sa coulure grisâtre, le passage est court, il dit cependant déjà l'essentiel.

    A la fois enragé et empreint de lâcher prise, l'avant dernier film de la main du plus grands des réalisateurs Français est une longue plongée dans l'intime de cet Artiste dont les douleurs le rongent, en phase avec un ce même Pialat dont on imagine une introspection déguisée de sa propre histoire. La colère cohabite avec la douceur du cadre, moins cynique et dur que dans son précédent film, Van Gogh est au contraire charpenté avec un bois plus facile à sculpter. La peine et la souffrance sont pourtant identique, une extravagance pudique comme paradoxe d'une vie peinte dans l'outrance avant et après avoir flancher.

    La langue est encore de la partie, ces réparties, son phrasé, ses dialogues, chacune de ses intonations raconte le parcours et l'opinion d'un homme qui analyse ses états d'âmes sous la lampe minutieuse d'une conception plus globale d'un rapport à l'autre, comme à soi-même. J'aime particulièrement cette citation tiré du film : " - On viens vous dire à table et voilà que vous êtes déjà au garde à vous ! " Un rapport de force sous couvert d'une fragilité.

    Jacques Dutronc, le Van Gogh de ce film y est mémorable ! Ces compagnons aussi, mais lui seul ce montre aussi hypnotique. Il est magnifique, grandiose, touts les superlatifs n'ont pas assez de poids face à l'impact de son aura.

    Les décors, costumes, les chants et les danses de ce film sont un autre enchantement qui bouleverse avec un sourire. Le portrait est encore plus beau de par les choix pris la direction de rendre naturel les impressions et la joliesse de cette narration qui en a question cran.

    Un immense film !
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2021
    Déjà il y a un vrai plaisir de retrouver le cinéma brut de Pialat. J avais vu ce film à sa sortie et l avais un peu oublié. Mis à part les libertés historiques et les longues scènes dans une maison close qui n apportent rien il y a quand même des choses bonnes comme l interprétation de Dutronc et moins comme celle de la fille du docteur Gachet à la limite du supportable. Le tout est assez long mais pas déplaisant.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2018
    Pialat prend pourtant de nombreuses libertés avec les faits réels et choisit bien des facilités et raccourcis. Il prend des libertés qui ne sont ni excusables ni raisonnables alors même que les faits n'auraient assurément pas dénaturés le film. C'est bien dommage car Pialat délaisse entre autre complètement le processus artistique du peintre et ne se focalise que sur une idylle qui n'a par ailleurs jamais existée ! A côté de tout ça Pialat signe un magnifique tableau d'époque avec quelques séquences qui touchent à la grâce. et les acteurs sont excellents.
    Site : Selenie
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2019
    À l’heure où paraît sur nos écrans At Eternity’s Gate, il semble approprié de dire quelques mots sur ce que ce film n’est pas. Et qui se nomme sobrement Van Gogh. Ici pas d’effets tape-à-l’œil, pas de travail chromatique ou de caméra épileptique. Non. Ici c’est l’artiste qui travaille, qui se perd et s’égare dans un désarroi créateur. C’est un corps en prise direct avec son milieu, ses proches, la nature environnante tout autant que l’industrie galopante – le train revêt ainsi une fonction dramatique importante, reliant le peintre à ses racines familiales et, par conséquent, aux spectres du ratage qui le hantent sans cesse. C’est un génie qui a l’aspect du commun – ainsi que les besoins – mais qui voit autrement que le commun. Car s’il est extraordinaire, c’est en raison de la condition ordinaire qu’il partage avec chacun, condition jamais dépassée, mais au contraire intériorisée jusqu’à l’engloutissement. Par son refus de l’hagiographie au profit de la peinture sociale d’un état (être artiste), Maurice Pialat rend un puissant hommage à Vincent Van Gogh tout en parvenant à capter la complexité d’un personnage qu’il n’entend jamais figer. Choisir Dutronc pour l’incarner, il n’y avait rien de mieux. Naît sous nos yeux un être de chair et de sang, une grande âme tourmentée et pourtant si simple, si banale. En livrant un tel pied de nez au traditionnel biopic d’artiste, Pialat prouve une nouvelle fois que sa vision libertaire et dépouillée constitue l’essence-même d’un cinéma à hauteur d’hommes, et pourtant si grand.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 février 2015
    Un film de Pialat qui séduit par son austérité et sa simplicité, du cinéma intimiste pour ceux qui aiment, néanmoins le rôle de Van Gogh est bâclé son personnage est peut fouillé.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2015
    Les trois derniers mois de la vie du peintre à Auvers-sur-Oise. Une biopic buissonnier émouvant, parfois un peu trop austère, qui aide à comprendre la personnalité complexe d’un génie, interprété par un Dutronc (césarisé) habité.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mars 2009
    Autant, A Nos Amours et Passe ton Bac D'Abord avaient été pour moi de véritables révélations. Mais quelle déception quand j'ai découvert ce film de Pialat. Je l'ai trouvé tout bonnement chiant à mourir ! Des plans lents, fixes. Des prises inutiles, sans intérêts dans la progression du récit. J'avais l'impression d'être face à un téléfilm de France 3 : l'image était peu travaillée, l'histoire finalement barbante.

    Certes, on ne peut retirer la mise en scène très travaillée du réalisateur (Dutronc joue assez bien). Les phrases s'entrechoquent, les mots peinent à sortir, mais on n'est tout de même pas dans la spontanéité d'un A Nos Amours.

    Bref. Un film peu intéressant, qui décevra profondément les aficionados de ses films en caméra portée.
    Teresa L.
    Teresa L.

    19 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2014
    Bien sûr que ce film prend des libertés avec l'existence réelle de Van Gogh; si le film s'était appelé Vincent il n'aurait jamais été fait. Pourtant c'est bien de Vincent qu'il parle, plus que de l'homme illustre dont la biographie est censée être connue de tous (et là-dessus que bien des nez s'allongent). Le tournage du film fut chaotique, cessé deux fois, et pourtant peu de films donnent cette impression d'unité.
    Un immense cinéaste (et Pialat fut le plus grand au monde) est un être qui fait coïncider son être intime avec son alter ego à l'écran ainsi qu'une obsession intime et en tire une logique narrative indépendante. C'est bien le cas ici. On ne voit pas la mer d'Auvers-Sur-Oise en se penchant de la fenêtre d'une mansarde; et quand le cheminot parle de gares distantes d'Auvers de plus de 500 kilomètres comme étant du voisinage immédiat c'est pas grave: Pialat mêle son histoire personnelle à celle qu'il met en scène. Ce n'est pas un hasard si Pialat est vu au tout début du film, dans un caméo à la Hitchcock, avec un clope à moitié éteint sur les lèvres, sur un quai de gare. Nul doute qu'il attendait le train où "les pauvres auraient d'aussi grosses fesses que les riches" tout en étant persuadé intimement qu'il n'y avait plus de trains. En 1991! Mauvaise foi ou symbiose parfaite avec son art? Les deux. Sans oublier d'évoquer le fait que ce "Van Gogh", en dépit d'une scène du cabaret deux fois trop longue, et imprudemment enténébrée, est une ode à la lumière. Pied de nez magistral à la naissance de la légende de l'artiste maudit? Je préfèrerais parler d'une immersion totale, qui pourrait tout permettre mais n'inclut pas tout.
    Et Dutronc est suprême dans le rôle-titre.
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Pialat à son sommet : maturité de l’image, solidité du scénario, maîtrise de la direction d’acteurs. La vie de Van Gogh semble l’attendre depuis la nuit des temps pour qu’il en fasse un film. Tous les acteurs sont prodigieux mais Dutronc est grandiose... Chef d’œuvre absolu !
    serge d
    serge d

    3 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 février 2023
    Ce fillm de Pialat est tres mauvais mise à part Dutronc qui joue parfaitement le rôle. Il est regretable qu'il ait eu un aussi vide scenario qui ne presente aucun intérêt. On ne sent absolument pas la creation prolifique de van gogh les derniers jours de sa vie. On ne sent pas la tourmente. A fuire....
    Fabien S.
    Fabien S.

    548 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2021
    Je l'ai vu il y a deux ou trois ans à la télévision. Jacques Dutronc m'a impressionné dans l'interprétation du peintre hollandais. Un bon film français. Un bon scénario. Un bon biopic. Un bel hommage.
    DenbroughX
    DenbroughX

    56 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2011
    L'un des derniers films de Maurice Pialat, qui nous offre un biopic sur le célèbre peintre Van Gogh, un artiste à la personnalité très lunatique, d'une nature à la fois discrète, calme et dépressive. Pour incarner ce personnage, qui reste un rôle d'une grande difficulté à cause de sa grande complexité, Pialat fait le choix de Jacques Dutronc, qui endosse de manière solide et très crédible le rôle du célèbre peintre, offrant un jeu sobre et impliqué, le comédien reste très convaincant, ayant l'avantage de posséder une ressemblance bluffante avec le personnage. Maurice Pialat installe dans Van Gogh un univers très calme et pesant pour dresser un biopic intelligent, malin et scrupuleusement étudié, essayant d'élucider les principales raisons qui forment l'instabilité mentale de l'artisite, à savoir l'univers bourgeois dans lequel il baigne constamment et pour lequel il n'éprouve qu'un profond dégoût mêlée de haine et d'empathie; sa solitude et son desespoir, qu'il ne communique à personne si ce n'est à travers ses tableaux, qui reste la seule manière véritable de comprendre les sentiments de l'artiste et de rentrer dans son intimité; son associabilité ainsi que les liaisons assez compliqué qu'il entretient avec sa famille, plus principalement avec son frère, qui reste son parent le plus proche.
    Malgrès quelques maladresses, comme des raccords parfois un peu curieux. Pialat nous offre 2h40 d'une grande beautée. Les dernier jours de Van Gogh filmé par Pialat avec un souci du détail et une grande passion, faisant vers la fin de l'oeuvre le choix subtil et intéressant de rendre le caractère de Van Gogh de moins en moins dépressif, lui offrant de nombreux éléments positifs le rendant progressivement heureux et donnant l'illusion qu'il gagne au fur et à mesure de l'espoir, pour le faire finalement plongé dans une descente aux enfer progressive et inquiètante jusqu'au dénouement, certe sans surprise mais suffisament soudain pour créé un certain "choc" aux spectateurs, et donc installé une émotion et une intensité très particulière. Un biopic qui permet de mieux cerné la vie de l'artiste, transposé à l'écran de manière captivante et passionnante. "
    Milo  L.
    Milo L.

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    1,5
    Publiée le 25 février 2021
    "Van Gogh n'est pas un film sur la peinture", c'est ainsi que commençait la critique cannoise du même film par les cahiers du cinéma en 1991. Certes, on peut le concéder, mais si Van Gogh n'est pas un film sur la peinture, sur quel sujet porte t-il, et, surtout pourquoi alors prendre l'étiquette du peintre "torturé" pour faire une fade description du milieu bourgeois du XIXe siècle ?
    Tout d'abord l'interprète principal, Jacques Dutronc est incapable d'incarner la complexité du peintre que l'on ressent pourtant au moindre coup d'œil d'autoportraits de Van Gogh. Le film est plat, certaines scènes sont d'une longueur insoutenable, on pense notamment à celle du cabaret. Pialat n'ayant pas l'audace de faire une œuvre foncièrement libre, se sent obligé d'ajouter des scènes biographiques comme la mort du peintre, qui, elles, sont trop courtes et même bâclées. Un film sur ce peintre à la vie fascinante et peu filmée avant Pialat est obligé d'attirer 1,2 millions de spectateurs à sa sortie. Cependant, on comprend pourquoi Van Gogh repart bredouille de Cannes et même des Césars, mis à part le meilleur acteur pour Dutronc, assez incompréhensible. Sur le même sujet, on préférera At eternity's gate de Julian Schnabel, admirable peintre et excellent cinéaste, qui lui, avec sa caméra oscillante, aura su capter toute l'intensité de ce Van Gogh.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 mai 2017
    Ce très beau film met en scène les dernières semaines de la vie de Vincent van Gogh, que Jacques Dutronc incarne à la perfection. Il a su donner du souffle et de l’intensité à sa prestation, ce qui était loin d’être gagné pour un rôle pareil. En outre, on sent que Maurice Pialat a mis un point d’honneur à restituer de la manière la plus sobre et réaliste l’atmosphère de l’époque, celle de ce monde rural à la temporalité si particulière, éloigné de l’agitation de la capitale et des grandes villes en cours d’industrialisation. Le film joue beaucoup sur la différence entre Vincent et son frère, ils ne vivent pas dans le même monde : si Théo est un marchand d’art bien installé, Vincent, lui, a surtout parcouru les milieux les plus humbles. Comme le montre très bien le film, Van Gogh a beaucoup souffert de ne pas être reconnu par sa famille qui, à ses débuts, ne croyait pas en son potentiel. Dans la dernière partie de sa vie à Auvers-sur-Oise, il n’était pas du tout certain de connaître un jour le succès. La composition de certains plans n’est pas sans rappeler certaines peintures de l’époque avec ces scènes de détente collective, où tout le monde danse en plein air au bord de l’eau. Ces joies collectives sont en fort contraste avec des scènes plus intimistes, plus douloureuses. Aucune musique supplémentaire n’a été ajoutée en arrière-fond, les musiques que l’on entend proviennent uniquement des personnages et des orchestres que l’on voit à l’écran, réalisme oblige. Cette volonté du cinéaste de coller à l’époque qu’il dépeint est également assez flagrante dans l’acoustique des pièces où se meuvent les personnages, que ce soit lors des discussions, où les paroles ont une résonance particulière dans les pièces d’une maison bourgeoise avec quatre mètres de plafond, ou bien à l’extérieur, avec les bruits lointains d’une joyeuse guinguette. Bref un grand film, aussi bien sur le plan technique que narratif. Vous pouvez lire ma critique complète (et illustrée) ainsi que d’autres
    critiques et articles sur le cinéma ainsi que des extraits de films sur
    mon blog : 7emeart.wordpress
    Bruno65
    Bruno65

    30 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juin 2022
    Jacques Dutronc excelle.Mais pour le reste,c'est ennuyeux,ça blablate beaucoup et souvent pour rien et il n'est pas trop question de peinture!
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