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Votre avis sur Dark City ?
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Doté d'un scénario très complexe mais remarquablement bien ficelé et d'un fond hautement philosophique remettant en question la nature de l'Homme, "Dark City" s'impose comme une baffe dans la gueule dès lors que l'on commence à comprendre où veut en venir Alex Proyas. Ce dernier, mettant en scène son film avec une virtuosité déconcertante, nous livre un Thriller des plus prenants, soutenu par Rufus Sewell complètement habité par son rôle de John Murdoch, mais également par des effets spéciaux époustouflants pour l'époque et une esthétique générale irréprochable. Ainsi je me contenterai seulement pour conclure de dire que "Dark City" est à mon sens un chef-d'œuvre du film noir, de la SF, du Thriller, et du Cinéma en général, de part la pertinence de son propos et son atmosphère singulière que personne n'aura su reproduire - même effleurer - par la suite. Un film complexe, fascinant, riche et surtout unique en son genre : c'était la grande époque de son réalisateur.
Récemment tombé au hasard sur l'affiche du film, je me suis dit qu'il était temps de le dépoussiérer et de revisionner une énième fois (mais en belle qualité HD cette fois-ci). Parce que je l'avais déjà visionné au moins 4 ou 5 fois, et de mémoire, j'avais adoré l'intrigue qui mélange polar noir, fantastique et science-fiction.
Un homme se réveille dans un lieu inconnu, un meurtre vient de se produire, le téléphone se met à sonner, une voix répond à l'autre bout du fil marmonnant des propos incompréhensibles, et soudain des individus aux allures inquiétantes voire inhumaines se mettent à sa poursuite...
Comment ne peut-on pas accrocher immédiatement quand une histoire commence d’emblée comme cela. Et dès la première seconde, le film nous plonge littéralement dans un décor sombre, angoissant avec prouesse technique à coup de maquette, de composition d'image et de trucage pour créer l'illusion d'une immense ville dystopique sans fin, dense et industrielle qui ne voit jamais le jour. La ville elle-même est un personnage à part entière et c'est un plaisir pour les yeux.
La directors cut dure 111 min et cela va très vite, même trop vite. Après l'accrocheuse introduction, le film s'emballe et lance littéralement toutes ces idées à la figure du spectateur sans aucune subtilité, sans aucune retenue, sans jamais prendre le temps de prendre le temps. Aucun rythme n'est posé, on assiste à une succession d'idées juxtaposées et tout de suite dans les 15 - 20 premières minutes, une partie du mystère est levée parce que le film nous en montre beaucoup trop. Chaque question, ou presque, trouve sa réponse toute faite et rapidement révélée ou révélée abruptement vers la fin du film.
Les thèmes abordés sont philosophiques et toujours intéressants mais classiques pour les habitués de la SF: pensez Blade Runner, Ghost in the Shell ou Matrix. Qu'est ce qui fait de nous des humains ? Que sont les souvenirs ? Y-a-t-il ce qu'on appelle une âme ? Malgré ces questions, le film ne fait que nous les poser tout le long de l'intrigue et ne creuse pas bien loin dans la réflexion.
Et LE gros cheveux dans la soupe pour moi : le dernier acte. C'est littéralement du n'importe quoi. Le films est passé de polar noir, à film fantastique, à film de science-fiction pour se terminer en film d'action spoiler: de super héros avec la bastonnade finale avec effet bien dégeulasse
.
En conclusion, un film a plein de bonnes idées, une parfaite intrigue pour un polar noir / fantastique / s-f , une direction artistique au top avec une esthétique très travaillée, et des acteurs expérimentés. Mais le réalisateur, à l'image de toute sa filmographie médiocre, ne sait absolument pas quoi en faire. Le potentiel du film est gâché dans un traitement expédié à la va vite.
Savoir lire une histoire c'est une chose, savoir la raconter au public c'en est une autre.
Un homme se réveille dans un lieu inconnu, un meurtre vient de se produire, le téléphone se met à sonner, une voix répond à l'autre bout du fil marmonnant des propos incompréhensibles, et soudain des individus aux allures inquiétantes voire inhumaines se mettent à sa poursuite...
Comment ne peut-on pas accrocher immédiatement quand une histoire commence d’emblée comme cela. Et dès la première seconde, le film nous plonge littéralement dans un décor sombre, angoissant avec prouesse technique à coup de maquette, de composition d'image et de trucage pour créer l'illusion d'une immense ville dystopique sans fin, dense et industrielle qui ne voit jamais le jour. La ville elle-même est un personnage à part entière et c'est un plaisir pour les yeux.
La directors cut dure 111 min et cela va très vite, même trop vite. Après l'accrocheuse introduction, le film s'emballe et lance littéralement toutes ces idées à la figure du spectateur sans aucune subtilité, sans aucune retenue, sans jamais prendre le temps de prendre le temps. Aucun rythme n'est posé, on assiste à une succession d'idées juxtaposées et tout de suite dans les 15 - 20 premières minutes, une partie du mystère est levée parce que le film nous en montre beaucoup trop. Chaque question, ou presque, trouve sa réponse toute faite et rapidement révélée ou révélée abruptement vers la fin du film.
Les thèmes abordés sont philosophiques et toujours intéressants mais classiques pour les habitués de la SF: pensez Blade Runner, Ghost in the Shell ou Matrix. Qu'est ce qui fait de nous des humains ? Que sont les souvenirs ? Y-a-t-il ce qu'on appelle une âme ? Malgré ces questions, le film ne fait que nous les poser tout le long de l'intrigue et ne creuse pas bien loin dans la réflexion.
Et LE gros cheveux dans la soupe pour moi : le dernier acte. C'est littéralement du n'importe quoi. Le films est passé de polar noir, à film fantastique, à film de science-fiction pour se terminer en film d'action spoiler: de super héros avec la bastonnade finale avec effet bien dégeulasse
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En conclusion, un film a plein de bonnes idées, une parfaite intrigue pour un polar noir / fantastique / s-f , une direction artistique au top avec une esthétique très travaillée, et des acteurs expérimentés. Mais le réalisateur, à l'image de toute sa filmographie médiocre, ne sait absolument pas quoi en faire. Le potentiel du film est gâché dans un traitement expédié à la va vite.
Savoir lire une histoire c'est une chose, savoir la raconter au public c'en est une autre.
Artriste
Film fantastique réalisé par Alex Proyas, Dark City possède de très belles qualités mais pêche dans son scénario. Pourtant l'histoire démarre instantanément et nous plonge directement dans le bain pour nous faire vivre la traque de John Murdock suspecté d'avoir tué plusieurs prostitués et rechercher par des hommes aux pouvoirs étranges. Le rythme est soutenu mais les près de deux heures se font sentir car le tout est un peu répétitif et difficilement compréhensible. Les mémoires défaillantes des protagonistes font qu'on a du mal à tout saisir et à remettre les pièces du puzzle dans le bon sens. Mais la grande force du film vient de son atmosphère sombre ou la nuit est omniprésente et interminable ce qui donne aussi cet aspect répétitif. Les décors de cette ville qui se transforme et qui cesse de vivre le temps d'un instant dans laquelle on ne peut pas s'échapper, sont une superbe réussite. Cette ville est à la fois mystérieuse et dangereuse pour nos personnages qui en sont les prisonniers. Les personnages justement sont plaisants et incarnés par un beau casting avec entre autre Rufus Sewell qui tente de comprendre son passé, William Hurt en inspecteur au grand cœur, Kiefer Sutherland en docteur au look improbable, Jennifer Connelly qui tente de comprendre ce qui est arrivé à son compagnon ainsi que Richard O'Brien en méchant. Les antagonistes sont charismatiques et leur objectif est exposé au fil des minutes ce qui est appréciable. Là ou le long-métrage impressionne c'est dans la réalisation d'Alex Proyas qui nous livre ici une prestation de haut niveau. Chaque plan est parfait et la photographie sublimée par un travail d’éclairage et de lumières est un vrai régal pour les pupilles. De plus, les effets spéciaux sont de qualités. Visuellement il n'y à rien à redire c'est une totale réussite. La b.o. pour sa part renforce cette ambiance oppressante et se fond parfaitement à l'action. Malheureusement les trente dernières minutes tombent dans la surenchère et perdent en intérêt jusqu’à accoucher d'une fin pas vraiment à la hauteur des attentes. Au final, Dark City est excellent sur la forme mais moins maitriser sur le fond ce qui en fait un film en demi teinte qui mérite tout de même le coup d’œil tant ses qualités sont à mettre en avant.
pierrre s.
Quelque part entre Brazil et Total Recall, le film d'Alex Proyas possède une vraie identité visuelle et une histoire très intéressante. A voir.
Une claque visuelle... graphiquement superbe. Le scénario est intelligent. Un des meilleurs polar de Sf (trop rares) qu'il m'ait été donné de visionner.
Dark City est un authentique et original Thriller de Science-Fiction qui nous amène au fin fond de la mémoire. Même si on ne comprends pas tout d'un coup, cela reste très efficace dans le genre !
Certains effets peuvent paraître un peu cheap aujourd'hui et les dialogues sont parfois clichés mais ca n'empêche que ca reste un très bon film de SF qui se laisse voir avec plaisir. Le rythme est rapide, surtout au début, on ne perd pas une minute pour avancer dans l'intrigue, ce qui n'est pas pour nous déplaire car on souhaite très vite répondre à toutes les questions que nous posent le film dès les 10 premières minutes. Vous passerez un bon moment devant ce film de SF au scénario original, je recommande !
Un très bon film de science-fiction noir d'Alex Proyas. Une bonne ambiance terrifiante et glaçante. Un très bon casting.
Ce film est plutôt bien construit quoi que bourré d'incohérences vers la fin surtout. Mais bon ce qui importe c'est que l'histoire est compréhensible et que l'intrigue tient une bonne partie du film jusqu'à la surprise de quasi fin du film… quoique pas encore terminé sur plusieurs longues minutes de conclusions. Ça se laisse regarder même encore des années après et ça reste divertissant… c'est pas un grand chef d'œuvre mais les acteurs sont pas trop mauvais et les décors sont pas mal foutus.
J'accroche pas du tout.
La réalisation est excellente, l'ambiance visuelle rappelant Sin City est géniale et le scénario est intriguant malgré une intro qui spoil tout.
Je ne suis pas réceptif à ce genre de SF car le film n'a pas de défauts et à bien vieillit.
A voir pour les amateurs de Sf/polar.
La réalisation est excellente, l'ambiance visuelle rappelant Sin City est géniale et le scénario est intriguant malgré une intro qui spoil tout.
Je ne suis pas réceptif à ce genre de SF car le film n'a pas de défauts et à bien vieillit.
A voir pour les amateurs de Sf/polar.
Clairement un film qui a inspiré les frères Wachowski pour Matrix.
On retrouve les thématiques d'un monde d'illusion dans lequel les humains ne voient pas la réalité.
Une entité supérieur les contrôle pour arriver à leur fin.
On a également un "élu", doter de grands pouvoirs qu'il devra mettre à profit pour libérer les humains.
Qu'est ce qui rend le film un peu faible ? Une photo pas très inspirée, un monde qui même si a une explication est constamment dans le noir. Contrairement à Matrix point d'action ici ou alors des duels de télépathes, autant dire que ce n'est pas fou fou.
Matrix a repris la formule, l'a clairement rajeuni et dynamiser. Dark city a été tourné en 96, Matrix en 98, pas tant d'écart entre les deux et pourtant un peu plus de 20ans après on se retrouve avec un film daté et un film qui tient encore complétement la route.
Donc merci Dark City d'avoir permis Matrix.
On retrouve les thématiques d'un monde d'illusion dans lequel les humains ne voient pas la réalité.
Une entité supérieur les contrôle pour arriver à leur fin.
On a également un "élu", doter de grands pouvoirs qu'il devra mettre à profit pour libérer les humains.
Qu'est ce qui rend le film un peu faible ? Une photo pas très inspirée, un monde qui même si a une explication est constamment dans le noir. Contrairement à Matrix point d'action ici ou alors des duels de télépathes, autant dire que ce n'est pas fou fou.
Matrix a repris la formule, l'a clairement rajeuni et dynamiser. Dark city a été tourné en 96, Matrix en 98, pas tant d'écart entre les deux et pourtant un peu plus de 20ans après on se retrouve avec un film daté et un film qui tient encore complétement la route.
Donc merci Dark City d'avoir permis Matrix.
Excellent film qui mélange efficacement le genre thriller et science fiction, puis quel plaisir de revoir les effets spéciaux à l'ancienne, contrairement aux productions modernes qui ne s'appuient que sur des images de synthèse grotesques et pas du tout crédibles.
Un film intéressant et original, avec une vrai ambiance et des décors travaillé. L'intrigue est prenante, dommage que la fin soit un peux plus molle...
C'est la quatrième ou cinquième fois que je regarde Dark City. Un homme se réveille dans une baignoire et n'a aucun souvenir. Il découvre que certains êtres inquiétants sont après lui. Qui sont-ils et que veulent-ils. Et pour couronner le tout, il est suspect dans plusieurs meurtres. Au fur et à mesure que l'histoire se déroule elle devient de plus en plus intéressante. L'aspect de la ville est tout à fait extraordinaire. Il y a une sensation de bande dessinée de la vieille école. Le style est un joli style des années 40 : des vêtements aux voitures. Une production absolument brillante et cauchemardesque. Dark City est une expérience enrichissante et surréaliste pleine de belles images et d'un symbolisme puissant. C'est un film qui est une excellente nourriture pour le cerveau. Cela vous fait beaucoup réfléchir. Vous observerez des choses encore et encore pour comprendre tout. Dark City ne vieillira jamais et il est hautement recommandé...
Un film bizarre glauque mais aussi et surtout une réflexion sur ce que nous sommes. De la sf intelligente mais pas élitiste. Et ces décors tout simplement fabuleux
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