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mr. edward
165 abonnés
495 critiques
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5,0
Publiée le 12 août 2010
Film génial doté d'un excellent scénario riche de sens posant pas mal de question sur le fondement même de notre vie et tout se qui nous entoure. L'univers et l'histoire sont tout simplement captivant et prenant servit par une très bonne b.o.
Un très bon film fantastique signé Alex Proyas, le réalisateur de l’excellent The Crow. Il nous plonge dans cette univers étrange et sombre qui s’écoule lentement, sans souvenirs et émotions. Jusqu’au jour ou le héros John Murdoch va découvrir la vérité sur cette univers. Le scénario est bien travaillé, prenant du début jusqu'à la fin, avec beaucoup de thèmes dans ce film : l’humanité, l’identité, les souvenirs ou encore l’amour. Le film est aussi réussi, grâce à son excellent casting : Rufus Sewell, Keifer Suntherland, Jennifer Connelly, William Hurt, Richard O’Brien, Ian Richardson, Bruce Spence ou encore Melissa George.
Alex Proyas nous fait plonger dans un univers obscur et original. Les méninges sont mises à l'épreuve. L'histoire est plus qu'intéressante, voire envoûtante, mais l'intrigue est complexe car recherchée, trop bien ficelée... - Jouer ainsi, à percer l'âme, à manipuler les souvenirs, à "lobotommiser" et gérer l'humain, dans le but de savoir ce qui fait notre humanité, ce qui donne notre identité dans l'art d'être et d'exister tels quels au moment présent, lié à notre passé, est tout simple une idée de génie combinée dans un royaume totalement cauchemardesque. On erre progressivement et vraiment dans un univers qui s'écoule lentement, sans souvenirs, sans émotions... - Pourtant l'amour est omniprésent, cela fait de John et Emma des personnages très attachants. L'amour, c'est aussi ce qui fait notre existence, cela fait partie de cette nature instinctive enfouie au plus profond de chaque humain. Dark City est d'une grande richesse. Je ne suis pas fan de SF, mais là, j'avoue que j'ai été transportée et fascinée. Le casting est sublime, la chute fantastique ! Ce film mérite d'être vu et revu!
Un des meilleurs films de SF de ces 15 dernières années. Se distingue surtout pour son scénario ultra machiavélique et son univers (forcément) ténébreux ultra immersif. Matrix sans l'esbroufe mais en beaucoup plus vicelard... Dommage que Alex Proyas nous ait depuis infligé "Prédictions".
Malgré ses quelques défauts, à savoir un Rufus Sewell quelque peu agaçant et un sujet qui aurait mérité d'être un peu plus fouillé (une heure quarante, c'est peu!), Dark City m'a beaucoup, beaucoup plu grâce à son univers sombre, son intrigue passionnante, sa photographie sublime et sa fin superbe.
Alex Proyas est fort, très fort. Il avait eu la touche d'un maitre pour son "The Crow", il aura la touche de génie pour Dark City. Comme son précédent film, l'action va se situer dans une ville sale, glauque, tout pour plaire aux plus gothiques/vampires d'entre nous. En réalité, au lieu d'être si partial, Proyas va arriver à instiller un caractère graphique assez unique dans l'ébauche de cette ville surnaturelle, ce genre de travail qui fera que Dark City ne pourra jamais être casé dans la catégorie "film des années 90" (si vous voyez ce que je veux dire). Malheuresement, en étant si audacieux, il manquera surement de simplicité. L'ambiance, et particulièrement la première demi-heure du film peuvent être déroutants, le style Proyas s'installe... Il est aidé en celà par un scénario peut-être pas si original, mais bigrement travaillé et intéressant. Les thèmes de l'amour, de la mort, de la domination sont omniprésents. La relation entre John et Emma sera ainsi très touchante, tandis que les personnages du policier et du savant seront très torturés. En celà, le quator Connelly/Sewell/Hurt/Sutherland est impeccables de justesse. Le fait est qu'on ne s'ennuie que très rarement dans le film. De petites interludes existent (le grand-père de John), mais sont plus que rares. Soit le film campe dans la course-poursuite, soit dans le déroulement de l'intrigue. Le rythme est ainsi très bon, pour se clôturer sur un final incroyable. Néanmoins, on retiendra surtout cette ambiance si noire, cette ville plongée dans l'éternelle obscurité, ces vilains si froids et antipathiques. C'est un univers qui s'offre au spectateur, pour 1h40 de réelle beauté. Un bijou.
Film phare des années 90 , dark city est un joyau de mise en scène, auquel s'ajoute un scénario digne de kafka. Le mariage idéal entre la SF et le film noir. Le blade runner de proyas qui réussi l'exploit de clouer au pilori le pourtant superbe matrix auquel il est souvent comparé à tord.
Super film de science-fiction, qui amène en plus à la réflexion. L'ambiance est pesante, c'est excellemment réalisé, on est à fond tout au long du film. À voir absolument!!
C'est très sombre, avec une atmosphère prenante et angoissante... Malgré une photographie moyenne et une B.O pas terrible, les acteurs nous mettent tout de suite dans le film, et, surpassant tout le monde, un William Hurt excellent. Un très très bon film.
Film de SF excellent, injustement passé à côté de son public lors de sa sortie en salles (tourné avant Matrix mais sorti après). Déjà visuellement, Dark City a de la gueule. La mise en scène de Proyas est efficace et s'inspire autant de l'univers des films noirs des 40's et 50's que du cinéma expressionniste. Le réalisateur sait mettre en valeur l'univers du film, la photo, les costumes ou les effets spéciaux, encore impressionants aujourd'hui. Mais le plus bluffant reste le décor fascinant de la ville plongée dans les ténèbres (les influences se bousculent, du Métropolis de Fritz Lang à Gotham City). Les décorateurs et Proyas sont partis de l'idée que la ville était constituée par les Etrangers à partie des souvenirs de ces habitants, d'où ce mélange de styles et d'époques. Le scénario est aussi d'une grande richesse thématique et on ne peut les aborder içi que rapidement (qu'est-ce qui donne aux hommes leur humanité et leur identité ? quelle place y prennent les souvenirs ou l'amour ? Où se trouve notre âme ?). Autant de questions auxquelles cherchent à répondre les mystérieux Etrangers qui enferment des humains dans cette gigantesque cité comme le docteur Schreber place un rat au milieu d'un labyrinthe. Le scénario brasse aussi des influences multiples (films, romans noirs et de SF, comics et mangas, mais aussi théories scientifiques comme l'hypothèse du zoo tirée du paradoxe de Fermi). Dark City est donc d'une richesse assez incroyable pour un film qui n'oublie pas pour autant de divertir. A voir absolument, et pas seulement pour les fans de SF.
En tombant sous le charme de sa photographie nocturne extrêmement soignée, il devient alors plus facile de s’immerger dans ce scénario aussi labyrinthique que le sont les décors urbains à l’architecture expressionniste dans lesquels il se développe tant bien que mal. Le concept de départ est une approche très intelligente du thème de la limite entre illusion et réalité (un thème dont va s’emparer Matrix, sorti quelques mois plus tard, faisant tomber Dark City dans l’oubli), mais l’avoir traité autour d’un univers visuel faussement gothique avec pour ennemis des extraterrestres au look de vampire ne sont que des idées de mise en scène inutiles faisant perdre son crédit à l’intrigue (n’aurait-elle pas été plus marquante dans un monde réaliste où le mensonge serait fomentée par d’autres humains ?). De la part d’Alex Proyas, qui nous a habitués à d’insupportables purges artistiques, Dark City reste une bonne surprise que pourtant seuls les fans de science-fiction ne trouveront pas terriblement foutraque.