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TheGP
6 abonnés
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5,0
Publiée le 9 février 2011
Dark City possède la puissance d'un cauchemar qui emporterait le rêveur loin des normes de son monde de stabilité. L'intrigue de ce petit bijoux s'effeuille lentement, sans se presser, nous maintenant dans un état de doute insupportable. Le spectateur s'identifie sans mal au pauvre John Murdoch, et devient dans sa peau un homme traqué, peut-être détraqué, enfermé dans un dédale paranoïaque et mouvant. Cette sombre course poursuite saura trouver sa révélation et sa conclusion, délectables pour ceux qui aiment les histoires travaillées. L'envoûtement apporté par une horreur crédible vous offrira un excellent moment.
Un monument de science fiction. Entre le scénario complexe qui nous fait nous poser de nombreuses questions, une ambiance sombre et des personnages torturés et perdus, nous nous retrouvons immédiatement happés dans ce véritable chef d'œuvre.
Etonnant ce Dark City!Il fallait une sacrée imagination pour sortir une histoire pareille, songez que chaque soir , à minuit , notre monde "s'arrette"de tourner et que pendant notre sommeil des etres venu d'ailleur refont la ville à leur guise echangeant les souvenirs des gens sans arret!L'ambiance glauque est tres reussis, les personnage manquent un peu de profondeur (le prof fou est parfait lui)et les effets speciaux impressionnant. Dark city est une reussite à reserver aux passionnés du genre.
Après l'excellent "The Crow" le talentueux réalisateur "Alex Proyas" signe l'un des meilleurs film de science-fiction des années 90. "Dark city" est un petit bijoux ! Une ambiance néo-rétro stupéfiante, des effets spéciaux très réussis, une histoire complexe et originale doté de personnages à la fois mystérieux et charismatiques. La plus grande réussite du métrage reste l'incroyable histoire principale captivante de bout en bout, et ses acteurs très impliqués avec en tête "Rufus Sewell", "William Hurt", "Kiefer Sutherland" et la rayonante "Jennifer Connelly". Pas de doute, "Dark City" est un classique de la science-fiction que les amateurs du genre ne doivent manquer sous aucuns prétextes !
Entre Truman Show, Matrix et toute une cinégénie du film noir des années 50-60, une pointe de Brazil, et l'on obtient un film, inégal certes, mais définitivement culte. Somptueuse ballade métaphysique (l'allégorie de la caverne dans un certain sens) qui se démarque de Matrix par un traitement film noir qui part moins loin en terme de métaphore. Seul défaut du film est ici, si la ville fantôme est superbe (décor de fou), deux-trois fautes de gouts nuisent à la perennité du film (les pouvoirs (du héros notamment)), qui ne lui permettront pas de traverser le temps avec la même puissance que son modèle. Autre défaut, si le casting et monstrueux (Hurt, Sutherland (méconnaissable), la femme que je ne sais plus le nom), le héros manque de gueule pour s'identifier (et même si Keanu Reeves est l'un des acteur le plus mou du monde, il reste plus attachant que celui-ci). Mais tout est là, graphiquement (d'une beauté hallucinante), métaphysiquement (thématique réalité/fiction, qu'est-ce que l'homme, la mémoire fait-elle l'homme, etc...), le postulat de série B s'accordant parfaitement avec son sous-texte, ce que peut arrive à faire.
Bien avant I, Robot et après The Crow, Alex Proyas nous pond ce Dark City. Chapeau déjà pour le scénario, digne des plus grands comics américains, pourtant entièrement crée pour l'occasion! On se retrouve dans un univers encore plus sombre que celui de The Crow, mais aussi assez complexe, avec un (anti ? -)héros perdu et désœuvré. On a donc hâte de voir la fin, très largement peu banale. La patte graphique joue beaucoup, et rappelle parfois les films de Jeunet. Sinon, on constate avec plaisir que Inception et Matrix n'ont pas tout inventé! En effet, Dark City reprend déjà les thèmes de modification de l'univers proche, en particulier objets et architecture, le tout montré par des prises de caméra étonnantes pour un film de 1998. Bref, un film trop méconnu qui mérite pourtant le détour!
Un scénario bien ficelé qui se dévoile pas à pas, sans oubli ni raccourci ; une réalisation très soignée avec une esthétique très réussie (costumes, couleurs, décors, etc.) ; un jeu d'acteurs globalement bon, à l'exception d'un personnage principal manquant de profondeur! Un bon film de SF qui vaut le détour ; ce qui en soit est déjà une performance!
Bouzi Bouzouf va analyser « Dark City », chef d'oeuvre absolu d'Alex Proyas que Bouzi connaît sur le bout de ses doigts (lesquels sentent mauvais le matin quand, la veille au soir, il s'est endormi avec le cul qui gratte) et qu'il a vu récemment dans une version HD director's cut. Après cela, Bouzi Bouzouf se livrera à des révélations fracassantes sur l'affaire Karachi, dont on parle beaucoup en ce moment. Bouzi, en grand journaliste d'investigation qu'il est, s'est rendu l'autre jour au Pakistan et en Arabie Saoudite pour enquêter sur ce ténébreux dossier. Les données importantes et les preuves décisives qu'il a amassées au cours de ses recherches ne mouillent pas seulement Nicolas Sarkozy et d'autres hommes politiques français éminents ; elles incriminent aussi quasiment tous les gouvernements du G20, lesquels tomberont à n'en pas douter une fois que Bouzi aura divulgué dans quelques instants tous les secrets de cette affaire. Bref, ne bougez pas. « Dark City », donc. Bon, déjà, le director's cut n'apporte pas spécialement grand-chose par rapport à la version salles, que ce soit sur le plan de l'intrigue ou des personnages. La copie en haute définition rend justice en tout cas à la remarquable direction artistique du film. La « ville sombre » se révèle plus belle et immersive que jamais. Et ses influences expressionnistes ressortent superbement : les nombreux plans dévoilant cette cité poisseuse et labyrinthique font penser, bien sûr, au « Metropolis » de Fritz Lang, et également, par le biais des inquiétants personnages en noir qui la hantent, au sublime « Nosferatu » de Murnau (Bouzi constate au passage qu'il n'a pas encore critiqué un film muet pour son blog ; ce n'est pas très sérieux). Bon, revenons à Karachi. Bouzi Bouzouf va à présent dévoiler les éléments accablants de son investigation. Tout d'abord, c'est bien Nicolas Sarkozy qui a commandité... Euh... C'est quoi ce curieux point rouge qui apparaît soudainement sur la poitrine de Bouzi, làààààààààààààààà
La première fois que j'ai vu ''Dark City'', c'était à la télé, sur France 3, j'étais jeune et un peu naïf j'avoue puisque j'avais été impressionné par son univers ''Dark''
Je viens de le revoir et j'ai déchanté, même si Alex Proyas a fait du bon boulot c'est vrai, ''Dark City'' aurait pu être bien mieux cajolé entre les bras d'un réalisateur plus expérimenté voir plus déluré.
Il manque ce petit brin de folie, quelques détails pour ce film hors norme, classé au moins 4,5 étoiles.
La faiblesse majeure du film étant le manque de charisme du personnage principal et des effets spéciaux peu impressionnants et réalistes.
Le point fort restant l'originalité du scénario et ce monde qui change selon les désirs des ''étrangers''
Génial !!! Ce genre d'histoire est tout à fait passionante, je ne sais pas qi on peut comparer à Matrix car c'est tout de même assez différent, mais en tout cas cette histoire est au moins aussi réfléchie et passionante.
Le film d'Alex Proyas impressionne avant tout par la force de son univers visuel. Fortement inspiré de l'expressionnisme allemand (dès le début on est plongé dans une ville à la Metropolis, tandis que les étrangers semblent sortis du "Cabinet du Docteur Caligari"), Dark City mélange époques et styles pour retrouver l'esprit du film noir classique - tout comme Blade Runner l'avait fait avant lui (il y faisait aussi tout le temps nuit). Un polar situé dans un univers de SF, un héros amnésique qui enquête sur lui-même, des flics blasés, des vamps éthérées... Tout ça pour dire qu'ici, on fait du neuf avec du vieux. Proyas est un cinéphile qui gave son film de références et fait de son cinéma un art du collage. Et ça marche plutôt bien. L'histoire est certes un peu confuse, mais on n'est dans un film noir, non ? (Et, depuis "Le Grand Sommeil" on sait que le principal n'est pas de comprendre dans un film noir...). L'argument final, aussi fumeux qu'il soit (un laboratoire spatial avec des hommes comme cobayes, manipulés par des extra-terrestres qui cherchent à voler leur âme. Hum...) amène sa révélation dans un joli climax. Tout ça n'est certes pas transcendant, mais quel plaisir pour les yeux ! Sans compter la troublante Jennifer Connely, sensuelle à en mourir.