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Shékiinä .
53 abonnés
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0,5
Publiée le 13 octobre 2012
Dark City est un bon somnifère lorsqu'on ne trouve pas le sommeil ! Les travellings et mouvements de caméra sont mal maîtrisés ; aucun talent de réalisation, kitch et ridicule quand tu nous tiens (surtout à la fin, il y a de quoi rire). Des acteurs ayant le charisme d'une huître, une histoire qui peine à passionner tant elle est incohérente, et pour finir un décor une fois de plus sombre ; après le ressemblant et très bon The Crow, Alex Proyas aurait pu trouver d'autres et meilleures idées que ça.
Le nom du film définit assez bien à l'image de cette ville qui assure quelques surprises. Dark City possède un scénario bien ficelé et est porté par une mise en scène mêlant film noir et style années 50-60 réussie et plutôt prenante. Sans être incroyable et même prévisible dans son développement, on suit néanmoins avec attention et interêt la quête d'identité du protagoniste principal et la manipulation faite par les étrangers pour arriver à leur fin. On regrettera une fin baclée et un manque de profondeur qui ne permettent pas à cette oeuvre de dépasser le stade de seulement bon film à regarder.
Un long-métrage grandiose avec un esthétisme très marqué et une intrigue à la fois originale, efficace et maitrisée. Mis en scène par un Alex Proyas visiblement très inspiré. A ranger aux côtés de Blade Runner, à voir et à revoir.
=> Voir la critique de Matt en intégralité et en vidéo sur YouTube :
On dirait un téléfilm visuellement, les "méchants" semble tout venu d'une campagne anti-tabac, les décors semblent en cartons et des acteurs habituellement bon sont pas terribles, seul le scenario est digne d intêret.
Etrange comme film, vraiment étrange. Cependant, je dois dire qu'il est assez intriguant car on ne peut pas rester insensible à cette ville sombre qu'est Dark City et à son terrible secret. J'ai passé un bon moment à le regarder. Amateur de fantastique, n'hésitez pas !
Un film dont je ne connaissais pas l'existence hier et qui m'a impressionné dès les premières minutes. Le film tient en haleine grâce à son univers, ses décors et ses personnages. On se laisse vite entrainer par l'ambiance générale du film. Malgré quelques longueurs au final, l'expérience est des plus concluantes.
Dark City est un film marquant. Le genre de film où une vision suffit pour laisser une trace indélébile en votre mémoire. Et ce n'est pas par la qualité de ses effets spéciaux que vous serez bluffé mais par une ambiance tout à fait unique qui fait la force du film d'Alex Proyas. Dark City n'est au fond qu'une vaste mise en abyme de la société humaine et c'est tellement bien agencé que ça force le respect. Bon film!
le chef d’œuvre de Proyas magistralement interprété avec une ambiance des plus sombres , des effets spéciaux et maquillage assez géniaux pour l’époque un bon thriller sous fond de science fiction
Comment décrire Dark City, autrement que par des images ? Ce film, relativement méconnu malgré son casting impressionnant (Rufus Sewell, William Hurt, Jennifer Connelly, Kiefer Sutherland), aborde une thématique fantastique hors du commun : celle d'une ville où la nuit est omniprésente, modelée par des êtres mystérieux aux pouvoirs apparemment illimités et aux sombres desseins. Et, entre une photographie d'exception et une mise en scène qui n'a rien à envier aux plus grands, Alex Proyas (Prédictions) multiplie les coups de génie. Considéré comme un film culte par de nombreux cinéphiles, et accumulant les prix, il fut par contre un échec commercial à sa sortie. Comme quoi, l'erreur est humaine.
Très bon film de SF-fantastique baigné dans une ambiance étrange et des personnages troublants. L'histoire est assez bien rythmée et les acteurs sont très bons, bref que du bonheur. Cependant le film est un peu trop court à mon goût et l'histoire aurait pu être un peu plus approfondie, notamment sur la notion de souvenir.
Il y a du génie chez Proyas, mais il y a aussi beaucoup d'inspiration venue du cinéma des plus grands. On retrouve du Lang (Metropolis), du Scott (Blade Runner), du Weir (The Truman show) et du Verhoeven (Hollow man) etc... On se trouve plongé dans une ambiance noire et malsaine. Les couleurs se comptent sur les doigts de la main mais la luminosité nous transporte à travers les rues de cette Dark City. En même temps, on se sent prisonnier de cette ville. On a l'impression d'être une souris de laboratoire dans le labyrinthe des expériences... Opprimé, oppressé, voilà deux adjectifs qui définissent bien la sensation dans laquelle on se trouve. Et comme si cela ne suffisait pas, les murs autour de nous se rapprochent jusqu'à nous écraser... Voilà qui pose le décor. Côté casting, Rufus Sewel et Jennifer Connelly (Requiem for a dream) nous offrent des prestations à couper le souffle. Proyas se permet même un clin d'oeil à Requiem for a dream dans une de ses scènes, mais je n'en dis pas plus pour ne pas gâcher le plaisir. William Hurt est lui aussi extraordinaire. Les idées et les émotions de son personnage changent au fur et à mesure de l'histoire et il arrive à retranscrire cela à l'écran de la plus formidable des manières. Le trop peu connu Dark City, saura ravir les yeux et l'esprit des fans de science-fiction ainsi que ceux du bon film noir.
Film sombre et paranoïaque qui ne laissera personne indifférent. J'ai vraiment apprécié le jeu d'acteur (voir Kiefer "Jack Bauer" Sutherland dans un rôle à 1000 lieues de 24, ça n'a pas de prix). Mention spéciale au Twist final qui m'a scotché! Le film a quand même mal vieilli, ce qui lui coûte une étoile.
Alex Proyas cinéaste américain d’origine égyptienne a réalisé avec « Dark City » un film de science-fiction de facture originale sans doute appelé grâce à son propos novateur à acquérir avec le temps le statut de film culte. Comme souvent dans le genre, la Terre est envahie par des petits hommes verts qui ici ressemblent à s’y méprendre à autant de copies de Max Schrenk, l’acteur emblématique du « Nosferatu » de Friedrich Wilhem Murnau (1921). L'imagerie proposée par Proyas est directement inspirée du cinéma expressionniste allemand des années 1920 et plus particulièrement de la vision architecturale proposée par Fritz Lang dans « Metropolis » (1927). Chose rare dans l’univers de la science-fiction, l’attaque extra-terrestre n’est pas frontale. Les « étrangers » comme ils sont nommés, obligés de quitter leur planète, ourdissent dans les sous-sols de la cité afin de prendre la place des humains au terme d’un long processus par lequel ils cherchent à comprendre la spécificité de l’âme humaine. C’est sans doute le grand mérite de Proyas que de poser une vraie problématique. Dotés d’une intelligence nettement supérieure à celle de l’homme, les « étrangers » souffrent de ne pouvoir exprimer celle-ci qu’à travers le collectif, se trouvant de ce fait réduits à l’état d’une colonie d’insectes. Pour percer le mystère de l’individualité propre à la race humaine, les « étrangers » qui se sont alliés les services d’un scientifique corrompu (formidable Kiefer Sutherland, à mille lieues de Jack Bauer), tentent différentes expériences afin de séquencer la mémoire contenue dans chaque cerveau pour ensuite se la réapproprier. Fascinante expérience. C’est dans ce contexte très particulier que le héros rame pour se sortir d’une accusation de meurtre. Le film réserve encore plein de surprises dont la présence de la sublime et fragile Jennifer Connely qui en font incontestablement une réussite du genre comme le fût « Bienvenue à Gattaca » d’Andrew Niccol sorti à la même époque.
Tout y est , l'atmosphère , la photographie , le scénario , les acteurs etc.... et pourtant il manque un je ne sais quoi qui fait que je lui mets 4 étoiles et pas 5 ( vous êtes pas plus avancés je sais bien mais bon...)
Vouloir réaliser un film uniquement fait de clichés en mélangeant encore une fois ambiance policière des années 50 avec un monde futuriste, pourquoi pas, il en faut après tout. Le souci est d'avoir repris cet univers avec 10 ans de retard. Blade Runner sort en 1982, Brazil en 1985. On ne peut donc espérer se détacher du lot si l'on ne joue que sur l'esthétique, qui par ailleurs est très convenue (La Cité des Enfants Perdus s'en sort à cet égard beaucoup mieux). Le principal problème vient je crois du fait précisément que l'intérêt de ce genre de film-idée qui fleurissait dans les années 70 porte sur un monde solide et des personnages travaillés. Ici on ne voit jamais rien d'autre que des pantins, des caricatures, et cela nuit gravement à l'empathie que nous pourrions avoir à leur égard...