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Un visiteur
2,0
Publiée le 24 juillet 2010
Dark city est une belle imposture. Un film creux, dénué de sens, d'émotion ou d'une quelconque portée philosophique. Même les scènes d'actions sont totalement ringardes (dedans, y'a des gens qui tirent des ondes surpuissantes avec leur front, si si). Seuls le traitement visuel de certaines scènes et l'interprétation de quelques acteurs (pas Sutherland, grotesque à souhait avec son look de savant fou dérivé de Crash bandicoot) sont intéressants. Grosse déception.
Dark city, SF des années 00(s) dans la même veine que Matrix dans son propos et proche d'un Brazil dans son esthétique était prometteur. Souffrant d'un gros problème de rythme, un coup lent, un autre trop rapide et cela sans raisons, de personnages peu creusés et de dialogues insipides. Dark city fait plus penser à une serie B qu'a une SF proposant une réflexion intéréssante en plus du divertissement, c'est pourtant ce qu'il visait, mais entre vouloir et pouvoir... Donc prenant sur le début, instaurant une ambiance sombre nous renvoyant directement à l'époque de l'expresionnisme allemand dans la manière d'utiliser la lumière et les décors, puis déliant un suspense assez accrocheur pour vouloir connaitre la suite, le film perd peu à peu d'intérêt aprés ques les 1er scènes d'actions soient consomméés. Ensuite Dark city est répétitif, on revoit le même genre de scènes donc même mise en scène, on s'intérèsse de moins en moins à l'intrigue, pour expliquer le récit on nous sert un long monologue ou dialogue et les effets spéciaux prenants de l'importances sont vraiments moyens. Cependant la conclusion n'est pas déniée d'intérêt et l'esthétique générale plaisante.
« Dark City » est avant tout un film de science fiction extrêmement sombre. On y trouve une ambiance morbide, un labyrinthe de sens et de l’esprit et une histoire chaotique qui ne s’explique quand dans les derniers moments du film. Bien qu’un peu long au démarrage toutefois, le film reste très pointu dans son scénario et les décors sont fabuleux. A l’image du héros J. Murdoch, le spectateur est complètement perdu dans l’incompréhensible dès les 10 première minutes de bande, puis le flou s’estompe peu à peu au fur et à mesure que l’histoire avance. Il ne faut pas le cacher, c’est un film de S-F et d’auteur très spécial, avec de petits moyens. Mais ce long métrage mérite d’être nommé le grand frère de la saga « Matrix », avec une histoire beaucoup plus poussée, mais aussi beaucoup moins d’action. A voir et a revoir pour les amateur de S-F et fantastique, à voir absolument une fois pour les autres.
Tout simplement remarquable, un des tout meilleurs films fantastiques. Dark City développe avec intérêt la quête métaphysique du héros avec une réalisation tenue de mains de maître.
Une ambiance particulièrement réussie, en osmose avec le scénario nous offrant un rendu et une atmosphère très réussie ayant inspiré maints autres films. Culte, à voire!!!
Il y a 15 ans au moins j'avais vu pour la première fois Dark City et j'étais sur de l'adorer malheureusement ce fut une belle déception, quelques années plus tard je me décide enfin à le revoir espérant cette fois-ci l'apprécier à sa juste valeur vu que ce film de SF s'est acquis une certaine réputation. Mais encore une fois je reste sceptique devant la qualité de ce film ; il en a c'est certain d'ailleurs visuellement c'est le point fort du film avec le summum qui est la séquence où les bâtiments de la ville s'emboîtent les uns dans les autres mais niveau intrigue c'est autre chose. On dirait que l'on prend en cours de route un film, Alex Proyas semble vouloir aller à toute vitesse sans jamais prendre le temps de peaufiner son histoire, ses personnages et l'ambiance de Dark City. Sans être complexe le scénario est confus et mal raconté, tout est soudain balancé à la fin, Alex Proyas ne ménage jamais ses rebondissements et nous les balancent par-ci par-là. Donc si Dark City n'est pas du mauvais cinéma et qui vaut le coup d'être vu pour moi par contre ce n'est pas du tout un indispensable de la SF, un film qui se veut fascinant mais qui ne l'est qu'à de rares instants.
Je n'ai pas trop adhéré à l'ambiance sombre voulue par le réalisateur. Le début est intéressant et accrocheur,... la suite un peu longuette... Mais bon, cela reste tout de même un bon film à voir au moins une fois. Je pense tout de même que je l'oublierai assez vite...
Voilà un film qui commençait bien, mais Alex Proyas semble s'être enlisé dans un certain nombre d'effets des plus inutiles, et surenchérit dans la démesure, jusqu'à atteindre un final non moins décevant. Cela dit, l'idée de départ (assez proche de "Matrix") est intéressante, et Kiefer Sutherland ("Twin Peaks, fire walk with me") digne de son père. Un film pop-corn.
Et bien et bien c'est pas du jolie! Assez incipide au début, vers le milieu et un peu...vers la fin Dark City enchaîne les scènes pas trop incompréhensible mais pas non plus très lisibles. Le résultat n'est pas fameux même si l'idée de base était plutôt bien pensée. Reste une bonne performance de l'acteur Kiefer Sutherland qui ne sauve malgré tout pas le spectacle peu intéressant...
J'ai découvert ce film dans sa version director-cut, et ce film est excellent. L'ambiance est déroutante au départ, on a l'impression qu'on n’arrivera pas à s'y faire, puis on est transporté par cette intrigue mêlant thriller, SF et fantastique. Du grand cinéma.
Dark City est film de science-fiction totalement maitriser de la part de Alex Proyas.Tout se déroule dans une ville sinistre, où jamais ne semble briller le soleil. Un homme amnésique se réveille dans une chambre d'hôtel auprès d'un cadavre, dont il parait être le meurtrier. Menant sa propre enquête, il découvre que chaque nuit, pendant que tous les habitants s'endorment en même temps, la ville est remodelée par de mystérieux hommes en noir. Mais le plus étrange est qu'il semble posséder le même étrange pouvoir qu'eux. Film au génial scénario du réalisateur lui-même, Dark City se révèle être l'un des films de science-fiction les plus imaginatifs des années 90. A mi chemin entre Metropolis de Fritz Lang ( le film étant très influencés par les classiques expressionnistes allemands ), et les films inspirées des romans de Philip K. Dick - Blade Runner ou encore Total Recall reste des films qui ont dût fortement inspirer le réalisateur - ce long métrage s'avère être une réussite totale dans le genre. En plus, nous avons le droit à un casting de haute volée et qui se trouve être excellent. En effet nous retrouvons au générique Rufus Sewell ( Vinyan ) dans le rôle de John Murdoch, Jennifer Connelly ( excellente dans Requiem from a Dream ) dans le rôle d'Emma Murdoch, William Hurt ( AI de Steven Spielberg ) dans celui de l'inspecteur Bumstead ou encore le génial Kiefer Sutherland ( eternel Jack Bauer dans 24H chrono ) dans celui du Dr Schreber. Il s'agit véritablement d'un chef d'oeuvre du cinéma où l'on ne s'ennuie pas du début jusqu'à la fin qui reste encore dans toute les memoires. A noter les décorations absolument fabuleux qui sont l'oeuvre, notamment, du génial Patrick Tatopoulos ( Stargate le film ) et qui prennent tout leur sens lors des fameuses scènes de " syndonisation ", mais également la très belle partition musicale de Trevor Jones ( le dernier des Mohicans de Mann ) qui apportent un plus a cette oeuvre que tous les fans de SF doivent posseder.
Un film très très bizarre, bien loin du chef d'oeuvre que le même réalisateur sortira six ans plus tard avec "I, Robot". Déjà, c'est très sombre mais, me direz-vous, c'est dans le titre. C'est assez surjoué, surtout dans la première partie du film. Et puis l'histoire est vraiment bizarre, pas mauvaise (elle part même d'une idée plutôt intéressante), mais il ne faut vraiment pas avoir peur des étrangetés. En bref, si vous avez un peu de temps à perdre, vous pouvez vous arrêter sur ce film et vous faire une idée (il est tellement à part que chacun peut le voir différemment) mais si vous avez quelque chose à faire, oubliez ce film pour l'instant.
Un monument de science fiction. Entre le scénario complexe qui nous fait nous poser de nombreuses questions, une ambiance sombre et des personnages torturés et perdus, nous nous retrouvons immédiatement happés dans ce véritable chef d'œuvre.