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    Carbone 14, le film
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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2009
    Une plongée directe dans le tout début des années 80. Epoque où je tentais de capter les radios libres Parisiennes en réalisant des antennes invraissemblables avec du fil de cuivre. CARBONE 14 aura bercer quelques unes de mes nuits. J'avais 17 ans, et entendre ce genre d'émissions sur une radio, était plus qu'improbable. Salut à vous les DAVID GROSSEXE, SUPERNANA (Catherine PELLETIER, décédée en 2007), LAFESSE (Jean-Yves LAMBERT, 24 ans à cette époque). Pour des gens de ma génération, c'est un flash back de 25 ans, ca fait franchement drôle de réentendre tout ceci, et de voir "ENFIN" ce que je n'avais qu'entendu ... Reportage à voir, pour les vieux ados nostalgiques des 80's, comme moi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 avril 2019
    S'il existe sur Internet des archives sonores du phénomène des radios dites "libres" ou radios locales, plus rares sont les témoignages visuels de leurs coulisses. C'est l'intérêt principal de Carbone 14, le film. Il est relatif à cette radio qui a émis de 1981 à 83.
    Ce film a l'apparence d'un documentaire mais repose sur une reconstitution tournée en quelques jours d'une compilation d'émissions emblématiques de cette radio à la réputation scandaleuse.
    Le co-réalisateur Jean-Francois Gallotte, également animateur de la station, apparaît régulièrement à l'écran avec une attitude délibérément provocatrice (dans le sens de provoquer des évènements ou des situations), voire hystérique. On ressent son intention de rendre l'animation radio plus cinégénique, quitte a pousser artificiellement les confrontations. Pour autant, la comparaison avec des archives d'émissions réalisées à d'autres périodes permet d'écarter le reproche d'une reconstitution factice, a fortiori lorsque l'on sait qu'une part de la notoriété de la station s'est bâtie sur des canulars pour, comme on ne le disait pas encore à l'époque, "faire le buzz".
    Le film se concentre sur les émissions noctures, qui parlaient sans doute davantage de sujets tabous comme la sexualité ou la drogue, que les programmes diurnes.
    Le sulfureux propriétaire de la station apparaît à plusieurs reprises en interview, ce qui renforce l'impression globale d'assister à un OVNI radiophonique, dont le caractère éphémère devient consubstantiel de l'ambiance générale. A voir avant tout si l'on souhaite se remémorer une époque parfaitement révolue ou la découvrir. Quelques années plus tard, la publicité se généralise sur les radios libres, les grilles de programmes sont rationalisées, la programmation musicale formatée, les émissions diffusées par satellite depuis Paris pour toute la France. Rideau.
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