Un bon film montrant qu'une vie ne tiens qu'à un fil , quelque soit son fric , son niveau de vie , que tout peut basculer d'un moment à l'autre , vraiment un film touchant , à voir
Un super point de départ... Le type amnésique reprend le cours de sa vie et découvre qu'en fait c'était un pourri… Passionnant à creuser.. Hélas Mike Nichols n'explore que le drame lourdingue et moralisateur au lieu de titiller la satire sociale et l'humour d'une comédie à la Capra par exemple… Sur la rédemption.
Bon petit film ! Harrison Ford est une nouvelle fois époustouflant, l'un de ses meilleurs rôles. Une histoire touchante avec une petite touche d'humour. Normalement je ne suis pas fan-fan des films dramatiques, mais A propos d'Henry réussit ce tour de force de bousculer mes a priori ! Ma foi je recommande
En le revoyant pour me rendre compte à quel point c’est un film nul, il manque évidemment des points de génie dans le scénario pour tout saisir de cette histoire mollement mielleuse. Un homme impitoyable dans son métier d’avocat et odieux envers sa famille d’autrefois devient une autre personne après son agression lourd de conséquence qui le rendit handicapé psychomotrice avec une piètre mise en scène dans le méli-mélo, le faible travail visuel ne fait pas d’effet. Ce n’est plus le même, avant la méchanceté sans pitié, maintenant la bienveillance sensible et émotionnelle, il redécouvre l’amour qu’il avait perdu et obnubilé par les prérogatives de sa vie professionnelle, les révélations de tromperie dans le ménage lui fait prendre conscience de tout plaquer facilement pour une rapide fin de l’histoire.
Un film qui a un peu vieilli au niveau réalisation, ce qui a fait que j'ai eu du mal à croire en cette histoire, la guérison m'a paru trop "facile", mais à part ça, le film reste très agréable à regarder.
Un Harrison Ford surprenant qui joue le rôle d'un avocat à la poigne de fer et un père sévère qui du jour au lendemain va changer à après avoir été blessé suite au braquage d'une boutique.
Après être tombé dans le coma il se réveille, mais on se rend compte très vite qu'il a oublié sa vie d'avant, il doit réapprendre à parler et à marcher et surtout il va enfin aimer.
Il manque à ce film une bonne mise en scène, mais les acteurs sont très bons.
Mike Nichols réunit Harrison Ford & Annette Bening pour cette fable émouvante sur le regard des autres, ceux qui cristallisent un handicap, une différence. L'excellente interprétation de ses principaux acteurs donnent un souffle constant à ce film qui ne tombe jamais dans le pathétique.
Les années 1980 ont été celles de l'accomplissement pour Harrison Ford qui durant cette décennie dorée est sans aucun doute devenu l'acteur le plus rentable d'Hollywood. Qu'on en juge par les succès des deux épisodes de la saga Star Wars qu'il tourne sous la direction de George Lucas ou les deux autres de celle des aventures d'Indiana Jones sous la houlette de Steven Spielberg. S'ajoute à ces quatre blockbusters, "Blade Runner" de Ridley Scott, chef d'œuvre incontestable de la science fiction , incompris à sa sortie mais devenu culte depuis et deux collaborations très réussies avec Peter Weir ( "Witness" et "Mosquito Coast"). Difficile pour l'acteur alors au zénith de rester sur ces sommets en alliant tout à la fois renouvellement de son registre et maintien du même niveau de popularité. Ce pari est d'autant plus difficile que l'acteur a déjà presque cinquante ans, le succès lui étant venu sur le tard. Harrison Ford se cherche donc à travers tous les genres y compris ceux qui ne sont pas réellement adaptés à son jeu comme la comédie romantique ou la comédie pure. Des semi réussites comme "Sabrina" (Sydney Pollack en 1995), "6 jours, 7 nuits" (Ivan Reitman en 1997), "L'ombre d'un soupçon" (Sydney Pollack en 1999) confirmeront les limites du jeu de l'acteur qui par sagesse revient régulièrement au film d'action musclé où il donne le meilleur, récoltant au passage quelques solides succès avec "Le fugitif" (Andrew Davis), "Jeux de Guerre" et "Danger immédiat" (Philip Noyce) ou encore "Air Force One" (Wolfgang Petersen) . "A propos d'Henry" de Mike Nichols avec lequel il a déjà collaboré pour "Working girl" trois ans plus tôt est représentatif de la bonne idée qui se transforme en mauvaise à cause d'un scénario trop cousu main par J.J Abrams alors débutant. On a franchement du mal à croire à la rédemption de cet avocat intraitable, suffisant et pourri d'ambitions spoiler: qui suite à une agression subie alors qu'il descend faire ses courses à l'épicerie du coin se retrouve avec une balle dans le lobe frontal qui va miraculeusement le transformer en humaniste, prenant petit à petit conscience de l'homme horrible qu'il était . Mike Nichols que l'on a connu plus nuancé et inspiré n'arrive pas à se sortir de la nasse dans laquelle l'enferme lui et son acteur cette histoire à dormir debout qui accumule tous les clichés sur la lutte entre le bien et le mal qui se joue en chacun d'entre nous. Si dans le cas d'Harrison Ford on peut regretter que cspoiler: ette rédemption ne soit qu'accidentelle , on se dit malgré tout que c'est sans doute-là le grand moment de crédibilité du film. Un tel revirement de comportement ne pouvant en effet relever que du miracle . La pauvre Annette Bening réduite au rôle de potiche semble se demander ce qu'elle est venue faire dans cette galère. Un film à oublier pour chacun des protagonistes.
Regarder un film de Mike Nichols, c'est un peu comme jouer à pile ou face : on peut tomber sur quelque chose de génial comme quelque chose de médiocre. « A propos d'Henry » fais assurément partie de la deuxième catégorie, ce genre de drames édifiants dont les américains raffolent mais qui ne me passionnent guère. Alors OK Harrison Ford est convaincant et Annette Bening est une fois encore sensible au possible, OK on peut trouver le propos sympathique. Seulement, si quelques scènes sont effectivement touchantes, c'est surtout la mièvrerie et le manque d'audace qui sautent aux yeux. Le film s'articule d'ailleurs autour d'une seule et même chose : il était odieux, il devient adorable. Du coup tous les poncifs y passent (ou presque) : Henry redécouvre les vraies valeurs familiales, se rend compte à quel point l'amour d'une femme est plus fort que tout, le bonheur d'avoir une fille charmante, de faire le bien autour de soi... Je reconnais que l'on vit à une époque de merde où certaines qualités humaines ne sont pas de trop, mais les présenter avec aussi peu de subtilité et sans le moindre recul, cela ne peut donner un résultat satisfaisant. Du coup on regarde presque cela comme un téléfilm sur lequel on tomberait un dimanche après-midi, si ce n'est que la forme n'est il est vrai pas dégoûtante... Insuffisant toutefois, et on se met à rêver de ce que Frank Capra aurait pu faire d'un tel sujet.
A propos d'une leçon... Prise de conscience, sur une réalité des choses quand une personne est trop sûre d'elle et que tout bascule dans sa vie. Combat d'une vie, humour et drame sont au rendez-vous ansi que le plus important du film, l'extraordinaire prestation de Harrison Ford et Annette Bening joue aussi avec panache, ainsi qu'une douce musique de Hans Zimmer qui porte le film avec légèreté.