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soniadidierkmurgia
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3,0
Publiée le 6 novembre 2012
Le film a terriblement vieilli et les gangsters de l’époque font pâle figure à côté des spécimen actuels bien plus terrifiants. Ce qui gâte un peu le tout c’est le jeu outré de Robinson qui est loin d’atteindre le charisme de Gagney . Celui-ci grâce à son jeu instinctif a su conserver une modernité que ce film a définitivement perdue. Il s’agit du film le plus connu de Mervin Leroy alors que « Je suis un évadé » conçu seulement deux ans plus tard est une bien plus belle réussite que ce soit au niveau de l’esthétique ou du récit.
Un classique du polar des années 30 avec un superbe acteur en la personne d'Edward G. Robinson, bien épaulé ici par un Douglas Fairbanks convaincant. Excellent.
1931 : 2 ans aprés le grand krach boursier, l'économie américaine est exangue, le chomage endémique et la misère se généralise... dans ce contexte, les grands studios d'Hollywood ne sont pas exemptés d'une certaine rigueur budgétaire. C'est dans ce contexte et avec un budget microscopique que Mervyn LeRoy va réaliser le film précurseur de tous les films de gangsters, inaugurant un genre trés en vogue durant toutes les années 30, et qui perdurera bien au-delà et jusqu'à aujourd'hui. Or, jamais la naissance d'un genre cinématographique n'aura eu de telles résonnances avec le contexte historique dans lequel il prend pied... L'amérique doute, l'Amérique a peur, l'Amérique n'a plus confiance dans son système économique et l'incarnation de ce malaise, c'est Little Caesar, caïd des caïds, une bête enragée et impitoyable, un véritable pétage de plombs sur pattes (cf : le "Scarface" de De Palma) ivre de pouvoir et de reconnaissance. Un personnage qui croit gérer son destin mais qui, dans sa mégalomanie, finira emporté par sa soif de pouvoir. Le dernier tiers du film laisse par ailleurs entrevoir une certaine ambivalence sexuelle du personnage, une homosexualité refoulée qui semble expliquer beaucoup de choses du comportement du personnage, interprété par un Edward G. Robinson magistral. Par son faible budget, sa durée minimale (75mns), l'audace de ses sous-entendus, "Le Petit César" s'inscrit tres nettement, poussé par les contraintes de la crise, dans la tradition naissante de la série B, véritable microscope de la société américaine à un moment donné de sonn histoire.
Le film est un classique du film de gangster dans le sens où la trame classique de l'ascension et la déchéance d'un mafieux sera repris, on pense à Scarface ou Casino. Edward G Robinson est très bon dans ce rôle même si parfois c'est un peu poussé à la caricature. Mais l'ensemble est solide grâce à l'intrigue et puis Douglas Fairbanks Jr est convaincant.
Deux ans avant le "Scarface" de Hawks, Melvyn Leroy semait la petite graine des grands films de gangsters. Certes son "Petit César", trop court et trop haché pour véritablement aborder le thème, n'atteint pas toujours les sommets, mais offre à Edward G. Robinson un de ses plus beaux rôles et prouve qu'il demeure l'un des plus grands acteurs de tous les temps.
"Little Caesar" fut l'un des premiers films de gangster et lança de par son succès au début des années 30 toute une vague de films du même genre. Ainsi, le film est intéressant du point vue historique mais parait parfois comme une esquisse du genre, puisque bon nombre de ses idées seront reprises en mieux dans énormément d'oeuvres sur la mafia (gangsters violent mais humain, ascension puis chute d'un caïd, etc.). Qui plus est, sa courte durée empêche de développer certains aspects du scénario. Toutefois, elle confère à l'ensemble un rythme rapide et met en avant uniquement le personnage du charismatique Edward G. Robinson, gangster ultra ambitieux. En somme, un film qui intéressera surtout les cinéphiles.
Film « de gangster », comme on disait à l’époque, et l’un des premiers du genre, Little Caesar conte l’ascension aussi irrésistible qu’incompréhensible d’un minable voyou qui devient un chef de la pègre, puis son inévitable et beaucoup plus compréhensible chute… Mervyn LeRoy a déjà été plus inspiré et Edward G. Robinson mieux dirigé : semblant livré à lui-même, il en fait souvent trop et le film tombe parfois dans la caricature. Quant à la mise en scène, elle est juste moyenne… À voir cependant pour sa valeur historique.
Little César retrace l'histoire de César Enrico Bandello, un truand sans attaches et aux grandes ambitions. Court et efficace, ce film est plaisant pour les cinéphiles mais selon moi, la préstation de Edward Robinson est trop pénible pour que le film soit réellement intéressant. En effet, pendant que Rico devient un Caïd, Edward continue à jouer comme si il était rester un truand de seconde zone et c'est bien dommage car on ne voit que lui.
Même si on peut reprocher au film sa durée trop courte qui ne permet pas de développer plus certains personnages, «Little Caesar» est un film de gangster remarquable que le temps n'a pas trop égratinié. Pour preuve, il a beaucoup mieux vieilli que «L'ennemi public» qui souffre d'un moralisme plombant (à cause de la censure !). Le scénario et les dialogues sont très bien écrits, ces derniers d'ailleurs ne manquent pas d'humour. Mais le principal intêret de regarder ce film aujourd'hui est l'interprétation du génialitisime Edward G. Robinson qui impose dès sa première apparition l'image d'un bandit très charismatique. Un excellent film.
Une oeuvre qui rappelle Frankenstein sous de nombreux aspects : mythique, précurseur, ayant posé les bases du genre, mais également techniquement faiblard et timidement réalisé. Little Caesar s'en sort tout de même grâce à l'excellent E.G.Robinson.
Un grand classique du polar des années 30. L'ensemble est bien mis en scène par un Mervyn Le Roy inspiré et le scénario est solide, avec une psycholgie assez fouillé des personnages, partagés entre le coté totalement immoral des gangsters et néanmoins humains dans leurs relations amicales. On ne s'ennuie pas le moindre instant dans ce film très court (1h18) et qui révélait (déja) un immense acteur en la personne d'Edward G. Robinson, bien épaulé ici par un Douglas Fairbanks convaincant. Excellent.