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    Le Petit César
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    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Edward G Robinson insuffle tout son charisme et sa hargne pour portraire ce malfrat, pur produit de la Grande Dépression avide d'une réussite individuelle au sein d'un effondrement national. Modèle du film de gangsters où trahisons, règlements de compte et activités criminelles se mêlent dans une atmosphère amorale, interlope, nocive, la tragédie se noue en contre-point de la trajectoire de l'ami sauvé par une double passion. Légèrement désuet mais fort bien troussé!
    Gablivildo62
    Gablivildo62

    4 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Film de gangsters réalisé par Mervyn LeRoy en 1931, avec des gros durs qui roulent des mécaniques. Ce film brille surtout par l'excellente prestation d'Edward G. Robinson qui joue le rôle du Petit César, gangster ambitieux et cruel. "Le Petit César" rendit Edward G. Robinson très populaire auprès du public américain.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2020
    Le noir pré-code.
    En voilà un polar qui fait du bien ! L’histoire est aujourd’hui un classique, c’est celle de la petite frappe qui veut gagner en pouvoir et en richesse. Il gravit les échelons et s’impose par son audace, son intelligence et sa cruauté. Plus dure sera la chute comme on dit. On tient là un récit qui ne surprendra guère mais il fonctionne à merveille. La réalisation est nerveuse et offre un regard presque bienveillant sur son héros malfaisant. Le suspens est tenu jusqu’au bout et la fin est tout bonnement anthologique. On notera une violence et une certaine complaisance propres à ce cinéma libéré d’avant le code Hays qui restreindra la liberté de création au nom de la sauvegarde des bonnes mœurs. Il y a là en tout cas tous les ingrédients qui seront sublimés plus tard dans les films de mafia (du Scarface de Hawks au Scarface de De Palma en passant bien sûr par le Parrain).
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    591 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Compte tenu de son année de sortie et de sa nouveauté s’agissant d’un d’anti héros, il me semble que les 5 étoiles sont méritées. Au niveau mise en scène, le petit César n’atteint pas la perfection de quelque uns de ses suivants mais la prestation de Edward G Robinson compense ce défaut. A lui seul et pour cause, rarement un héros de film aura été si solitaire, il emplit l’écran dans chaque séquence qu’il occupe. Quel personnage et quel comportement terrible envers son ancien associé dont il arrive même à piétiner les choix de sa vie. Les acteurs sont tous excellent et tous ont des comportement ultra manichéens en dehors de Joe Massara. Ce film est un bel exemple, sans doute bien inutile hélas, qui montre un homme atteint des trois défauts qi engendrent tant de misères humaines : l’amour immodéréde l’argent, de la célèbrité et du pouvoir…Ces trois caractères revenant sans cesse à tour de rôle ce qui donne au film une forte composante psychologique. Composante qui fait de l’ombre à l’intérêt porté à la société de l’époque et au rôle de la police.
    Eselce
    Eselce

    1 392 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2018
    Encore un petit bijou du cinéma gangster américain. Little Caesar aura inspiré beaucoup de films du genre, notamment grace aux scènes et aux dialogues efficaces ainsi que la diction particulière (en VO) de son acteur principal Edward G. Robinson, parfait dans le rôle de Rico, une carrure, une voix, une diction, une gestuelle et surtout une gueule comme il n'y en a plus beaucoup au cinéma ! Idem concernant Flaherty côté policier. La sulfateuse était inévitable et la petite touche d'humour dans le final... Du génie pour l'époque et encore efficace aujourd'hui ! A voir !
    Dave le nantais
    Dave le nantais

    36 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2021
    Honnête film de gangsters et juste peinture sociale du début des années 30, magnifié par un Edward G Robinson habité. Malheureusement trahie par son âge avancé, la réalisation de Mervin Leroy n'atteint pas ici l'excellence du Scarface d'Howard Hawks, auquel on ne peut s'empêcher de penser.
    Estonius
    Estonius

    3 343 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    Contrairement à ce qui est reporté parfois, ce film n'est en rien le fondateur des films de gangsters parlants, puisque "Au seuil de l'enfer" d'Archie Mayo fut réalisé avant et lui est supérieur par son scénario et par sa réalisation. Ici l'histoire n'est pas inintéressante mais elle reste trop simpliste, trop schématique même si ça s'améliore dans la partie finale. Par ailleurs LeRoy a un certain mal à s'affranchir des tics du cinéma muet, ainsi certaines gestuelles sont exagérées et il y a même des "cartons". Un film globalement décevant malgré la prestation de Robinson.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    "Tel une météorite, il s'est élevé dans les hauteurs aussi vite qu'il en est redescendu". Un gangster devient rapidement chef de bande par sa bravoure et son autorité. Un film plutôt efficace par son rythme qui ressemble finalement à un résumé de la vie d'un gang des années 30. Il y a des acteurs qui ont le rôle dans la peau, c'est le cas de Robinson. Impressionnant.
    this is my movies
    this is my movies

    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Voici donc le film qui lança la vague des films Warner ayant trait au gangstérisme. Pourtant, il ne s'agit pas là du plus brillant ni du plus mythique mais il reste tout de même intéressant car il porte en lui toutes les figures du genre qui déclinera par la suite les ficelles et les ressorts de ce film. La mise en scène de M. Le Roy n'est pas la plus brillante de la décennie mais elle reste tout de même assez épatante et il arrive à trousser quelques jolies scènes. Le scénario est lui aussi assez sommaire, le film allant très vite avec une charpente très sèche, des événements précipités et une violence éclair qui jaillit quand on ne s'y attend pas. Ce récit de l'ascension d'un gangster reste assez impressionnante, le ton sonne juste et même si c'est parfois un peu figé, on ne s'y ennuie pas trop. Et puis il y a le point fort du film, l'acteur E. G. Robinson qui tient là un de ses meilleurs rôles et qui porte le film à bout de bras d'un bout à l'autre. Sa performance sidérante est un mélange de perversion, de vanité et de violence qui reste presque sans égal. Un film essentiel donc même si ce n'est pas le meilleur mais à voir absolument pour la performance de son acteur principal avec quelques scènes merveilleuses. D'autres critiques sur
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2015
    Pionnier du film de gangsters "Little Caesar" définit les codes du genre pour les années 1930. Mis en scène par Mervyn LeRoy qui avait adoré le livre dont le film s'inspire, on y suit l'ascension et la déchéance du gangster Rico Bandello.

    Tout ou presque apparaît ici, tous les codes de ce genre qui accouchera de films tels que "Scarface" sont présents, allant de l'ascension aussi fulgurante que la chute d'un gangster, les armes, les tenues vestimentaires (élégantes, le chapeau...), l'immigration, le rêve américain, le langage de la rue ou encore les techniques criminelles. LeRoy braque sa caméra sur le personnage de Rico sans le lâcher, personnage d'ailleurs fortement inspiré d'Al Capone.

    LeRoy dresse un portrait psychologique de Rico et met en scène un personnage instable, violent ou encore parano dont les relations avec la galerie de personnages gravitants autour de lui sont bien souvent difficiles. Il montre un homme qui a visé trop haut et trop vite et dont la chute n'en sera que plus violente. Il laisse toujours un minimum d'ambiguïté, que ce soit sur le côté immoral des gangsters ou les liens parfois pas clairs entre ce milieu et la politique.

    À travers une belle reconstitution, LeRoy sublime le décor urbain de son récit. Il met en place une atmosphère sombre, lourde et agressive, prenante de bout en bout. C'est rythmé, voire même nerveux et LeRoy, bénéficiant d'une belle photographie en noir et blanc, joue aussi avec le jeu d'ombres et de lumières. Mais c'est aussi très court, notamment dû à un budget minime, et LeRoy s'en sort admirablement pour poser les bases d'un genre sans en sacrifier la profondeur. Quant à Edward G. Robinson, il trouve là un rôle à la mesure de son talent et retranscrit toute la violence de son personnage. De plus il est bien épaulé par les autres acteurs et notamment Douglas Fairbanks.

    Sorti la même année que "Public Enemy", "Little Caesar" participa activement à poser et définir les bases du film de gangsters alors en vogue dans les années 1930. Porté par un époustouflant Robinson, LeRoy signe là un film nerveux, sombre, violent et puissant.
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Film séminal qui pose les bases du film de gangster (ascension et chute d’un caïd), où il s’agit de conjuguer nervosité du récit, tragédie classique et dimension documentaire. La mise en scène de Melvyn Leroy manque cependant de vigueur et le scénario est plombé par des dialogues démonstratifs. Deux travers qui seront gommés l’année suivante avec l’immense « Scarface » de Howard Hawks, premier chef d’œuvre du genre. Reste ici la primeur de la nouveauté (aujourd’hui éventée) et l’interprétation intense du jeune Edward G. Robinson, qui confère au récit une indéniable fébrilité.
    mac guffin
    mac guffin

    4 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2014
    Le film est d'une importance historique indéniable, dans sa construction de l'image du gangster et du schéma ascension/chute d'un personnage fort en gueule. (De Palma mettra 3h à raconter la même chose dans Scarface).
    Cela dit, Little Caesar a bien vieilli et la mise en scène, non exempte de scories techniques, est particulièrement statique. Reste surtout la prestation très moderne du grand Edward on.
    A voir pour son importance cinéphilique, et pour les amateurs des films Warner des années 30.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 octobre 2013
    Le film se regarde avec plaisir pourtant les gangsters présentés sont souvent ridicules et facilement victimes de nervous breakdown, sans doute le moyen à l'époque de mieux faire passer le genre dans l'opinion publique. E G Robinson assure une grosse présence, on remarque aussi Thomas E. Jackson dans un rôle de policier bien plus crédible mais pas assez présent à l'écran.
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2013
    Tout premier film à Hollywood à traiter le sujet du grand banditisme en prenant pour personnage principal un voyou en pleine ascension, Little Caesar nous livre la face cachée du rêve américain en prouvant que l’ambition d’un homme pouvait le mener aux sommets d’une organisation criminelle. Mervyn Le Roy s’inspire, malgré les réticences des studios Warner, du best é-seller éponyme de W.R. Burnett pour nous faire suivre le parcours de Rico, un personnage devenu une référence du genre, selon une mécanique, introduction dans le milieu, ascension, décadence, deviendra elle aussi récurrente dans le genre, et ce dès le Scarface d’Howard Hawks l’année suivante. L’interprétation d’Edward G. Robinson a certes lancé sa carrière mais l’a enfermé dans ce rôle de mafieux névrosé tandis que celle de Douglas Fairbanks est une nouvelle preuve de son charisme naturel.
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2013
    Un an seulement avant le célèbre "Scarface" d'Howard Hawks, "Little Caesar" narrait déjà l'ascension et la déchéance d'un mafieux. On retrouve ainsi une formule qui n'a pas pris une ride et que l'on retrouve encore actuellement dans les films de gangters. L'histoire aurait mérité d'être un peu plus développée dans un film d'une durée plus longue mais le budget ne l'a sans doute pas permis. Dans tous les cas, cela n'entache en rien la qualité des dialogues et la prestation incroyable d' Edward G. Robinson.
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