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loulou451
120 abonnés
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4,0
Publiée le 11 août 2010
Deux ans avant le "Scarface" de Hawks, Melvyn Leroy semait la petite graine des grands films de gangsters. Certes son "Petit César", trop court et trop haché pour véritablement aborder le thème, n'atteint pas toujours les sommets, mais offre à Edward G. Robinson un de ses plus beaux rôles et prouve qu'il demeure l'un des plus grands acteurs de tous les temps.
Une oeuvre qui rappelle Frankenstein sous de nombreux aspects : mythique, précurseur, ayant posé les bases du genre, mais également techniquement faiblard et timidement réalisé. Little Caesar s'en sort tout de même grâce à l'excellent E.G.Robinson.
"Little Caesar" fut l'un des premiers films de gangster et lança de par son succès au début des années 30 toute une vague de films du même genre. Ainsi, le film est intéressant du point vue historique mais parait parfois comme une esquisse du genre, puisque bon nombre de ses idées seront reprises en mieux dans énormément d'oeuvres sur la mafia (gangsters violent mais humain, ascension puis chute d'un caïd, etc.). Qui plus est, sa courte durée empêche de développer certains aspects du scénario. Toutefois, elle confère à l'ensemble un rythme rapide et met en avant uniquement le personnage du charismatique Edward G. Robinson, gangster ultra ambitieux. En somme, un film qui intéressera surtout les cinéphiles.
Contrairement à ce qui est reporté parfois, ce film n'est en rien le fondateur des films de gangsters parlants, puisque "Au seuil de l'enfer" d'Archie Mayo fut réalisé avant et lui est supérieur par son scénario et par sa réalisation. Ici l'histoire n'est pas inintéressante mais elle reste trop simpliste, trop schématique même si ça s'améliore dans la partie finale. Par ailleurs LeRoy a un certain mal à s'affranchir des tics du cinéma muet, ainsi certaines gestuelles sont exagérées et il y a même des "cartons". Un film globalement décevant malgré la prestation de Robinson.
Honnête film de gangsters et juste peinture sociale du début des années 30, magnifié par un Edward G Robinson habité. Malheureusement trahie par son âge avancé, la réalisation de Mervin Leroy n'atteint pas ici l'excellence du Scarface d'Howard Hawks, auquel on ne peut s'empêcher de penser.
Pionnier du film de gangsters "Little Caesar" définit les codes du genre pour les années 1930. Mis en scène par Mervyn LeRoy qui avait adoré le livre dont le film s'inspire, on y suit l'ascension et la déchéance du gangster Rico Bandello.
Tout ou presque apparaît ici, tous les codes de ce genre qui accouchera de films tels que "Scarface" sont présents, allant de l'ascension aussi fulgurante que la chute d'un gangster, les armes, les tenues vestimentaires (élégantes, le chapeau...), l'immigration, le rêve américain, le langage de la rue ou encore les techniques criminelles. LeRoy braque sa caméra sur le personnage de Rico sans le lâcher, personnage d'ailleurs fortement inspiré d'Al Capone.
LeRoy dresse un portrait psychologique de Rico et met en scène un personnage instable, violent ou encore parano dont les relations avec la galerie de personnages gravitants autour de lui sont bien souvent difficiles. Il montre un homme qui a visé trop haut et trop vite et dont la chute n'en sera que plus violente. Il laisse toujours un minimum d'ambiguïté, que ce soit sur le côté immoral des gangsters ou les liens parfois pas clairs entre ce milieu et la politique.
À travers une belle reconstitution, LeRoy sublime le décor urbain de son récit. Il met en place une atmosphère sombre, lourde et agressive, prenante de bout en bout. C'est rythmé, voire même nerveux et LeRoy, bénéficiant d'une belle photographie en noir et blanc, joue aussi avec le jeu d'ombres et de lumières. Mais c'est aussi très court, notamment dû à un budget minime, et LeRoy s'en sort admirablement pour poser les bases d'un genre sans en sacrifier la profondeur. Quant à Edward G. Robinson, il trouve là un rôle à la mesure de son talent et retranscrit toute la violence de son personnage. De plus il est bien épaulé par les autres acteurs et notamment Douglas Fairbanks.
Sorti la même année que "Public Enemy", "Little Caesar" participa activement à poser et définir les bases du film de gangsters alors en vogue dans les années 1930. Porté par un époustouflant Robinson, LeRoy signe là un film nerveux, sombre, violent et puissant.
Un grand classique du polar des années 30. L'ensemble est bien mis en scène par un Mervyn Le Roy inspiré et le scénario est solide, avec une psycholgie assez fouillé des personnages, partagés entre le coté totalement immoral des gangsters et néanmoins humains dans leurs relations amicales. On ne s'ennuie pas le moindre instant dans ce film très court (1h18) et qui révélait (déja) un immense acteur en la personne d'Edward G. Robinson, bien épaulé ici par un Douglas Fairbanks convaincant. Excellent.
Même si on peut reprocher au film sa durée trop courte qui ne permet pas de développer plus certains personnages, «Little Caesar» est un film de gangster remarquable que le temps n'a pas trop égratinié. Pour preuve, il a beaucoup mieux vieilli que «L'ennemi public» qui souffre d'un moralisme plombant (à cause de la censure !). Le scénario et les dialogues sont très bien écrits, ces derniers d'ailleurs ne manquent pas d'humour. Mais le principal intêret de regarder ce film aujourd'hui est l'interprétation du génialitisime Edward G. Robinson qui impose dès sa première apparition l'image d'un bandit très charismatique. Un excellent film.
Le film est d'une importance historique indéniable, dans sa construction de l'image du gangster et du schéma ascension/chute d'un personnage fort en gueule. (De Palma mettra 3h à raconter la même chose dans Scarface). Cela dit, Little Caesar a bien vieilli et la mise en scène, non exempte de scories techniques, est particulièrement statique. Reste surtout la prestation très moderne du grand Edward on. A voir pour son importance cinéphilique, et pour les amateurs des films Warner des années 30.
Little César retrace l'histoire de César Enrico Bandello, un truand sans attaches et aux grandes ambitions. Court et efficace, ce film est plaisant pour les cinéphiles mais selon moi, la préstation de Edward Robinson est trop pénible pour que le film soit réellement intéressant. En effet, pendant que Rico devient un Caïd, Edward continue à jouer comme si il était rester un truand de seconde zone et c'est bien dommage car on ne voit que lui.
Film de gangsters réalisé par Mervyn LeRoy en 1931, avec des gros durs qui roulent des mécaniques. Ce film brille surtout par l'excellente prestation d'Edward G. Robinson qui joue le rôle du Petit César, gangster ambitieux et cruel. "Le Petit César" rendit Edward G. Robinson très populaire auprès du public américain.