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    Le Petit César
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    26 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Le film a terriblement vieilli et les gangsters de l’époque font pâle figure à côté des spécimen actuels bien plus terrifiants. Ce qui gâte un peu le tout c’est le jeu outré de Robinson qui est loin d’atteindre le charisme de Gagney . Celui-ci grâce à son jeu instinctif a su conserver une modernité que ce film a définitivement perdue. Il s’agit du film le plus connu de Mervin Leroy alors que « Je suis un évadé » conçu seulement deux ans plus tard est une bien plus belle réussite que ce soit au niveau de l’esthétique ou du récit.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 octobre 2013
    Le film se regarde avec plaisir pourtant les gangsters présentés sont souvent ridicules et facilement victimes de nervous breakdown, sans doute le moyen à l'époque de mieux faire passer le genre dans l'opinion publique. E G Robinson assure une grosse présence, on remarque aussi Thomas E. Jackson dans un rôle de policier bien plus crédible mais pas assez présent à l'écran.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2011
    Le film est un classique du film de gangster dans le sens où la trame classique de l'ascension et la déchéance d'un mafieux sera repris, on pense à Scarface ou Casino. Edward G Robinson est très bon dans ce rôle même si parfois c'est un peu poussé à la caricature. Mais l'ensemble est solide grâce à l'intrigue et puis Douglas Fairbanks Jr est convaincant.
    yannick R.
    yannick R.

    106 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2012
    Un classique du polar des années 30 avec un superbe acteur en la personne d'Edward G. Robinson, bien épaulé ici par un Douglas Fairbanks convaincant. Excellent.
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2010
    Film « de gangster », comme on disait à l’époque, et l’un des premiers du genre, Little Caesar conte l’ascension aussi irrésistible qu’incompréhensible d’un minable voyou qui devient un chef de la pègre, puis son inévitable et beaucoup plus compréhensible chute… Mervyn LeRoy a déjà été plus inspiré et Edward G. Robinson mieux dirigé : semblant livré à lui-même, il en fait souvent trop et le film tombe parfois dans la caricature. Quant à la mise en scène, elle est juste moyenne… À voir cependant pour sa valeur historique.
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Film séminal qui pose les bases du film de gangster (ascension et chute d’un caïd), où il s’agit de conjuguer nervosité du récit, tragédie classique et dimension documentaire. La mise en scène de Melvyn Leroy manque cependant de vigueur et le scénario est plombé par des dialogues démonstratifs. Deux travers qui seront gommés l’année suivante avec l’immense « Scarface » de Howard Hawks, premier chef d’œuvre du genre. Reste ici la primeur de la nouveauté (aujourd’hui éventée) et l’interprétation intense du jeune Edward G. Robinson, qui confère au récit une indéniable fébrilité.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 149 abonnés 5 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    "Tel une météorite, il s'est élevé dans les hauteurs aussi vite qu'il en est redescendu". Un gangster devient rapidement chef de bande par sa bravoure et son autorité. Un film plutôt efficace par son rythme qui ressemble finalement à un résumé de la vie d'un gang des années 30. Il y a des acteurs qui ont le rôle dans la peau, c'est le cas de Robinson. Impressionnant.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Edward G Robinson insuffle tout son charisme et sa hargne pour portraire ce malfrat, pur produit de la Grande Dépression avide d'une réussite individuelle au sein d'un effondrement national. Modèle du film de gangsters où trahisons, règlements de compte et activités criminelles se mêlent dans une atmosphère amorale, interlope, nocive, la tragédie se noue en contre-point de la trajectoire de l'ami sauvé par une double passion. Légèrement désuet mais fort bien troussé!
    Eselce
    Eselce

    1 392 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 février 2018
    Encore un petit bijou du cinéma gangster américain. Little Caesar aura inspiré beaucoup de films du genre, notamment grace aux scènes et aux dialogues efficaces ainsi que la diction particulière (en VO) de son acteur principal Edward G. Robinson, parfait dans le rôle de Rico, une carrure, une voix, une diction, une gestuelle et surtout une gueule comme il n'y en a plus beaucoup au cinéma ! Idem concernant Flaherty côté policier. La sulfateuse était inévitable et la petite touche d'humour dans le final... Du génie pour l'époque et encore efficace aujourd'hui ! A voir !
    this is my movies
    this is my movies

    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Voici donc le film qui lança la vague des films Warner ayant trait au gangstérisme. Pourtant, il ne s'agit pas là du plus brillant ni du plus mythique mais il reste tout de même intéressant car il porte en lui toutes les figures du genre qui déclinera par la suite les ficelles et les ressorts de ce film. La mise en scène de M. Le Roy n'est pas la plus brillante de la décennie mais elle reste tout de même assez épatante et il arrive à trousser quelques jolies scènes. Le scénario est lui aussi assez sommaire, le film allant très vite avec une charpente très sèche, des événements précipités et une violence éclair qui jaillit quand on ne s'y attend pas. Ce récit de l'ascension d'un gangster reste assez impressionnante, le ton sonne juste et même si c'est parfois un peu figé, on ne s'y ennuie pas trop. Et puis il y a le point fort du film, l'acteur E. G. Robinson qui tient là un de ses meilleurs rôles et qui porte le film à bout de bras d'un bout à l'autre. Sa performance sidérante est un mélange de perversion, de vanité et de violence qui reste presque sans égal. Un film essentiel donc même si ce n'est pas le meilleur mais à voir absolument pour la performance de son acteur principal avec quelques scènes merveilleuses. D'autres critiques sur
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    591 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    Compte tenu de son année de sortie et de sa nouveauté s’agissant d’un d’anti héros, il me semble que les 5 étoiles sont méritées. Au niveau mise en scène, le petit César n’atteint pas la perfection de quelque uns de ses suivants mais la prestation de Edward G Robinson compense ce défaut. A lui seul et pour cause, rarement un héros de film aura été si solitaire, il emplit l’écran dans chaque séquence qu’il occupe. Quel personnage et quel comportement terrible envers son ancien associé dont il arrive même à piétiner les choix de sa vie. Les acteurs sont tous excellent et tous ont des comportement ultra manichéens en dehors de Joe Massara. Ce film est un bel exemple, sans doute bien inutile hélas, qui montre un homme atteint des trois défauts qi engendrent tant de misères humaines : l’amour immodéréde l’argent, de la célèbrité et du pouvoir…Ces trois caractères revenant sans cesse à tour de rôle ce qui donne au film une forte composante psychologique. Composante qui fait de l’ombre à l’intérêt porté à la société de l’époque et au rôle de la police.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2020
    Le noir pré-code.
    En voilà un polar qui fait du bien ! L’histoire est aujourd’hui un classique, c’est celle de la petite frappe qui veut gagner en pouvoir et en richesse. Il gravit les échelons et s’impose par son audace, son intelligence et sa cruauté. Plus dure sera la chute comme on dit. On tient là un récit qui ne surprendra guère mais il fonctionne à merveille. La réalisation est nerveuse et offre un regard presque bienveillant sur son héros malfaisant. Le suspens est tenu jusqu’au bout et la fin est tout bonnement anthologique. On notera une violence et une certaine complaisance propres à ce cinéma libéré d’avant le code Hays qui restreindra la liberté de création au nom de la sauvegarde des bonnes mœurs. Il y a là en tout cas tous les ingrédients qui seront sublimés plus tard dans les films de mafia (du Scarface de Hawks au Scarface de De Palma en passant bien sûr par le Parrain).
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2013
    Tout premier film à Hollywood à traiter le sujet du grand banditisme en prenant pour personnage principal un voyou en pleine ascension, Little Caesar nous livre la face cachée du rêve américain en prouvant que l’ambition d’un homme pouvait le mener aux sommets d’une organisation criminelle. Mervyn Le Roy s’inspire, malgré les réticences des studios Warner, du best é-seller éponyme de W.R. Burnett pour nous faire suivre le parcours de Rico, un personnage devenu une référence du genre, selon une mécanique, introduction dans le milieu, ascension, décadence, deviendra elle aussi récurrente dans le genre, et ce dès le Scarface d’Howard Hawks l’année suivante. L’interprétation d’Edward G. Robinson a certes lancé sa carrière mais l’a enfermé dans ce rôle de mafieux névrosé tandis que celle de Douglas Fairbanks est une nouvelle preuve de son charisme naturel.
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2013
    Un an seulement avant le célèbre "Scarface" d'Howard Hawks, "Little Caesar" narrait déjà l'ascension et la déchéance d'un mafieux. On retrouve ainsi une formule qui n'a pas pris une ride et que l'on retrouve encore actuellement dans les films de gangters. L'histoire aurait mérité d'être un peu plus développée dans un film d'une durée plus longue mais le budget ne l'a sans doute pas permis. Dans tous les cas, cela n'entache en rien la qualité des dialogues et la prestation incroyable d' Edward G. Robinson.
    Yohan Marques
    Yohan Marques

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2012
    ‎1931 : 2 ans aprés le grand krach boursier, l'économie américaine est exangue, le chomage endémique et la misère se généralise... dans ce contexte, les grands studios d'Hollywood ne sont pas exemptés d'une certaine rigueur budgétaire. C'est dans ce contexte et avec un budget microscopique que Mervyn LeRoy va réaliser le film précurseur de tous les films de gangsters, inaugurant un genre trés en vogue durant toutes les années 30, et qui perdurera bien au-delà et jusqu'à aujourd'hui. Or, jamais la naissance d'un genre cinématographique n'aura eu de telles résonnances avec le contexte historique dans lequel il prend pied... L'amérique doute, l'Amérique a peur, l'Amérique n'a plus confiance dans son système économique et l'incarnation de ce malaise, c'est Little Caesar, caïd des caïds, une bête enragée et impitoyable, un véritable pétage de plombs sur pattes (cf : le "Scarface" de De Palma) ivre de pouvoir et de reconnaissance. Un personnage qui croit gérer son destin mais qui, dans sa mégalomanie, finira emporté par sa soif de pouvoir. Le dernier tiers du film laisse par ailleurs entrevoir une certaine ambivalence sexuelle du personnage, une homosexualité refoulée qui semble expliquer beaucoup de choses du comportement du personnage, interprété par un Edward G. Robinson magistral. Par son faible budget, sa durée minimale (75mns), l'audace de ses sous-entendus, "Le Petit César" s'inscrit tres nettement, poussé par les contraintes de la crise, dans la tradition naissante de la série B, véritable microscope de la société américaine à un moment donné de sonn histoire.
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