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Mr. Renton
138 abonnés
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5,0
Publiée le 21 janvier 2018
Difficile de trouver meilleur blockbuster après le raz de marée cinématographique que Cameron lâche sur la planète en 1991. A moins d'aller chercher du côté de Nolan. Révolutionnaire, Terminator 2 l'est clairement et sur tout les points. Un pur chef d'oeuvre qui se bonifie au fil des visionnage, qui a su marquer au fer rouge son industrie et qui continue encore aujourd'hui de marquer les personnes qui ont la chance de le découvrir.
Culte. Action, scénario, musique, tout est parfait ! La première fois que je l'ai vu, je me demandais par quelle pirouette dans le scénario Cameron allais arriver à faire gagner Scharwzi contre le T1000 ... Qu'elle chance on les gens qui ne l'ont pas encore vu ! Édit revu pour la trentième fois : j’upgrade la note à 6 étoiles, chef d’œuvre du centenaire.
Il aura fallu plus de six ans à James Cameroun pour recueillir le budget le plus élevé jamais utilisé dans l'industrie cinématographique d’époque afin d’élaborer une suite d’envergure au cultissime Terminator. Sorti en 1991, il se déroule dix ans après le premier volet avec un John Connor en préadolescent rebelle qui tente d'échapper à un nouveau robot envoyé du futur tandis qu'un autre le cherche afin de le protéger. Il est interprété par Edward Furlong, qui signe son premier rôle au cinéma avant des films comme Simetierre 2 et Brainscan. Le film commence fort avec l'apparition de Schwarzenegger accompagné quelques éclairs, son entrée dans un bar assez douteux, sa bagarre contre les caïds et sa sortie badass armé d’un fusil et vêtu en cuir prêt à prendre la route sur la moto d'un des types. Le remix de la chanson « Bad To The Bone » de George Thorogood, déjà utilisée dans Junior le Terrible l’année précédente, offre d’emblée une ambiance très rock à la narration. Bien mieux rythmé que son prédécesseur, le film oppose le T-800 d'Arnold Schwarzenegger au redoutable T-1000 incarné par le charismatique Robert Patrick (qui n'aura pas fait grand-chose d'autre à part son petit rôle de Die Hard 2, son caméo dans Last Action Hero et Wayne's World, jusqu'à son rôle de méchant qui aura bien ruiné sa carrière dans l’adaptation du jeu vidéo Double Dragon).
Une surprise de taille apparaît au bout de quelques minutes de film : alors que les deux robots approchent le petit John au même moment, on se rend compte que spoiler: ce n'est pas Schwarzenegger qui en veut au jeune garçon, mais bel et bien le T-1000 qui avait trompé tout le monde avec son uniforme de policier malgré un comportement parfois un peu douteux (le fait qu'il dise aux adoptants de John qu'il ne faut pas faire attention à l'autre personne, son allure assez rigide et sa façon de pousser certaines personnes, à côté d'un Schwarzy certes musclé mais pas très menaçant) . Ce switch scénaristique entraîne des courses poursuites épiques à pied (sa vitesse étant très élevée), au volant d'une citerne d'un camion et en hélicoptère, ainsi qu'un lien paternel très intéressant entre John et le T-800, qui exécute ses ordres tout en apprenant à comprendre voire à ressentir le comportement humain. Quatre ans après RoboCop, le traitement de l’humanisation de l’androïde passe par le ressenti des sentiments avec des larmes qui coulent, mais aussi par une utilisation comique du langage de l’époque avec des citations cultes comme « hasta la vista baby », « no problemo » et « tape là ! ».
Là où le visage à demi ravagé du Terminator de base a pu être inspiré par celui de Double Face, les pouvoirs du T-1000 font quant à eux clairement écho à un autre ennemi de Batman, le redoutable Gueule d'Argile. Prouesse technique impressionnante utilisant à la fois la technique du morphing et de l’animation en trois dimensions, le T-1000 peut en effet se glisser n'importe où sous forme liquide, prendre l'apparence d'une personne et, à la manière de la mutante Mystique dans l'univers X-Men, imiter la personne après être rentré en contact avec elle. Il peut également modeler ses mains pour les utiliser comme des armes blanches métalliques, résister à de puissantes explosions et se reconstituer comme le feraient Cell ou Boubou dans Dragon Ball Z. A contrario, là où le Terminator a pu inspirer Kano de Mortal Kombat, la Sarah Connor de Terminator 2 semble clairement avoir inspiré Sonya Blade du même jeu vidéo avec sa casquette, ses cheveux longs attachés, son débardeur, ses armes et sa dégaine bien plus agressive que dans le premier film.
Ayant été internée pour cause de folie en ayant parlé des robots du futur, elle n'a cessé de s'entraîner, a fortement gagné en charisme et se voit dotée d'un rôle beaucoup plus important en suivant partout John et le T-800 à partir de la moitié du film. Le scénario est également enrichi par la recherche du futur cher de Skynet afin d’empêcher l’anéantissement de l’humanité par le fameux jugement dernier prévu en 1997, notamment avec spoiler: la conviction qui l’emporte sur la force grâce aux restes du Terminator de 1984 . Les scènes d’action sont sublimées par un combat final absolument épique pendant lequel le T-1000 rappelle encore fortement Gueule d’Argile spoiler: en revêtant toutes les apparences qu’il a pu imiter avant de succomber dans l’acier en fusion . On s'attache réellement au T-800 spoiler: et c'est avec tristesse qu'on le voit descendre dans les flammes afin que les pièces qui le composent disparaissent avec lui . Avec des personnages principaux charismatiques et très bien joués, une réalisation de très grande qualité, un scénario extrêmement riche et un rythme fortement soutenu, Terminator 2 s'impose comme un des meilleurs films de science-fiction de tous les temps et aura grandement marqué le début des années 1990 (une salle d'arcade est même présente au début du film) ainsi que la carrière d’Arnold Schwarzenegger !
Un formidable film d'action aux effets spéciaux hallucinants. Robert Patrick va à merveille dans le rôle du T-1000, et Schwarzenegger est une fois de plus très bon en Terminator. Le scénario s'approfondit davantage que le premier. Bref un grand film de science-fiction.
J'ai vu le premier Terminator il y a quelque temps déjà, qui ne m'avait pas particulier marqué malgré des qualités évidentes. Je trouve que l'histoire ne va pas au bout des choses et le déroulement reste assez sage. Mais là, le deuxième opus libère complètement le potentiel scénaristique de la franchise. Terminator 2, c'est le premier en plus rythmé, plus intense, plus profond et plus burné. Tout d'abord je précise que j'ai vu la version longue, qui rajoute principalement des scènes d'exposition ou des scènes approfondissant la psychologie des protagonistes. Mon avis n'est donc pas basé sur ce que montre la version cinéma. J'ai trouvé le personnage de Sarah Connor beaucoup plus intéressant que dans le premier grâce à la relation complexe qu'elle entretient avec son fils John. On sent quelle l'aime profondément, et la voir impuissante à l’hôpital au début du film est assez déchirant. John est quand à lui est une sacrée tête de con, parfaitement interprétée par Edward Furlong. Pourtant, il laisse peu à peu son côté provocateur et devient réellement attachant. La relation qu'il développe avec son père de substitution est également intéressante, elle fait un beau pied de nez au premier épisode et amène quelques moments drôles. Les personnages sont un des points forts du film. Je n'ai pas gardé énormément de souvenirs des scènes d'action du premier, je me souviens vaguement du bar, du commissariat et bien sûr de la fin, mais sans plus. En revanche, je risque de garder les courses-poursuites longtemps en mémoire ! Évidemment le budget n'est pas le même (6 millions contre 102 millions, ce n'est même pas comparable), mais honnêtement, c'est grandiose. On voit tout de suite que ces scènes ont été réfléchies, cela se voit en terme de montage et de rythme, mais aussi en terme d'évolution de la scène (par exemple, le T-1000 qui commence à suivre John à pied pour finir par voler un camion et le poursuivre dans le canal). La musique contribue beaucoup aux scènes grâce à ses sonorités lourdes données par les cuivres. Terminator 2 est toujours à la page aujourd'hui en terme de mise en scène et de divertissement, alors en 1991 cela devait être sacrément quelque chose !
Et si le futur recommençait ? Et si l’on pouvait effacer l’avenir pour créer un monde meilleur ? Ce sont les questions sur lesquelles revient « Terminator : Le Jugement Dernier », six ans après un premier volet qui connaît un succès inattendu pour devenir un total film culte.
Assoiffé d’une ambiance noire, futuriste mais aussi rétro, cette suite se penche sur le destin de John Connor, alors enfant, pourchassé par un robot dernier cri envoyé du futur pour le tuer avant qu’il ne devienne le chef de la résistance humaine, dans un futur proche où les machines envahissent le monde. Aidé par des compagnons de bons alois dont un Schwarzy surbadassoné et une maman teigneuse, le jeune homme va alors en apprendre sur lui même, tandis qu’un scientifique met au point une machine qui va changer la face du monde.
Et la vache ! Quelle claque ! Moi qui me lançait sans espérance particulière dans le film, n’ayant pas été si sensible au premier opus. Ici, ce dernier se retrouve décuplé, traité de manière redoublée et surtout revu dans sa quasi totalité. « Terminator : Le Jugement Dernier » instaure immédiatement une ambiance noirâtre et énigmatique, devient captivant dès sa première seconde face à cette autoroute et cette incroyable musique. Et dans ce visage ténébreux, valorisé par une réalisation extraordinaire, se déniche un scénario miraculeusement cohérent, aidé par un sublime casting et une richesse narrative foisonnante. Passant par une asile, des affrontements titanesques, et autres effets spéciaux remarquables pour un concept des plus audacieux.
Car ici, place à l’action, et des scènes d’actions débordantes de maitrises et de créativités au service d’une identité visuelle propre, et d’une intrigue littéralement chavirée par les rebondissements intensifs entre décès imprévisibles de certains personnages, final magnifique et tires à l’arme lourde magnifiquement calibrés. James Cameron nous emmène dans tous les environnements possibles, dessine avec un talent indéniable des courses poursuites haletantes et un sens de la mise en scène hors du commun, passant de la tension à la pure émotion.
Et sans compter la richesse de son scénario, le film se retrouve d’avantage mis en valeur par un Schwarzenegger au top de sa forme, tenant ses fusils à pompes comme un Dieu et renouvelant totalement son personnage en laissant paraître une belle part de nostalgie.
Une jouissance poussée à l’extrême, une course contre la montre palpitante et terriblement captivante. Pas de destin, mais l’un des plus grands des retours.
Voila un film bien plus correct que le 1er opus, celui-ci au moins est encore dans l'air du temps et devait disposer de bien plus de budget, on sent qu'ils l'ont plus soignés que le 1er qui était fait à l'arrache j'ai trouvé. Bref une suite bien plus convaincante que son prédécesseur ! 3,5/5
Encore meilleur que le premier. Plus spectaculaire, des effets spéciaux épatants, mais des scènes d'actions deux fois meilleur que le premier opus de Terminator. Comme toujours, une mise en scène impeccable, des acteur prenant leurs rôles aux sérieux. Un Schwarzenegger au top, de nouveaux personnages. Un scénario original pour un deuxième opus, très bien. Humour, action, tristesse, tous les ingrédients sont réunis. Un excellent film de James Cameron. 4,5/5
Le meilleur de la série. Arnold est plus que jamais le terminator, il joue parfaitement bien, les mimiques, la posture. Edward est incroyable aussi dans le rôle de John Connor enfant, incroyable la relation qu'il a avec son "père" terminator. Linda Hamilton, parfaite ! Robert Patrick, affreux tellement qu'il est glacial. La fin me fera toujours pleurer, bravo !
Le premier avait déjà ouvert les portes d’Hollywood à Cameron mais sept ans plus tard, après Aliens et Abyss, le kid à la barre du navrant Piranha 2 est devenu un ponte. En se retournant sur ses débuts, l’homme est touché dans son orgueil ; il veut remettre les pendules à l’heure. Alors il fait jouer ses nouveaux contacts, et se dote : d’un budget faramineux, de la crème des effets spéciaux – qui donnent enfin sa chance au T-1000, merveille de métal liquide meurtrier trop couteux en 84, de Guns alors en pleine bourre, du crédit acquis par Schwarzy, d’un Edward Furlong prometteur (encore qu’on ne le voit plus beaucoup dernièrement), en bref d’une ambition décuplée, démesurée, et qui s’en donne largement les moyens. Force est d’avouer que l’investissement paie puisque plus de vingt ans plus tard, l’effet reste encore très correct. Moins inventive mais mille fois plus riche, moins impulsive mais tellement mieux réalisée, cette suite enterre son prédécesseur et fait définitivement entrer son metteur en scène dans le clan des grands bankables. C’était jour de pêche géante pour James, et le succès depuis ne s’est jamais démenti. L’inspiration par contre, c’est une autre histoire. Peut-être nous la racontera-t-il un jour.
"Terminator II" est chef-d'œuvre, encore supérieur à "Terminator I" et très au-dessus de l'assez quelconque "Terminator III" (qui d'ailleurs n'est pas de J. Cameron, mais de J. Mostow). Le caractère exceptionnel du film me semble résulter surtout du génie que Cameron y déploie comme coscénariste ; mais jouent aussi la qualité des acteurs (A. Schwarznegger, en sus de ses muscles, a beaucoup d'intelligence et d'humour), et l'efficacité de la réalisation (Cameron sait très bien tourner des films d'action, avec des effets spéciaux bien maîtrisés).
Le scénario se prête à de multiples niveaux de lecture. Je signale un livre très éclairant, intitulé "La psychanalyse, la littérature, le cinéma et vous" où l'auteur (Jacques Batail) consacre plusieurs chapitres à "Terminator", avec le décryptage biblique, l'interprétation psychanalytique basée sur le mythe du héros et le mythe du sauveur d'Otto Rank, une esquisse de psychanalyse de Cameron lui-même... J'ai mieux compris pourquoi le film est fascinant !
Cette suite s'avère en effet être bien meilleure que le premier opus, notamment grâce au scénario mieux écrit et à certaines scènes qui sont vraiment maîtrisées de bout en bout! Terminator 2 a donc marqué d'une empreinte indélébile le genre du film d'action, mais aussi le 7ème art! A voir absolument!
Les défauts du premiers ont été largement réduit dans ce film qui surpasse largement l'original. Le rythme y est beaucoup plus soutenu, et le ton beaucoup plus léger, ce qui rend le tout très fun. Ce n’était pourtant pas gagné car le fait de faire du T-800 un personnage spoiler: gentil était risqué, mais au final une grande réussite.
Je regarde pas énormément de films de science-fiction pure, car j'ai la facheuse tendance à pressentir la "solution" finale. Et bien ce film m'a simplement bluffé. Et en plus de ça il est trop bien. J'y ai mis un 4.5/5. Je l'ai vu une fois, le regarder une 2eme ferait baisser sa note certes. Mais regarder un film pareille 2 fois, c'est pas vraiment approprié pour moi... Même de ma part il surpasse le 1 que je n'ai pas vraiment accroché.