Avis : Terminator 2 : le Jugement Dernier - Page 4

Réussir à faire une suite à un de ses propres chefs-d’œuvre : la tache se révélait une véritable gageure pour James Cameron. Au lieu de faire un simple remake du premier, il décide de développer de manière plus approfondie l'univers et les personnages de cette mythologie, tout en révolutionnant complètement le cinéma à effets spéciaux.
Effectivement, ces derniers relevaient complètement du jamais-vu à l'époque (l'autre pièce maîtresse, Jurassic Park, ne sortira que 2 ans plus tard et le clip Black or white de Michael Jackson sera diffusé deux mois après la sortie américaine du film de Cameron) et sont toujours aussi efficaces 25 ans après (même si la séquence du rêve laisse deviner l'utilisation de maquettes). Grâce à ceux-ci, le personnage du T-1000 se révèle être encore plus redoutable que le T-800 de 1984 au point de sembler indestructible. Un méchant encore plus dur à tuer entraîne donc des séquences d'action encore plus spectaculaires.
Mais, contrairement à beaucoup de blockbusters, le gigantisme des scènes d'action n'empêche pas James Cameron de développer son scénario. En effet, il nous offre une réflexion sur ce qu'est l'humanité : sur la manière dont son désir d'aller toujours plus loin peut l'amener à son auto-destruction mais aussi sur les sentiments qui la caractérise.
Ce dernier point est en partie dû à la présence cette fois dans le rôle du protecteur du T-800. Le changement de rôle du personnage d'Arnold Schwarzenegger est une véritable idée de génie de la part de Cameron. Ainsi, ce choix, peut-être un peu contraint par des raisons économiques (depuis le premier, Schwazenegger était devenu une véritable star et commençait en parallèle une carrière politique), permet à James Cameron d'éviter la redite et de rendre l'affrontement avec le T-1000 encore plus fort. L'effet de redite est aussi supprimé par le fait que le cinéaste ait eu l'intelligence de changer la cible du méchant (cette fois, c'est John et non Sarah Connor qui doit être éliminer) et de faire évoluer le personnages de Sarah Connor d'un film à l'autre. En effet, la petite serveuse banale à la vie privée bancale est devenue une véritable guerrière (évolution que la présence d'une arme lors de la dernière séquence du premier film laissait supposer) qui est désormais prise pour une folle par le reste de l'humanité. Ce changement psychologique est parfaitement crédible suite aux événements survenus dans le premier film. En outre, Cameron transforme en milieu de film les enjeux de l'histoire : il faut désormais essayer d'éviter la Guerre du Jugement dernier, ce qui permet d'introduire de nouveaux personnages (Dyson et sa famille) et d'offrir à Cameron une morale plus optimiste que celle de l'original.
Il serait également injuste de ne pas signaler la réussite de l'interprétation, ce qui était déjà le cas pour le premier épisode. Schwarzenegger est toujours aussi parfait dans son rôle de cyborg; Linda Hamilton est aussi réaliste en mère désespérée enfermée dans un asile qu'en guerrière redoutable; Edward Furlong est excellent dans le rôle du futur sauveur de l'humanité (même si le choix d'un acteur de 13 ans, et qui a les attitudes d'un enfant de cet âge, est assez incompréhensible pour incarner un personnage sensé avoir aux alentour de 9 ans ???) et Robert Patrick, dans le rôle de sa vie, incarne à la perfection un robot indestructible.
Enfin, la musique de Brad Fiedel est toujours aussi forte que sur le premier film. Il a l'intelligence de conserver les principaux thèmes du premier (ce que ne fera pas par exemple le troisième épisode) et de les mêler à d'autres morceaux très réussis en particulier le thème du T-1000 dont l'aspect strident renforce la force et la rapidité du personnage.
Ainsi, à l'exception de l'étrange problème temporel concernant l'âge de John Connor, Terminator 2 : Le Jugement dernier est un film sans défaut, d'une efficacité redoutable, aux effets spéciaux extraordinaires et à l'intelligence rare pour un film d'action. Un chef-d'oeuvre faisant suite à un autre chef-d'oeuvre : Cameron prouve définitivement qu'il est un génie du septième art.

On dit toujours que les suites n'atteignent et ne dépassent jamais l'original. T2 donne tort à tout le monde. James Cameron reprend la même thématique que le 1er film mais en allant plus loin dans les effets spéciaux, dans l'animation, dans les idées. Cette fois, on suit la traque d'un nouveau terminator qui cherchera à éliminer John Connor adolescent qui sera aidé par un autre terminator pour sauver sa vie.
Je ne sais pas comment qualifier ce film... je pense qu'il s'agit tout simplement de mon film préféré... une claque monumental qui arrive même à résister au temps qui passe niveau effets spéciaux... c'est dire le potentiel et la réussite de James Cameron au manette.
Bref : inégalable !

Cultissime!!Ce 2ème volet est tout simplement énorme.Bien sur,il marque une nette rupture avec le premier en terme de scènes d'actions et de budget(20x plus!!).Au niveau des effets spéciaux,c'est tout simplement remarquable,meme encore aujourd'hui.Rebelote en ce qui concerne l'histoire,sauf que Schwarzy est désormais un cyborg gentil et fait face à un T-1000 plus perfectionné que lui.Duel anthologique,qui prend toute son ampleur dans la dernière demi-heure ahurissante.James Cameron demeure le maitre incontesté du genre.Il est d'ailleurs plus convaincant dans l'action que dans les scènes intimistes.Je le places tout de meme un peu en dessous du 1er Terminator,car un peu bourrin et ayant perdu le coté mystérieux.Mais bon,on a de nombreuses trouvailles en face.Chaque gunfight,assaut,poursuite...est d'une jouissance rare.Encore!!

Pas besoin de beaucoup de mots pour qualifier ce film, c'est culte, action et science-fiction à l'état pur, du James Cameron au sommet de son art. Terminator 2 est un chef d'oeuvre de science fiction. Schwarzenegger y interprète ici son meilleur rôle dans la saga, il est effrayant et touchant en Terminator protecteur. Les autres acteurs, ils sont excellents, surtout Robert Patrick, dans le rôle du T-1000.. Quand au reste du film, une mise en scène de main de maître signée James Cameron, une excellente musique et un final époustouflant. De loin mon préféré de la saga, en tout cas, c'est surtout par celui-ci que j'ai été conquit ! A posséder dans sa vidéothèque.

Le meilleur Terminator sans conteste. Cameron nous montre ici toute l'avancée des technologies aux services du cinéma, et on est au début des années 90. Tellement culte que ça a suffit à faire la carrière de Linda Hamilton et Ed Furlong, tandis que Schwarzy a obtenu là son meilleur rôle, malgré le peu de paroles (peut être grâce à ce peu de paroles aussi), celui qui l'a définitivement lancé à Hollywood.
Déjà le scénario : renversant, spoiler: le méchant du 1 devient gentil
, on pense avoir un allié de poids, débarque un robot encore plus balaise, bénéficiant d'un traitement de l'image magnifique et un style qui laisse pantois. Sur fond de jugement dernier, de poursuites, de bastons et d'action, tout est bon, sans le côté péjoratif du blockbuster (même si ça en demeure un). Le jeu des acteurs peut étonner, dans le sens où il n'y a rien d'exceptionnel, certains diront même qu'il est plutôt nul, mais je le trouve plutôt juste pour ce registre. Cela reste du grand spectacle, du divertissement avec le bon pop corn. Avouons qu'entre ça et un Van Damme le choix ne se fait même pas, quant au dernier film français d'action qui fait autant d'effet que T2 j'en vois pas.
J'aime bien insister sur la musique et là je ne vais pas m'en priver. Qui ne connait pas le thème de Terminator ? De plus, on associe l'idée de jugement dernier à cette musique, comme on associe la boxe au thème de Rocky, faut le faire. Elle colle superbement aux situations.
Rien à redire sur la réalisation, pas trop de longueurs, rien d'incompréhensible (ça serait un comble avec Gouvernator), un montage au poil. Tout ce qu'on peut reprocher à ce film c'est de ne pas aller plus en avant sur la réflexion portant sur les asiles, la fin du monde, la rédemption, le bien et le mal... ça s'y prêtait pourtant, peut être qu'Arnold n'aurait pas joué ne comprenant pas le scénario alors, et là ça aurait vraiment été dommage tant il EST Terminator.

Alors que la premier Terminator se classe maintenant comme référence culte du cinéma de Science-fiction, ce deuxième opus, signé le même James Cameron, surpasse son grand frère de par une maîtrise totale d’un concept tout autant spectaculaire qu’intriguant. En somme, si Arnold Schwarzenegger était impressionnant en machine à tuer en 1984, il l’est encore plus dans la costume de cette nouvelle variante de son personnage métallique. Non pas venu pour tuer mais pour protéger, la machine, Sarah Conner et son fils, John, doivent faire face à un nouvel ennemi tout en combattant le cours de l’histoire et entreprenant d’éviter l’apocalypse annoncé. Captivant, culte, spectaculaire, un film fascinant découvert dans mon enfance, qui lui, contrairement à l’opus premier, n’a pas pris la moindre ride, à quelques exceptions près. Tout aussi violent, tout aussi mécanique, voilà une suite meilleure encore, un fait particulièrement rare.

Une petite dizaine d’année après avoir asséné le premier coup de massue, James Cameron revient en entraînant avec lui les mêmes trublions, tous plus matures et surtout aux looks moins kitsch. Le jugement dernier n’aura plus d’équivalent par la suite tant la maîtrise technique et scénaristique de Cameron est indiscutable. Au travers d’un tournage difficile, le cinéaste de génie enchaîne les scènes monumentales de poursuites, de fusillades et d’explosions. Pour parler franchement, nulles scènes d’action post Terminator 2 ne m’aura plus jamais réellement impressionnée. Encore tout jeune, assis devant mon poste, ébahis par ce camion fou dans les canaux artificiels de L.A., cette poursuite entre un hélicoptère et le fourgon de police, une monstruosité de cinéma qui aujourd’hui encore, impressionne littéralement. Mais tout ça est agrémenté d’avantage encore par le charisme des acteurs, d’un Robert Patrick au sommet de sa carrière d’acteur, impressionnant face à un Schwarzenegger faisant facilement deux fois son poids.

L’esthétisme initié par Cameron sur le premier film est similaire ici, les tons bleutés prédominants, les lumières froides étant omniprésente. Par ailleurs, la bande sonore n’est qu’une évolution maîtrisée de celle de 1984, électronique mais ici plus naturelle. Le rythme, tout aussi maîtrisé que jadis, est à nouveau l’un des clefs du succès pour l’œuvre de Cameron. Entre monumentales confrontations, le cinéaste se pose gentiment pour documenté son propos, là encore donnant lieu à de cultes séance de mise à niveau, comme lorsque le Terminator expose son avant bras à son futur créateur. Mais Terminator 2 n’est pas qu’une formidable interprétation de la star austro-américaine, mais une formidable démonstration de la part d’une certaine Linda Hamilton, plus cinglante que précédemment, sans revenir sur Robert Patrick et son interprétation culte du t1000. En passant, James Cameron confie le rôle de John Connor à Edward Furlong, jeune acteur inconnu que l’on retrouvera plus tard chez Tony Kaye, dans le chef d’œuvre American History X.

La messe est dite, voilà un film d’une telle puissance qu’il en restera pour moi les des piliers du cinéma de notre temps. Si Arnold Schwarzenegger aura de tout temps soulever quelques moqueries, si Terminator n’est pas la franchise la moins parodiée de tous les temps, reste que ce jugement dernier est si bon qu’il m’en vient parfois la chaire de poule. Un film culte parmi les plus grands. Indiscutablement un coup de cœur, pour ma part, l’un de ces films qui marquent une jeunesse et qui reste à jamais gravé à l’esprit. Un chef d’œuvre indiscutable. 20/20

Euh... Et bien... Effets spéciaux révolutionnaires, scénario qui redéfinit la simplicité et l'efficacité, musique inoubliable, Terminator: The Judgment Day est comme qui dirait l'un des plus grands films d'action de tout les temps, avec des punchlines cultes, un humour bien dosé et de l'action grandiose. Un film phare du blockbuster américain.

7 ans après Terminator, James Cameron remet le couvert en 1991 donc pour le deuxième volet de la saga, intitulé Terminator 2 : le jugement dernier. Le budget a été multiplié. De 6 millions de dollars pour le premier, il a été le premier film à en atteindre les 100 millions. Une raison à cela, les effets spéciaux, novateurs pour l'époque, notamment l'utilisation du morphing : la technique qu'utilise le T-1000 pour prendre à volonté l'apparence des gens qu'ils croisent. D'une manière générale, tout s'est inversé. Sarah Connor n'est plus la serveuse naïve et empruntée. Désormais, elle a enfin accepté son destin et est devenue une véritable combattante. Pour répondre au T-1000 chargé d'abattre son fils John, la résistance a envoyé un soldat ayant l'apparence du premier Terminator et qui aura pour ordre de protéger ce dernier. Toujours incarné par Schwarzenegger, qui passe donc dans l'autre camp, il fait autant parler ses muscles et se permet même des moments d'humour quand il essaie de singer les humains ou d'émotion quand on s'aperçoit que John s'était attaché à lui, voyant un père qu'il n'a jamais eu et qu'il n'aura jamais. Terminator 2 est aussi une réflexion intelligente sur les liens entre l'homme et la machine. On se rend bien compte que le plus grand meurtrier de l'homme est l'homme lui-même et qu'à force de construire des ordinateurs toujours plus sophistiqués, il n'est pas impossible qu'ils en viennent à nous échapper. Point de fatalisme, rien n'est inévitable. Notre destin nous appartient. Avec un méchant , Robert Patrick, terrifiant par ses lames d'acier ou sa manière de courir, plus d'action et d'effets spéciaux que le premier, Terminator 2 est un film de science-fiction visionnaire qu'il faut ab-so-lu-ment avoir vu.

Terminator 2 surpasse avec grand talent son prédécesseur. L'ambiance du film est différente. Ce n'est plus un thriller mais un film d'action philosophique avec le côté futuriste d'anticipation qui fait tout le charme de la franchise. Les acteurs sont tous parfaits, notamment une Linda Hamilton fabuleuse dans son rôle de battante hystérique et un Arnold Schwarzenegger très à l’aise en cyborg et dans son meilleur rôle. Le scénario est haut de gamme, propose des scènes d’action titanesques et pousse le spectateur à réfléchir. Le futur sauveur de l'humanité, sa mère et un T-800 reprogrammé se retrouvent confrontés à un nouveau modèle de Terminator (surprenant Robert Patrick) qui reprend la mission de son prédécesseur. Est-ce dans la nature humaine de détruire ? Peut-on vraiment se considérer comme créateur quand les inventions ne servent qu'à amener la mort et la désolation ? L'homme sera t-il la propre cause de son Jugement Dernier ? S'ajoutent une Sarah Connor névrosée perpétuellement traumatisée par des visions apocalyptiques, un Terminator qui s'humanisera et un sauveur de l'humanité, jeune délinquant paumé qui trouvera enfin sa voie et un but à sa vie. Jamais auparavant (1991) on avait pu admirer des effets visuels d'une telle perfection et James Cameron ne les utilise jamais de manière gratuite. Et que dire de cette musique ? Mythique ! Une suite superbe avec une histoire dynamique, intelligente et même émotionnelle qui marquera le cinéma tout entier (récompensée par 4 oscars) : il n'y a pas assez de qualificatif pour un tel chef d'œuvre.

A ce niveau de perfection le cinéma de divertissement est un art. Des scènes d'action incroyables (la course poursuite moto camion, l'attaque des bureaux Skynet...). Un bon scénario, un schwarzi au top du cinéma d'action, des effets spéciaux révolutionnaires. A voir absolument!

Qui ne connait pas Terminator ? Cette saga mythique sorti du cauchemar de James Cameron ? Et bien pratiquement personne. Adoubé par le public et la critique, mainte fois, imité et jamais égalé, il fait parti de nos saga cultes de chez cultes, comme Star Wars, le Seigneur des Anneaux et Alien. Ce Terminator là, je l'ai beaucoup vu mais paradoxalement, jamais en entier et je me suis jamais posé pour le juger à sa juste valeur, jusqu'à aujourd'hui. Et de la saga, j'ai aussi vu les 2 suivants, qui...me paraissent bien fadasse à coté (le 3 est sympathique mais le 4...franchement en dessous). Oui il est temps de critiquer ce que tout le monde considère comme un chef d'oeuvre du cinéma d'action : Terminator 2 : Le Jugement dernier.

Ce film est génial. Tout juste génial. Il n'y a pas d'autres mots. Niveau réalisation c'est vraiment classe. Tellement classe que j'hésite à dire si c'est le meilleur film de James Cameron (Alien 2 est excellent mais il a un peu plus vieilli et je n'ai pas revu le méconnu Abyss pour me faire une idée). Mais bon soulignons les défauts comme ça on va être débarrassés : Les effets spéciaux. Oui ils ont pour la plupart assez mal vieillis :

spoiler: Le T-1000 liquéfié, ça passe toujours aussi bien, mais son corps qui explose... ça se voit trop que c'est faux. Il y a aussi les éclairs au début du film qui font eux aussi vraiment trop faux. Maintenant, que j'y pense, il s'agit du même problème que dans Alien 2 , on dirait que les effets spéciaux des éclairs des films de James Cameron ne vieillissent très mal.


Et, le gimmick de l'ellipse temporelle au début du film ... c'est tout. Ouais ! Il n'y a que ça ! Sinon le film est plus que génial et dans le style des films des année 90. La mise en scène est toujours aussi intelligente et les ralentis utilisés sont les mieux employés qui soit. Je n'ai pas trouvé un seul film avec des ralentis si bien utilisés ! Je sais qu vous dites que j'exagère. Et je vais vous dire... que vous avez raison, car soyons honnêtes, il y a des tas de films qui utilisent des ralentis qui sont bien utilisés (Matrix , Bad Boys 2 (si si) et... Avengers 2 le temps d'une scène par exemple). Mais la plupart du temps, ils sont juste utilisés pour donner un effet de puissance, pour souligner une action ou pour rendre une action épique. Ici , non seulement ils sont utilisés comme je l'ai indiqué, mais les ralentis accentuent très bien un effet horrifique de certaines scènes spoiler: en particulier l'arrivé des Terminators
.Le seul film où j'ai vraiment vu ça, c'est dans le biopic de Bruce Lee : Kung Fu la légende de Bruce Lee. Bon il y a bien d'autres films mais c'est le seul qui me vient à l'esprit. Mais ce film ne saurait pas ce film culte sans ses personnages, en commençant par le plus important....Sarah Connor ! Non non, je ne déconne pas c'est Sarah Connor la plus importante.

On va commencer par Sarah Connor (jouée par Linda Hamilton). Depuis le un, elle a beaucoup changé et est transformée en une femme avec beaucoup de névrose et qui n'a pas eu le temps d'être une vraie mère pour John. C'est une femme badass qui doit lutter contre ses peurs les plus profondes. Mais plus que la sécurité de John, au fur et à mesure, c'est la peur du futur qu'elle ressent. La peur d'un avenir sombre non plus pour elle mais pour tous les habitants de la Terre si Skynet prend le dessus. Cela va vraiment motiver ses choix et devra choisir entre faire le choix de sauver la Terre au risque de perdre son humanité ou conserver son humanité au risque de ne pas sauver la Terre. Mais par delà cette carapace de femme forte, elle reste quand même une mère qui s'inquiète pour son fils et qui acceptera le T-800 non plus comme un allier et presque un membre de sa famille (je dis presque parce qu'il n'y a pas vraiment d’interactions entre eux, mais plutôt une sorte de crainte mêlée par un respect mutuel).

Maintenant, le T-800 joué par Arnold Schwarzenneger qui est...Arnold Schwarzy. Oui, je vais balancer un truc qui me vient à l'esprit. Schwarzy est un peu comme Sam Worthington le charisme en plus. Il a toujours été très peu expressif dans tous ses films, sauf dans ses comédies où on avait plus l'impression qu'il surjouait spoiler: Et avant qu'on me contredise je suis fan de l'acteur, ça ne m'empêche pas de dire qu'à l'inverse de son collègue Stallone, il n'a pas autant le même talent que son collègue
.

Ceci dit, James Cameron a utilisé la même méthode que le premier Terminator : faire de lui un personnage mono-expressif et unidimensionnel. Sauf que là ce que je qualifias comme un défaut dans plusieurs films est ici une qualité car il rend le T-800 encore plus charismatique et flippant. Et malgré ça, il n'oublie pas d'être attachant, badass, comique (si si) et surpuissant. Il évolue parfaitement bien au contact de John Connor et fait un bon père de substitution ( spoiler: Quitte à faire des choix logiques mais aussi humains par moments
).

John Connor (joué par Edward Furlong) est aussi très bien. Bien qu'il reste la plupart du temps un ado rebelle, son tempérament sera vraiment nécessaire afin d'influencer en bien le T-800, en qui il voit au début un protecteur et un amis, puis le père qu'il n'a jamais eu. Il est certes bien mis en avant et très utile en temps que hacker en plus d'être touchant.

Argent Facile !

Et ...le T-1000 (joué par Robert Patrick). James Cameron a bouté à l'époque afin de caster un acteur qui saurait tenir tête au T-800 Schwarzy. Robert Patrick l'interprète à la perfection, lui qui était auparavant un acteur gwelo des nanars philippins (véridique). Le T-1000 est vraiment présenté comme la Némésis du T-800; non seulement leur carrure sont différentes, mais leur façon d’interagir avec leur entourage est différente.

spoiler: Le T-800 parle peu comme un robot, lui parle normalement et est plus humains en apparence. Le T-800 est en métal solide, lui est en métal liquide. Le T-800 est habillé en punk cool et se fait remarquer, lui est en flic la plupart du temps et peut se fondre dans le décor. Le T-800 a besoin d'apprendre au près de John pour évoluer, lui s'adapte plus facilement et apprend plus vite. Chacun de ses réactions sont en opposition constante avec le T-800 en plus d'être une menace plus que crédible et ça c'est cool.


Dernier personnage à prendre en compte (car le reste est assez oubliable) c'est Miles Bennett Dyson (joué par Joe Molton). Très secondaire, il n'en est pas moins important en responsable informatique de la société qui créera Skynet. D'abord cible de Sarah Connor, il apportera son aide au trio pour détruire ses recherches et faire en sorte que le futur soit conjuré. Il est quand même dommage qu'il meurt si tôt dans le film.

L'histoire en elle-même tout le monde la connaît et elle est bien racontée. 2 robots qui remontent le temps, l'un pour sauver le futur leader de la résistance et l'autre pour le détruire. Mais par delà de ça le film raconte une histoire avec de grands thèmes. A savoir, faut-il se laisser aller à notre destinée ou faire des choix qui vont conditionner notre future ? Dans les 2 cas tout est bien racontée et on voix bien le dilemme que ressente les personnages. Le film possède aussi plusieurs plans assez symboliques de la nature humaine et la violence dont elle fait preuve. On peut aussi ressentir les doutes et les conflits qui étreignent Sarah et Miles, chacun à leur manière. Même pour une vision apocalyptique. Le film est correctement rythmé dans ce sens en plus de montrer quelques scènes d'actions fun et de punchline. Même la fin est génial et est vraiment une vraie conclusion au final ( spoiler: A savoir la destruction du T-1000, de toutes les puces et le sacrifice du T-800
).

Le film se conclue parfaitement bien et montre une victoire amère mais clairement acquise. Et je ne parlerai pas de la musique qui donne toujours des frissons

En bref, ce film est tellement culte qu'il est même plus culte que son prédécesseur. Il s'agit d'une des meilleurs suites et une des plus pertinente. Ce film a eu droit à 2 suites assez mal aimées (Terminator 3 : Le soulèvement des machines et Terminator : Salvation) et d'un nouveau film cette année Terminator : Genesys. On verra cela va donner :

Hasta La Vista Baby, I will be back to Genesy

James Cameron revient pour une suite des plus palpitantes jamais vues au cinéma,où cette fois Arnold Schwazenegger sera l’ange gardien de celui qui sauvera le futur d’une plus grosse menace robotique.Un véritable choc de titans!des scènes d’action et courses poursuites mythiques,des effets spéciaux à couper le souffle,une histoire prenante bourrée de suspens…le mélange est un pur moment qui appuie énormément sur le paradoxe temporel,et la complexité de l’âme par la relation entre l’humain et le robot.Même les années n’en viennent pas à bout.En bref:C’est un James Cameron,tout simplement,donc ultra-culte.

Le meilleur volet de la saga est incontestablement T2: le jugement dernier, un retour en grande forme pour notre Schwarzy préféré, un scénario absolument génial, casting top et effets spéciaux excellent le tout réalisé par l'excellent James Cameron !

Cameron évite soigneusement de nous faire une copie exacte du 1er film (même si les références et clins d'oeil abondent), mais ce faisant, il passe surtout d'un sujet type thriller à une grosse machine de film d'action made in Hollywood. C'est très bien fait, jubilatoire par séquences, mais le propos qui se voulait paranoïaque et inquiétant dans le premier, n'est plus guère que désabusé (ou révolté, ça dépendra de la scène) pour aboutir à un final conforme aux canons de l'époque de sa réalisation. L'archétype du cinéma d'action US des années 90 vient de naître. Avec l'humour en prime, cette suite n'en est pas vraiment une et est à voir pour elle-même, en tâchant de faire abstraction des souvenirs du premier volet, dont les subtilités ont presque toutes disparu ici.

Une véritable bombe que cette suite et un puissant retour pour le Terminator ! Ce deuxième volet, toujours sous la direction du très talentueux James Cameron est l'un de mes films favoris. Encore meilleurs que le premier, il alterne sans répis des scènes d'action épatantes avec des effets spéciaux époustouflants, surtout pour l'époque ! Aucun temps mort, et des acteurs qui assurent; en particulier Linda Hamilton qui reviens dans la peau de Sarah Connor, et qui nous offrent une impeccable prestation.
Arnold Shwarzennegger retrouve son squelette de métal et est toujours aussi impressionnant en T-800, et quel plaisir de le voir en tant que gentil organisme cybernétique, qui cette fois fois lui va comme un gant. Le jeune Edward Furlong est irréprochable aussi en John Connor et Robert Patrick en T-1000 reprenant le flambeau du méchant robot où il excelle sans fausse note. La mise en scène est superbe, l'histoire palpitante de bout en bout et l'athmosphère pré-apocalyptique se fait sentir comme il se doit. Des répliques cultes, de l'humour, de l'action, de l'émotion, des acteurs excellents une magnifique réalisation, des effets spéciaux grandioses et un très bon scénario. Terminator 2 à toutes les qualités pour me plaire.